APPENDICE AU RAPPORT SUR LA CONSULTATION SUR LE DOPAGE
Cyclisme Canada a été avisée des préoccupations d’un membre relativement aux Termes de référence du Rapport sur la consultation, qui a été publié le 29 octobre 2014. Les préoccupations en question sont liées à l’article 16 des Termes de référence qui disent : «LBB va agir indépendamment pendant le processus de consultation, sans aucune influence, de quelque sorte que ce soit, de la part du CCES ou de Cyclisme Canada (CC) ou de leurs agents et (ou) employés, actuels ou passés, et ne recevra aucune instructions de quelque forme que ce soit de la part du CCES ou de CC ayant trait au processus de consultation et à la substance du contenu du rapport de LBB».
Cette clause avait pour objet d’assurer que la firme responsable des entrevues (LBB Strategies) n’était en aucune manière influencée dans son travail par le CCES ou par Cyclisme Canada. Nous pensons que cet objectif a été atteint, mais nous tenons à reconnaître que quelqu’un a soulevé cette préoccupation. En fait, le problème soulevé est qu’une des personnes réalisant les entrevues a eu un contrat avec Cyclisme Canada en 2003. Même si ni les coordonnateurs du projet au sein du CCES, ni Cyclisme Canada n’étaient au courant de ce fait au moment où la consultation a commencé, cela s’est avéré être une information véridique. Le CCES et Cyclisme Canada savaient que la personne en question avait joué un rôle actif au sein de l’administration de Cyclisme Canada il y a de nombreuses années, bien avant la période concernée par le processus de consultation. Cette participation antérieure au cyclisme a été jugée acceptable, et même bénéfique, car une connaissance approfondie du cyclisme était une composante requise du processus de sélection des personnes réalisant les entrevues, alors qu’il était impossible d’entendre tous ceux et celles qui auraient voulu contribuer.
Cyclisme Canada a communiqué avec le président de LSS Strategies, Benoit Girardin, qui a déclaré ce qui suit : «Notre firme de consultants, LBB Strategies, a effectué récemment une étude et une consultation relatives aux activités de dopage au sein du cyclisme canadien. On a porté à notre attention qu’un des trois interviewers qui ont travaillé sur ce projet avait eu un contrat avec Cyclisme Canada d’une durée d’un an pendant la période étudiée (soit du 1er janvier 1998 au 1er décembre 2013). À titre de directeur du projet, je peux confirmer que la personne en question n’a dirigé que quelques entrevues, m’a transmis les notes brutes des entrevues, et n’a pas participé à l’analyse des résultats d’entrevues, ni à la rédaction de l’ébauche de rapport. J’ai donc pleinement confiance que ledit rapport est légitime et objectif, et que cette situation n’a pas influencé ses conclusions et ses recommandations.»
Cyclisme Canada est d’avis que le rapport de consultation a respecté à tous les points de vue ses buts et objectifs, et que nous avons appris un grand nombre d’informations utiles grâce à lui. Nous ne pensons pas que l’intégrité du rapport ait été compromise de quelque manière que ce soit, et nous croyons qu’il est un excellent outil qui va nous permettre de progresser vers un sport plus propre.