CYCLISME CANADA DÉVOILE UNE POLITIQUE ANTIDOPAGE PROGRESSISTE – Cycling Canada Cyclisme

CYCLISME CANADA DÉVOILE UNE POLITIQUE ANTIDOPAGE PROGRESSISTE

Suite à une consultation, l’organisme national directeur du cyclisme adopte un nouveau cadre de politique pour traiter les violations des règles antidopage (VRAD)

(Ottawa, ON – le 9 avril 2015) Cyclisme Canada a le plaisir d’annoncer l’adoption d’une nouvelle politique antidopage progressiste, basée sur les conclusions de sa Consultation nationale de 2014 sur le dopage au Canada.

Cette politique s’appliquera à tous les cyclistes et à tout le personnel de soutien au Canada. Cette politique novatrice, élaborée en collaboration avec le CCES et le Conseil des athlètes de Cyclisme Canada, complète intégralement le Programme canadien antidopage (PCAD) de 2015, qui est plus strict que jamais auparavant. Notre politique vise à garantir que Cyclisme Canada dissuade activement les tricheurs, en appliquant toutes les sanctions disponibles à ceux qui sont reconnus coupables de dopage.

Politique complète : violations des règles antidopage

Parmi les faits saillants de cette politique, notons :

  1. Cyclisme Canada n’engagera pas, n’emploiera pas, n’accordera pas de sous-contrats ou n’acceptera pas de services bénévoles de la part de personnes qui ont été passibles d’une sanction relative à une violation des règles antidopage qui a entraîné une période de non-admissibilité de douze (12) mois ou plus.
  2. Les participants qui ont été sanctionnés pour une violation des règles antidopage pourront ne plus être subventionnés pour participer à des projets de l’équipe nationale à leur retour au cyclisme après leur sanction.
  3. Cyclisme Canada demandera une compensation financière à ceux qui ont écopé d’une sanction relative à une violation des règles antidopage, et notamment :
    1. récupérera les coûts encourus par Cyclisme Canada pour les audiences liées au cas de dopage; et
    2. imposera une amende proportionnelle à la gravité de la violation.
    3. Cyclisme Canada multipliera ses efforts d’éducation des athlètes en matière de dopage, par l’entremise de programmes comme «Roulez gagnants au naturel!» ou autres. Toutes les amendes recueillies seront utilisées pour soutenir les programmes d’éducation antidopage de Cyclisme Canada.

Cyclisme Canada est satisfaite d’avoir adopté cette mesure supplémentaire faisant payer les conséquences de leur acte à ceux qui sont reconnus coupable de dopage au Canada. En collaboration avec nos partenaires, nous allons poursuivre la lutte contre le dopage, afin de renforcer encore ces sanctions au cours des prochaines années.

John Tolkamp, président de Cyclisme Canada, a exprimé son opinion au sujet de l’élaboration de cette politique : «Cyclisme Canada prend le dossier du dopage très au sérieux, et l’élaboration de cette politique l’atteste clairement. Même si cette première étape nous encourage, nous aimerions que la politique en question prévoie des pénalités et sanctions plus sévères. Mais, sachant que ce combat sera de longue haleine, et en nous basant sur les lignes directrices du PCAD, nous avons été aussi loin que nous pouvions lors de cette première étape du processus. Mais nous sommes fermement engagés à renforcer encore davantage ces pénalités au cours des années qui viennent, et nous continuerons à être au premier plan de la lutte contre le dopage au Canada. Nous voulons que nos athlètes et supporteurs, adeptes du sport pur, aient confiance que nous appliquerons cette politique dans tous les secteurs de nos activités, et que notre lutte contre le dopage est loin d’être terminée. Nous sommes fiers d’être un des chefs de file de cette lutte au Canada.»

Geoff Kabush, membre du Conseil des athlètes de Cyclisme Canada, et multiple fois champion canadien de cross-country en vélo de montagne, a offert avec plaisir sa perspective sur ce sujet : «La nouvelle politique sur les VRAD constitue un pas en avant vers un changement de culture dans ce secteur, car elle augmente les conséquences pour les athlètes qui trichent. Étant donné que j’ai été très lésé par ces pratiques pendant toute ma carrière d’athlète, j’aimerais des politiques encore plus sévères, qui énoncent clairement que quiconque ayant été mêlé au dopage à quelque niveau que ce soit, n’est pas le bienvenu à Cyclisme Canada, dans quelque rôle que ce soit. Toutefois, ce nouvel énoncé de politique est un important pas en avant vers la sanction des coupables, et elle énonce clairement que le dopage n’est pas acceptable au Canada. Il est important de discuter ouvertement de ces questions, et d’éduquer les gens à leur sujet. Je suis donc fier de voir que les messages du programme «Race Clean, Own Your Victory – Roulez gagnants au naturel!» continuent à faire partie des efforts de lutte contre le dopage déployés par Cyclisme Canada.»

Cette nouvelle politique a été élaborée en consultation avec les associations provinciales et territoriales de cyclisme et le Conseil des athlètes, et avec le soutien du Centre canadien pour l’éthique dans le sport. La politique est basée sur le travail effectué dans le cadre de la Consultation nationale sur les activités de dopage en cyclisme au Canada, qui a été publiée par Cyclisme Canada au cours des récents mois.