ROORDA REMPORTE UNE DEUXIÈME MÉDAILLE POUR LE CANADA AUX CHAMPIONNATS DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE
Deuxième médaille en deux jours aux Mondiaux sur piste
(London, GBR – le 03 mars 2016) Steph Roorda a remporté jeudi la deuxième médaille du Canada aux Championnats du monde de cyclisme sur piste de 2016, disputé à Londres, en Grande-Bretagne, alors qu’elle a produit son attaque dans les 500 derniers mètres de la course scratch féminine, puis résisté au retour de ses adversaires pour s’emparer de la médaille de bronze.
À l’issue des deux premières journées de compétition, le Canada occupe la cinquième place du classement des nations avec deux médailles de bronze.
Roorda a déclenché l’attaque qui allait s’avérer décisive avec moins de deux tours à faire dans cette course de 40 tours, rattrapant le groupe échappé alors qu’il ne restait plus qu’une demi-tour à boucler, et conservant la tête alors qu’il ne restait plus que 100 mètres à parcourir. Cependant, Laura Trott (Grande-Bretagne) revenait rapidement de l’arrière, accompagnée de Kirsten Wild (Pays-Bas), et elles ont toutes les deux rattrapé Roorda dans la dernière ligne droite pour s’emparer des médailles d’or et d’argent, tandis que Roorda résistait pour conserver la troisième place.
Il s’agissait de la première médaille individuelle de Roorda à des championnats du monde. Elle a déclaré : «C’est une sentiment fantastique! C’est la concrétisation de tout le travail que nous avons accompli en poursuite par équipes. Nous sommes vraiment en très bonne forme, et cela prouve que nous pouvons être compétitives dans les autres épreuves aussi, par conséquent je suis très très heureuse.»
«Personne n’avait vraiment envie d’essayer de rattraper le groupe [échappé] et il y a eu un moment d’hésitation dans le peloton. C’est alors que j’ai pensé que c’était le bon moment pour attaquer et que c’était la chose à faire. Je savais qu’il y avait des grosses pointures derrière moi, et que si je pouvais creuser l’écart et doubler ce groupe [échappé], cela tournerait à mon avantage. Dans ces cas-là, vous allez aussi vite que vous pouvez, vous sprintez jusqu’à la ligne d’arrivée, et il ne faut vraiment penser à rien d’autre.»
Dans les autres épreuves auxquelles participaient des Canadiens, l’équipe de poursuite féminine par équipe, composée de Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Kirsti Lay et Georgia Simmerling, s’est classée deuxième dans la ronde de qualification, dans un temps de 4:20.664 . Les États-Unis ont réalisé le meilleur temps des qualifications. Le Canada affrontera la Nouvelle-Zélande au prochain tour, vendredi, le vainqueur obtenant son billet pour le match pour l’attribution de la médaille d’or.
«Je suis optimiste pour notre équipe » nous a confié Simmerling. «Nous n’avons sans doute pas réalisé notre meilleure course aujourd’hui, mais nous pouvons encore apporter de petits ajustements afin d’aller encore plus vite. Ça a été une journée un peu folle, mais nous sommes en bonne position pour vendredi. Nous pouvons livrer la marchandise.»
Deux Canadiennes participaient aussi au keirin féminin, à savoir Kate O’Brien et Monique Sullivan. Les deux ont fait preuve d’agressivité lors des premières rondes, mais elles n’ont pas réussi à franchir la ronde des repêchages.
«Tout peut arriver au keirin» a admis Sullivan. «C’était assez excitant d’être deux Canadiennes en course aujourd’hui, car cela n’était jamais arrivé auparavant. En fait, il s’agissait de la première vraie course de keirin de Katie au Championnat du monde, alors c’est un grand pas en avant pour nous. Nous nous sommes concentrées sur l’obtention d’une place au sprint par équipes [pour Rio], et c’était donc là notre vraie mission pour cette saison. Et nous en avons toutes les deux ressenti les effets ici. Nous n’avons plus vraiment nos meilleures jambes ici, mais c’est le prix à payer pour aller aux Jeux olympiques.»
«Nous étions concentrées sur l’exécution, sur le fait d’avoir de bonnes courses bien agressives, afin que nous sachions quoi faire quand nous aurons les jambes qu’il faut. Sur un plan personnel, j’ai flambé mes cartouches un peu tôt dans la deuxième course, et j’ai mal jugé la vitesse de celles qui étaient derrière moi. Mais nous étions agressives toutes les deux et nous étions dans le coup, ce qui prouve que nous avons fait des progrès et que nous allons dans la bonne direction, même si les résultats ne sont pas encore toujours là.»
Vendredi, il y aura des Canadiens engagés dans les épreuves de poursuite féminine par équipes, de sprint masculin et de poursuite individuelle masculine.