SULLIVAN ET O’BRIEN NE SE QUALIFIENT PAS À L’ÉPREUVE DE SPRINT – Cycling Canada Cyclisme

SULLIVAN ET O’BRIEN NE SE QUALIFIENT PAS À L’ÉPREUVE DE SPRINT

(Rio, BRA – le 14 août 2016) La compétition de sprint féminin a commencé dimanche au vélodrome des Jeux olympiques de Rio, et les Canadiennes Kate O’Brien et Monique Sullivan étaient en lice.

Nos deux représentantes se sont qualifiées parmi les 18 premières de 27 participantes, O’Brien se classant 12e dans un temps de 11,020 secondes aux 200 mètres, tandis que Sullivan terminait 17e dans un temps de 11,143 secondes. Ce résultat les qualifiait pour la compétition en tête-à-tête. Au premier tour, Sullivan a affronté la coureuse qualifiée en deuxième position, Katy Marchand de la Grande-Bretagne, et elle a malheureusement été battue. De son côté, O’Brien a elle aussi connu la défaite face à la Néo-Zélandaise Natasha Hansen. Et dans le repêchage de la dernière chance, O’Brien a terminé à la seconde place et Sullivan en troisième position, si bien qu’aucune des deux n’est qualifiée pour le prochain tour qui aura lieu lundi.

«Aux alentours de 11 secondes, c’est le temps que j’ai réalisé au Championnat du monde» a déclaré O’Brien, qui poursuit : «mais je ne me sentais pas à l’aise sur cette piste, alors c’est mieux que ce que j’espérais, pour être honnête. Au repêchage, j’espérais pouvoir accrocher la tête, mais l’occasion ne s’est pas présentée. Miriam [Welte, de l’Allemagne] est une coureuse très rusée qui a beaucoup d’expérience, alors il est quasiment impossible de la surprendre.»

«J’étais si déçue de mon résultat d’hier [au keirin, où elle a été éliminée au premier tour]» a déclaré Sullivan, qui ajoute : «Ça a vraiment été pour moi une grosse déception de ne pas avoir livré la marchandise au keirin, si bien que ce matin, ça a été difficile de retourner la situation. J’ai reçu une bonne aide de la part du personnel de soutien qui m’a dit de prendre du plaisir et d’être reconnaissante d’être ici. J’ai déjà entendu des gens qui disaient ça en entrevue, et je pensais que c’était une sorte de manière de se défiler, mais maintenant, je me rends compte que ce n’est pas ça du tout. C’est la chose la plus difficile au monde de parvenir à rester reconnaissante d’être là et d’apprécier l’expérience, quand on est déçue! Alors j’ai bénéficié de cette aide, et j’ai rétabli la situation et réussi mon 200 mètres. J’aurais aimé faire mieux, mais j’ai fait du mieux que j’ai pu en cette journée, et parfois, c’est tout ce qu’on peut faire.»

«En fait, ma première course n’était pas si mal. Je me suis qualifiée avant-dernière, alors j’ai attaqué davantage dans ma deuxième course, et c’est difficile de se convaincre soi-même quand on est à un contre un, qu’on peut remporter cette course. J’ai vraiment essayé, et mon attitude était que je pouvais gagner la course, mais elle était tout simplement plus puissante que moi. Mais j’ai fait une bonne course.»