DES CANADIENNES SUR LE PODIUM AU CONTRE-LA-MONTRE PAR ÉQUIPES DES CHAMPIONNATS DU MONDE ROUTE
Bergen, le 18 septembre 2017 – Les Canadiennes ont pris un bon départ dimanche lors de la première journée des Championnats du Monde de cyclisme sur route qui se déroulent à Bergen, en Norvège. En effet, Leah Kirchmann faisait partie de l’équipe Sunweb qui a remporté la médaille d’or du contre-la-montre féminin par équipes, tandis que Karol-Ann Canuel s’est adjugé la médaille d’argent au sein de l’équipe Boels Dolmans. Parmi les autres résultats canadiens, Alison Jackson a pris la huitième place avec l’équipe BePink, et Svein Tuft a terminé cinquième de la course masculine dans la formation Orica-Scott.
Le contre-la-montre par équipes est la seule épreuve courue par des équipes commerciales à ces Championnats du Monde. Les femmes, comme les hommes, ont couru sur un parcours de 42,4 kilomètres très technique et très exigeant, dans des routes étroites et sinueuses, présentant des sections pavées, des descentes rapides et une longue montée. L’équipe Sunweb a paru être de plus en plus forte tout au long du parcours, tandis que les autres équipes faiblissaient. La formation Cervelo-Bigla a établi les meilleurs temps intermédiaires, mais elle s’est fait devancer par l’équipe qui partait en dernier, Boels Dolmans, la championne en titre lors des trois dernières années. Cependant, Sunweb a pris la tête dans les derniers kilomètres, l’emportant dans un temps de 55:41.63, soit 12,43 secondes de mieux que Boels Dolmans, l’équipe Cervelo-Bigla terminant 28,03 secondes derrière.
«Il est évident que Boels était l’équipe favorite» a convenu Kirchmann, qui poursuit : «Nous savions que nous pouvions être à la lutte pour une place sur le podium si nous réussissions une très bonne course, mais nous ne nous attendions pas à gagner. C’est vraiment cool d’être championnes du monde. Nous avions comme stratégie d’aller à notre rythme pendant toute la course, et de ne pas partir trop vite afin de ne pas perdre de temps vers la fin du parcours. Nos informations nous disaient que nous étions dans les temps, mais en bout de ligne il faut seulement courir sa propre course.»