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LE CANADA TERMINE LES CHAMPIONNATS DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE AVEC QUATRE MÉDAILLES

(Londres, GBR – le 06 mars 2016) La Canadienne Allison Beveridge est passé à un cheveu d’ajouter une cinquième médaille au total du Canada dimanche, soit la dernière journée de compétition des Championnats du monde de cyclisme sur piste à Londres, en Grande-Bretagne. En effet, Beveridge a terminé quatrième au classement général de l’omnium féminin, composé de six épreuves, en revenant de l’arrière après avoir connu un très mauvais départ samedi.

En effet, Beveridge s’était classée 16e, 8e et 10e des trois premières épreuves, ce qui a rendu son retour de l’arrière très difficile. Cependant, dans le contre-la-montre sur 500 mètres, elle a pris la cinquième place, puis elle a gagné la compétition du tour de piste départ lancé, établissant un nouveau record de la piste, de 13,924 secondes, par la même occasion.

«Ma première journée a été assez désastreuse» a admis Beveridge, qui poursuit : «J’ai fait plusieurs grosses erreurs tactiques qui m’ont coûté beaucoup de points. J’étais plutôt déçue. J’étais surtout frustrée parce que je pensais avoir de bonnes jambes, mais que je n’ai tout simplement pas bien exécuté mes courses. Alors le deuxième jour, j’ai essayé de combler le plus possible mon retard dans les courses chronométrées, puis de faire de mon mieux dans la course aux points.»

«Cela [établir le record de la piste à l’épreuve du tour de piste départ lancé] m’a redonné un peu de confiance. C’est en effet une de mes meilleures épreuves et je sais que je peux la remporter, ce qui donne 40 points dans un omnium.»

À l’abord de la dernière épreuve, la course aux points, gagner une médaille était plutôt improbable, mais il était encore possible pour Beveridge de s’immiscer dans les cinq premières. Elle devait passer devant des coureuses de Belgique, d’Australie et des Pays-Bas pour obtenir le meilleur rang possible, et elle a réussi à grappiller des points dans les trois premiers sprints intermédiaires, et aussi à prendre un tour au peloton. Et cela a été suffisant pour la propulser jusqu’à la quatrième place, juste en bas du podium.»

«Je suis déçue de ne pas avoir pu ajouter une médaille au total canadien, cela aurait été vraiment fantastique pour nous de remporter une médaille dans chacune des épreuves [d’endurance féminine]. Mais je pense que cela prouve que notre programme fonctionne vraiment bien et que les filles sont exceptionnelles. Cela atteste de la valeur des sept filles qui sont ici, et prouve qu’elles sont dans le coup et que chacune d’entre elles peut livrer la marchandise chaque fois qu’elle s’aligne sur la ligne de départ.»

Parmi les autres performances canadiennes, notons le meilleur résultat en carrière de Kate O’Brien qui s’est classée sixième du classement général du sprint féminin, se qualifiant pour les quarts de finale avant de s’incliner face à l’éventuelle championne du monde, la Chinoise Zhong Tianshi.

«C’était plutôt inattendu» a déclaré O’Brien. «C’est drôle … vous vous classez sixième au monde et vous ne vous rendez pas tout à fait compte que c’est la sixième place mondiale, vous vous dites plutôt “bon, je n’ai pas gagné et j’aurais pu faire mieux. J’aurais dû faire ci et faire ça ….” Mais en bout de ligne, je respecte au plus haut point toutes les autres coureuses. C’était une expérience fantastique de pouvoir concourir à ce niveau, et je suis juste reconnaissante d’avoir pu me rendre aussi loin que ça!»

De son côté, Hugo Barrette a participé au keirin masculin, mais il n’a malheureusement pas pu franchir le premier tout de repêchage, ce qui est un résultat décevant pour un coureur qui a remporté une médaille d’argent à une épreuve de la Coupe du monde il y a à peine un mois.

«C’est une grosse déception pour moi» a déclaré Barrette. «Je savais que j’avais les jambes pour bien courir, mais j’ai tout simplement fait de mauvais choix tactiques et on aurait dit que je n’avais pas la tête à ça. Mais dans l’ensemble, je suis très fier de ce que j’ai accompli, à savoir réussir à participer au Championnat du monde [après avoir subi une mauvaise chute]. Mais je suis quand même aussi très déçu, parce que je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux aujourd’hui. Je me suis retrouvé coincé dans de mauvaises situations, mais c’est entièrement de ma faute.»

Dans l’ensemble, le Canada a remporté au total deux médailles de bronze (en poursuite individuelle féminine et à la course scratch) et deux médailles d’argent (à la poursuite féminine par équipes et à la course aux points). Cela place le Canada au quatrième rang du tableau des médailles des nations, ce qui est sans aucun doute un record de l’ère moderne pour le programme canadien de cyclisme sur piste.

PENDREL & GAGNE REMPORTENT L’ÉPREUVE INAUGURALE DE LA SAISON DE COUPE CANADA À BEAR MOUNTAIN

(Victoria, C.-B. – le 05 mars 2016) Les champions canadiens ont remporté l’épreuve inaugurale de la série Coupe Canada de cross-country de vélo de montagne samedi, disputée à la station de Bear Mountain sur l’île de Vancouver.

Les coureurs ont dû affronter un parcours composé d’une combinaison d’un sentier simple naturel et de longues descentes continues parsemées de sauts par-ci par-là. Le soleil brillait le jour de la course, et la température était un peu au-dessus de dix degrés, mais des sections du parcours étaient boueuses et glissantes à cause de la pluie qui était tombée plus tôt dans la semaine.

Catharine Pendrel (Luna), championne canadienne en titre et deux fois championne du monde, a remporté le titre de la catégorie élite, dans un temps d’une heure, 29 minutes et 54 secondes. Et sa rivale de toujours, Emily Batty (Trek Factory Racing), championne des Jeux panaméricains de 2015, s’est pointée en deuxième position une minute et 19 secondes derrière Prendel. Pendrel a pris près de 20 secondes à Batty lors du premier tour, et elle a progressivement creusé l’écart pendant tout le reste de la course. L’Américaine Erin Huck (Scott-3Rox) a pris la troisième place. Catherine Fleury (Cyclone d’Alma) a été la meilleure coureuse de moins de 23 ans, avec une sixième place.

«Nous venons juste de terminer un stage d’entraînement national de deux semaines ici» a expliqué Pendrel : «et ça a été fantastique. Pouvoir courir ici sur un parcours de cette qualité, c’est vraiment une expérience qu’on veut reproduire.»

Du côté masculin, la course a été une bataille à trois entre le champion canadien et vainqueur des Jeux panaméricains Raphaël Gagné (Cannondale 360 Fly p/b Sugoi), Derek Zandstra (Scott-3Rox) et Léandre Bouchard (Cyclone d’Alma). Gagné a mené pendant la plus grande partie de la course, suivi de Zandstra qui avait Bouchard sur ses talons. Mais Zandstra a eu un problème mécanique et a dû s’arrêter au puits pour réparer, si bien qu’il a rétrogradé à la troisième place. Mais le coureur de l’équipe Scott-3Rox a rattrapé Bouchard et les deux se sont rapprochés à neuf secondes seulement de Gagné sur la ligne d’arrivée. Marc-Antoine Nadon (Équipe Ontario) a été le meilleur coureur de moins de 23 ans, avec une septième place.

«Nous avons eu la chance de nous entraîner ici et de pouvoir nous habituer à la boue glissante» a admis Gagné. «Je tire mon chapeau à Derek qui a malheureusement subi un bris mécanique. Cela aurait été vraiment intéressant d’être au coude à coude avec lui jusqu’à la ligne d’arrivée. Nous nous sommes entraînés ensemble pendant deux semaines, et à l’arrivée, il y avait moins de dix secondes d’écart entre les trois premiers, par conséquent la course a vraiment été très serrée! C’est ma première course à titre de membre de l’équipe Cannondale, alors je suis très content d’offrir cette victoire à Cannondale-365.»

«J’ai eu des problèmes mécaniques qui m’ont forcé à m’arrêter au puits» a expliqué Zandstra : « si bien que je me suis retrouvé en troisième position. C’est alors que Dre [Léandre Bouchard] et moi avons eu toute une empoignade, ce qui nous a beaucoup rapproché de Raph.»

Quinton Disera (Équipe Ontario/Angry Johnny’s) et Emily Handford (Rocky Mountain Factory) ont respectivement remporté les courses juniors masculine et féminine.

Les 22 et 23 mai, au Mont Tremblant seront disputées la deuxième ronde de cross-country de la Coupe Canada, et la première ronde de la descente de cette même Coupe.

LE CANADA A AJOUTÉ SAMEDI UNE QUATRIÈME MÉDAILLE À SON TOTAL AU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

(Londres, GBR – le 5 mars 2016) – Le Canada continue à étoffer sa récolte de médailles au Championnat du monde de cyclisme sur piste qui se déroule à Londres, en Grande-Bretagne. Il a en effet ajouté samedi une quatrième médaille à son total alors que Jasmin Glaesser a remporté la médaille d’argent à la course aux points féminine. Le Canada occupe maintenant la quatrième place du classement des nations avec deux médailles d’argent et deux médailles de bronze.

Glaesser, qui avait précédemment remporté une médaille d’argent à la même épreuve, est passée à une demi-roue de remporter le titre suprême alors qu’elle a terminé troisième du dernier sprint, ce qui lui donnait un total de 14 points, soit seulement un de moins que la championne, la Polonaise Katarzyna Pawlowska. Glaesser est donc passée à une seule place de porter le très convoité maillot arc-en-ciel.

«La course aux points a toujours été ma meilleure épreuve» a analysé Glaesser, qui poursuit : «Mais je ne suis jamais montée sur la plus haute marche du podium, et aujourd’hui je le voulais vraiment. Alors tout s’est joué à une demi-longueur lors du sprint final, et j’ai échoué d’un petit point seulement … alors c’est un peu dur à avaler quand on passe aussi près! On sait que c’était à notre portée, mais on n’y est pas tout à fait arrivé!»

«J’espérais que la course serait un peu plus dure. Je préfère quand il s’agit de courses à l’usure où les coureuses sont lâchées progressivement, mais cette fois-ci il s’agissait d’une course beaucoup plus tactique et il y avait beaucoup de positionnement lors des premiers sprints. Par conséquent, moi aussi j’ai un peu hésité, et je me suis un peu trop retenue au début, si bien que j’ai dû batailler un peu plus fort pour reprendre des points à la fin de la course. Il y a vraiment eu un moment où j’ai été inquiète de ne même pas pouvoir monter sur le podium. Je n’ai pas réalisé ma meilleure course aujourd’hui et cela me frustre un peu. Mais en même temps, on ne peut jamais prédire comment la course va tourner, et j’ai été capable de m’ajuster à la mi-course à une épreuve beaucoup plus tactique.»

«Je savais que je devais terminer devant l’Anglaise et l’Australienne parce qu’elle avaient quasiment le même nombre de points que moi. Ce n’est qu’après que j’ai réalisé qu’un seul point séparait la médaille d’or de la médaille d’argent. Alors c’est vraiment dur à avaler!»

D’autres Canadiennes participaient à deux autres épreuves, qui se termineront toutes les deux dimanche. Kate O’Brien a réalisé sa meilleure performance en carrière dans les premières rondes du sprint féminin, remportant son premier tour contre l’Australienne Kaarle McCulloch, puis se qualifiant pour les quarts de finale de dimanche grâce à sa victoire à la ronde de repêchage.

«C’est drôle» a commenté O’Brien : «Je suis relativement nouvelle dans le domaine du sprint, et c’est la première fois que j’arrive à un tournoi de sprint en pensant que je fais partie de la compétition, plutôt que de penser que je n’ai pas ma place ici, ou que toutes les autres coureuses sont meilleures que moi. Alors j’ai couru sans m’attendre à quoi que ce soit, ni bon, ni mauvais, et j’ai tout simplement essayé de faire ma propre course. Et ça a marché! C’est fantastique!»

«Tout ça, c’est comme du bonus pour moi. Nous visons toujours mieux, nous essayons toujours d’obtenir de meilleurs résultats, mais demain, je vais essayer d’avoir le même état d’esprit qu’aujourd’hui. On ne sait jamais ce qui peut arriver, alors je vais tout simplement essayer d’exécuter la meilleure course que je peux. Et il arrivera ce qui arrivera.»

De son côté, Allison Beveridge participe à l’omnium féminin, et après trois épreuves, elle occupe la neuvième place ex-aequo du classement, avec 58 points. L’omnium se termine dimanche, par les trois dernières épreuves.

Hugo Barrette sera aussi en piste dimanche, au keirin masculin.

LE CANADA REMPORTE UNE TROISIÈME MÉDAILLE AU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

La médaille d’argent pour les canadiennes en poursuite par équipes

(London, GBR – le 04 mars 2016) Le Canada a continué sa série d’obtentions de médailles vendredi aux Championnats du monde de cyclisme sur piste, disputé à Londres, en Grande-Bretagne, en remportant la médaille d’argent à la poursuite féminine par équipes. Il s’agit donc du troisième jour de suite où le Canada gagne une médaille à ce Championnat, alors qu’il s’était déjà mérité deux médailles de bronze au cours des deux premières journées de compétition.

L’équipe canadienne, composée de Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Kirsti Lay et Georgia Simmerling, s’était qualifiée en deuxième position jeudi, juste derrière les États-Unis, et elle affrontait donc la Nouvelle-Zélande à la séance du matin du vendredi, les vainqueurs obtenant leur billet pour la finale pour l’attribution de la médaille d’or, disputée en soirée. Après avoir mené confortablement pendant une grande partie de cette course de qualification, les Canadiennes ont réalisé un mauvais changement vers la fin de la course, et elles ont dû batailler ferme pour conserver une mince avance de trois millièmes de secondes pour battre les Néo-Zélandaises et se qualifier pour la finale.

Puis, contre les Américaines, qui avaient établi le temps le plus rapide de la compétition dans leur course de qualification, le Canada a tenu tête à ses rivales pendant les 1 000 premiers mètres, mais nos représentantes ont progressivement commencé à perdre du terrain pendant le reste de la course, et elles ont finalement accusé un retard de 2,723 secondes sur leurs voisines du sud quand elles ont franchi la ligne d’arrivée.

«Nous étions venues ici en étant fermement convaincues que nous pouvions remporter la médaille d’or au Championnat du monde» a admis Lay, qui poursuit : «Par conséquent cette deuxième place nous laisse un peu un goût amer dans la bouche! Mais malgré tout, je pense que nous avons donné tout ce que nous avions dans cette course. Nous avions les yeux tournés vers [les Jeux olympiques de] Rio, et c’est ça la chose la plus importante. Alors nous allons nous reprendre et passer à la prochaine course. Nous savons que nous sommes capables de faire mieux, alors une médaille d’argent ce n’est tout de même pas si mal!»

«Nous avons fait des essais et changé de positions, pour tenter de découvrir quelle est la meilleure stratégie. J’ai davantage été au poste de leader cette semaine, si bien que cela me prend davantage d’énergie à la fin de la course. Nous allons continuer à faire des rotations de postes pour voir quelle est la meilleure combinaison pour nous.»

«Nous avons eu une saison de piste fantastique, et d’après moi cela atteste de la qualité de notre personnel d’encadrement et du soutien de Cyclisme Canada, et de tout ce qu’ils ont fait pour nous. Nous avons une si bonne équipe pour nous aider que nous n’avons vraiment aucune raison de ne pas réussir. Nous avons prouvé que nous pouvons réaliser d’excellentes courses, il faut donc que nous ne l’oublions pas et que nous continuions à penser à la prochaine course.»

D’autres Canadiens étaient aussi en piste aujourd’hui. Hugo Barrette s’est qualifié en 17e position au sprint masculin dans un temps de 9,992 secondes, dans une épreuve où 18 de 24 qualifiés ont couru en moins de 10 secondes. Au premier tour, Barrette affrontait le Français Gregory Bauge, champion du monde en titre et quatre fois champion mondial. Barrette a pris la tête et a contrôlé la course, et il menait encore à 50 mètres de l’arrivée, mais Bauge l’a rattrapé sur la ligne d’arrivée, remportant la course après vérification de la photo finish.

«C’est la compétition la plus rapide de tous les temps» a indiqué Barrette, qui poursuit : «C’est vraiment exceptionnel, si on pense qu’aux Jeux olympiques de 2012 [sur cette même piste] trois gars seulement sont descendus sous les dix secondes.»

«C’était très intéressant [de courir contre Bauge], mais peu importe qui j’affronte, je vais toujours essayer de gagner. Je n’ai pas pensé “Je dois courir contre le champion du monde”, mais je me suis contenté de donner mon maximum, et en bout de ligne, il m’a battu à peine d’un pneu, après photo finish. J’ai vraiment bien couru, et je n’ai pas fait d’erreur. Il était seulement légèrement plus fort que moi aujourd’hui. Je ne suis pas déçu, car je pense avoir fait une bonne course.»

Rémi Pelletier-Roy était aussi en lice, à l’épreuve de poursuite individuelle masculine sur 4 000 mètres. Et Pelletier-Roy s’est qualifié en 14e position, ce qui ne le qualifiait malheureusement pas pour la ronde suivante.

«C’était la première fois qu’un membre de notre programme de poursuite par équipes participait [au Championnat du monde]», a expliqué Pelletier-Roy. «Et c’est aussi le premier Championnat du monde, non seulement pour moi, mais aussi pour les autres membres de l’équipe. C’était assez excitant de réussir à se qualifier, car nous n’y étions pas parvenus l’an dernier, si bien que nous qualifier grâce à nos résultats en Coupe du monde était déjà une belle réussite pour nous. Et réaliser un temps de 4:05 [pour la poursuite par équipes], je pense que je peux en être fier!»

«D’habitude, je suis assez conservateur en PI [poursuite individuelle], parce quand j’y participe dans le cadre de l’omnium, ce n’est qu’une épreuve parmi six courses. Mais étant donné que cette fois-ci c’était une PI isolée de l’omnium, j’ai pensé que ce serait bon d’ouvrir la machine. La semaine dernière à Milton [au vélodrome], j’ai réussi un temps de 4:23, ce qui est assez bon, alors nous avons décidé d’adopter un plus grand braquet et des temps de passage plus rapides, parce que nous sommes au Championnat du monde et que je ne voulais avoir aucun regret. J’ai eu une bonne saison, je suis satisfait de mes résultats cette année.»

Samedi, des Canadiennes seront en lice toute la journée, alors que Allison Beveridge participera à l’omnium féminin, Jasmin Glaesser à la course aux points, et Monique Sullivan et Kate O’Brien seront toutes les deux au départ de l’épreuve de sprint.

ROORDA REMPORTE UNE DEUXIÈME MÉDAILLE POUR LE CANADA AUX CHAMPIONNATS DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

Deuxième médaille en deux jours aux Mondiaux sur piste

(London, GBR – le 03 mars 2016) Steph Roorda a remporté jeudi la deuxième médaille du Canada aux Championnats du monde de cyclisme sur piste de 2016, disputé à Londres, en Grande-Bretagne, alors qu’elle a produit son attaque dans les 500 derniers mètres de la course scratch féminine, puis résisté au retour de ses adversaires pour s’emparer de la médaille de bronze.

À l’issue des deux premières journées de compétition, le Canada occupe la cinquième place du classement des nations avec deux médailles de bronze.

Roorda a déclenché l’attaque qui allait s’avérer décisive avec moins de deux tours à faire dans cette course de 40 tours, rattrapant le groupe échappé alors qu’il ne restait plus qu’une demi-tour à boucler, et conservant la tête alors qu’il ne restait plus que 100 mètres à parcourir. Cependant, Laura Trott (Grande-Bretagne) revenait rapidement de l’arrière, accompagnée de Kirsten Wild (Pays-Bas), et elles ont toutes les deux rattrapé Roorda dans la dernière ligne droite pour s’emparer des médailles d’or et d’argent, tandis que Roorda résistait pour conserver la troisième place.

Il s’agissait de la première médaille individuelle de Roorda à des championnats du monde. Elle a déclaré : «C’est une sentiment fantastique! C’est la concrétisation de tout le travail que nous avons accompli en poursuite par équipes. Nous sommes vraiment en très bonne forme, et cela prouve que nous pouvons être compétitives dans les autres épreuves aussi, par conséquent je suis très très heureuse.»

«Personne n’avait vraiment envie d’essayer de rattraper le groupe [échappé] et il y a eu un moment d’hésitation dans le peloton. C’est alors que j’ai pensé que c’était le bon moment pour attaquer et que c’était la chose à faire. Je savais qu’il y avait des grosses pointures derrière moi, et que si je pouvais creuser l’écart et doubler ce groupe [échappé], cela tournerait à mon avantage. Dans ces cas-là, vous allez aussi vite que vous pouvez, vous sprintez jusqu’à la ligne d’arrivée, et il ne faut vraiment penser à rien d’autre.»

Dans les autres épreuves auxquelles participaient des Canadiens, l’équipe de poursuite féminine par équipe, composée de Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Kirsti Lay et Georgia Simmerling, s’est classée deuxième dans la ronde de qualification, dans un temps de 4:20.664 . Les États-Unis ont réalisé le meilleur temps des qualifications. Le Canada affrontera la Nouvelle-Zélande au prochain tour, vendredi, le vainqueur obtenant son billet pour le match pour l’attribution de la médaille d’or.

«Je suis optimiste pour notre équipe » nous a confié Simmerling. «Nous n’avons sans doute pas réalisé notre meilleure course aujourd’hui, mais nous pouvons encore apporter de petits ajustements afin d’aller encore plus vite. Ça a été une journée un peu folle, mais nous sommes en bonne position pour vendredi. Nous pouvons livrer la marchandise.»

Deux Canadiennes participaient aussi au keirin féminin, à savoir Kate O’Brien et Monique Sullivan. Les deux ont fait preuve d’agressivité lors des premières rondes, mais elles n’ont pas réussi à franchir la ronde des repêchages.

«Tout peut arriver au keirin» a admis Sullivan. «C’était assez excitant d’être deux Canadiennes en course aujourd’hui, car cela n’était jamais arrivé auparavant. En fait, il s’agissait de la première vraie course de keirin de Katie au Championnat du monde, alors c’est un grand pas en avant pour nous. Nous nous sommes concentrées sur l’obtention d’une place au sprint par équipes [pour Rio], et c’était donc là notre vraie mission pour cette saison. Et nous en avons toutes les deux ressenti les effets ici. Nous n’avons plus vraiment nos meilleures jambes ici, mais c’est le prix à payer pour aller aux Jeux olympiques.»

«Nous étions concentrées sur l’exécution, sur le fait d’avoir de bonnes courses bien agressives, afin que nous sachions quoi faire quand nous aurons les jambes qu’il faut. Sur un plan personnel, j’ai flambé mes cartouches un peu tôt dans la deuxième course, et j’ai mal jugé la vitesse de celles qui étaient derrière moi. Mais nous étions agressives toutes les deux et nous étions dans le coup, ce qui prouve que nous avons fait des progrès et que nous allons dans la bonne direction, même si les résultats ne sont pas encore toujours là.»

Vendredi, il y aura des Canadiens engagés dans les épreuves de poursuite féminine par équipes, de sprint masculin et de poursuite individuelle masculine.

LE CANADA REMPORTE UNE MÉDAILLE DE BRONZE LE PREMIER JOUR DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

Les pistards canadiens ont une dernière chance de se qualifier pour les Jeux de Rio 2016

(Ottawa, ON – le 25 février 2016) Le Canada a remporté sa première médaille mercredi, lors de la première journée des Championnats du monde de cyclisme sur piste de 2016 qui se déroulent à Londres, en Grande-Bretagne. C’est Annie Foreman-Mackey, de Kingston en Ontario, qui a remporté la médaille de bronze à la poursuite individuelle féminine. Foreman-Mackey participe à ses premiers championnats du monde, et c’est la première fois qu’elle participait à une épreuve de poursuite individuelle sur le plan international.

La coureuse de 24 ans s’est jointe au programme de poursuite par équipes l’an dernier, et on l’a sélectionnée au sein de l’équipe canadienne aux Championnats du monde à titre de membre potentielle de l’équipe de poursuite féminine. Mais comme elle n’a pas été intégrée à l’équipe de poursuite, elle s’est inscrite à la place à la poursuite individuelle sur 3000 mètres. Foreman-Mackey s’est qualifiée avec le troisième temps, et elle a affronté l’Américaine Ruth Winder dans la finale pour l’attribution de la médaille de bronze, battant Winder de 3,847 secondes pour ainsi remporter la médaille de bronze.

«C’est très excitant» a admis Foreman-Mackey. «Nous avons abordé ces Championnats du monde en mettant beaucoup l’accent sur la poursuite par équipes. Nous nous sommes beaucoup entraînées, par conséquent c’était fantastique de voir tout ce travail se concrétiser. Je suis vraiment très enthousiaste. C’était une énorme surprise, et je suis extrêmement contente de ce résultat. J’avais déjà participé à une poursuite individuelle aux Championnats panaméricains, mais à part ça, c’est la plus grande course à laquelle j’ai participé.»

«Je me suis inscrite au programme national l’an dernier autour du mois de novembre ou décembre, et j’ai progressivement intégré l’alignement. L’équipe grossit et s’améliore constamment, et je pense que nous avons beaucoup de momentum. J’ai très hâte d’aller encourager mes coéquipières au cours des prochains jours.»

Dans les autres épreuves au programme, le duo féminin canadien de sprint par équipes constitué de Kate O’Brien et de Monique Sullivan s’est qualifié à la neuvième place, après un faux départ. Malheureusement, ce résultat ne les a pas qualifiées pour la ronde des médailles, mais elles ont battu leurs rivales des Amériques, les Colombiennes (11e) et les Mexicaines (12e), ce qui a assuré une place de quota au Canada pour les Jeux olympiques de Rio au mois d’août prochain.

«À ces Championnats du monde, notre objectif a toujours été de viser la course du mois d’août à Rio… à cette petite compétition qu’on appelle les Jeux olympiques!!» a expliqué O’Brien. «Mais nous avons amorcé la course après avoir été à la chasse aux points contre les Colombiennes et les Mexicaines pendant toute la période de qualification, et ce n’est seulement qu’après la dernière épreuve de la Coupe du monde [à Hong Kong] que nous avons réussi à passer en tête. C’était en quelque sorte du luxe, mais nous savions que nous devions quand même donner le meilleur de nous-mêmes. C’était bon de savoir que nous avions besoin de réaliser une course solide, mais que même si nous ne parvenions pas à réussir notre meilleure course nous pourrions quand même nous qualifier.»

«C’est un peu irréel en fait [de se qualifier pour Rio], je pense que je n’ai pas encore bien réalisé ce qui nous arrive! Le chemin a été très long, grappiller tous ces points course après course … et maintenant, nous avons atteint notre objectif final.»

Erin Hartwell, entraîneur national de vitesse, a déclaré : «Nous avions comme objectif de nous placer parmi les huit premières, mais aux Championnats du monde, tout le monde est à son meilleur. Nous avons encore une marge de progression. Les filles ont été sur des charbons ardents pendant les dernières épreuves de la Coupe du monde, endurant une pression parfois insoutenable, à la recherche des points de qualification olympique. Avant [l’épreuve de la Coupe du monde de] Hong Kong, nous avions encore 17 points de retard sur la Colombie pour la dernière place de quota olympique. Alors notre objectif ici était de «finir le travail» et c’est exactement ce que nous avons fait. Après le faux départ, j’ai bien vu que Monique avait adopté une attitude un peu plus conservatrice, et qu’elle attendait le signal du starter. Cela nous a fait perdre environ deux dixièmes de seconde, mais en réalité il y avait encore quatre ou cinq dixièmes entre nous et la huitième place, donc dans l’ensemble je suis très satisfait que nous ayons réussi à solidifier notre position olympique.»

L’équipe canadienne masculine de poursuite par équipes a eu des problèmes techniques lors de sa ronde de qualification, si bien qu’elle a terminé 12e et ne s’est pas qualifiée pour le tour suivant. À mi-chemin de cette course de 4000 mètres, un petit cafouillage dans un des coins de la piste a forcé Ed Veal, notre quatrième coureur, a faire un écart pour éviter la chute, si bien que son cale-pied s’est défait et que l’équipe canadienne a dû terminer la course avec trois coureurs seulement.

Ian Melvin, l’entraîneur d’endurance de l’équipe masculine, a analysé la course comme suit : «Ça a été tout un défi pour les gars aujourd’hui, mais je pense que nous oublions parfois que les membres de notre programme n’ont pas encore beaucoup d’expérience. Nous n’avons fait que quelques courses ensemble, alors nous apprenons beaucoup à chaque fois que nous faisons une nouvelle course. Sur le plan physique, les gars étaient en très bonne condition, mais malheureusement nous avons eu quelques problèmes techniques. Nous avons été un peu trop vite pendant les 1500 premiers mètres, si bien que nous avons payé cet effort aux alentours des 2500 mètres.»

«Et c’est alors que nous avons subi une petite secousse à la sortie du virage 2, et cela nous a coûté un de nos coureurs. Mais nous allons tirer les leçons de cette expérience et continuer à progresser. Par conséquent, je suis très fier de tous les gars, et nous allons revenir encore plus forts à l’amorce de la prochaine saison de Coupe du monde.»

«L’an dernier, nous ne nous étions pas qualifiés pour les Championnats du monde, et nous avions terminé la saison de Coupe du monde à la 17e place. Cette saison, nous avons progressé de cinq places, et nous avons battu toutes les autres équipes des Amériques. Nous commençons à rivaliser avec beaucoup d’équipes, par conséquent il y a beaucoup de points positifs à retenir.»

LA 26E SAISON DE LA SÉRIE COUPE CANADA DE VÉLO DE MONTAGNE DÉBUTE LE 5 MARS

Bear Mountain accueille la première étape de la Coupe Canada MTB 2016

(Ottawa, ON – le 1er mars 2016) Les vététistes canadiens se réuniront au Bear Mountain Resort à Victoria, le 5 mars, pour le début de la 26e saison de la série Coupe Canada MTB. Cette série qui est active depuis longe date est l’ultime niveau de compétition nationale de vélo de montagne, et a servi de tremplin pour les athlètes canadiens qui ont atteint les plus hauts niveaux sur la scène mondiale.

La vététiste de Kamloops Catharine Pendrel, double championne du monde de cross-country féminin, a fait ses débuts sur le circuit de la Coupe Canada, et considère la série essentielle à son développement international.

« La Coupe Canada est une série de développement fantastique », a commenté Pendrel. « Les parcours exigent un haut degré de compétence technique et la profondeur de la concurrence est parfaite pour pousser ses limites. Pour les Canadiens, apprendre à voyager et à performer sont des éléments clés de la performance de haut niveau. Le circuit Est-Ouest nous offre la possibilité de comprendre cet aspect d’une carrière avant d’arriver à la Coupe du monde ».

Dan Proulx, entraîneur canadien de vélo de montagne, considère également la série Coupe Canada comme une partie importante du programme de développement pour les jeunes athlètes canadiens. « La Coupe Canada continue d’être un pilier dans notre système de développement. Elle est la seule série où les meilleurs coureurs de chaque province s’affrontent afin d’élever la barre de performance. Ce type de course permet à chacun et chacune de développer plus rapidement. Si nous continuons à croître et d’évoluer cette série, nous allons continuer à voir plus de coureurs internationaux de haut niveau issus de ces courses. »

« Plus important encore, la série Coupe Canada est amusante! Il a un vrai sens de communauté et de camaraderie qui accueille tous les coureurs. Il y a une très bonne énergie et atmosphère lors de ces événements. Tout le monde est tellement solidaire les uns avec les autres. »

Cette année, la série se compose de dix événements – six courses de Cross-Country (XCO) et quatre de descente (DHI). Tous les événements sont enregistrés sur le calendrier international, et fournissent aux athlètes l’occasion de gagner de précieux points au classement UCI nécessaire pour faire son entrée à la compétition au niveau de la Coupe du monde. Cette saison, Cyclisme Canada est fier d’accueillir Clif Bar comme la Barre énergétique officielle de la Coupe Canada de vélo de montagne ainsi que les différents Championnats canadiens de vélo de montagne au Canada.

Mathieu Boucher, Directeur du développement de la performance à Cyclisme Canada, a déclaré: « Nous sommes ravis de travailler avec un solide groupe d’organisateurs pour offrir cette 26e édition de la série Coupe Canada de vélo de montagne. La Coupe Canada est une étape importante dans la poursuite du développement du calendrier des courses internationales au Canada et en Amérique du Nord ».

La série XCO prend son envol pour la première fois au Bear Mountain Resort, commanditaire officiel de Cyclisme Canada et Centre d’entraînement de la haute performance pour le programme canadien de vélo de montagne. En conjonction avec la course, le premier gala de financement En Route Vers Rio aura lieu à la station le soir du 5 mars. Beaucoup de professionnels de niveau international et des Olympiens débuteront leur saison à Bear Mountain.

Après Bear Mountain, la série prendra une pause jusqu’au 22-23 mai lorsque la deuxième étape de XCO et première étape de descente auront lieu sur le site traditionnel du Mont-Tremblant, au nord de Montréal. L’événement XCO fera également partie de la série internationale UCI XCO junior.

Deux semaines plus tard, le 5 juin, l’action se déplacera en Ontario pour deux fins de semaine consécutives de XCO, en commençant par la Coupe Canada Horseshoe Valley, puis, une semaine plus tard, la Trek Store Coupe Canada, qui se déroulera sur le site des Jeux panaméricains 2015, où les hommes et les femmes du Canada ont remporté deux médailles d’or. L’événement Trek Store fait également parti de la série UCI XCO junior.

Le 24 juin, les coureurs de gravité prendront part à la deuxième étape de descente lors du East Coast Open, au Blue Mountain Resort, à Collingwood, en Ontario. Les descendeurs entreprendront ensuite un périple à l’ouest du Canada, au Panorama Mountain Resort, pour la troisième étape du circuit le 16 juillet. Panorama a été le site de nombreux championnats canadiens de descente.

Une semaine plus tard, les coureurs de cross-country se réuniront à St-Féclicien, au Québec, ancien site de Championnats canadiens et de Coupe du monde pour leur avant-dernière étape du circuit, le 23 juillet.

Les circuits de cross-country et de descente se termineront à Whistler, C.-B., dans le cadre du légendaire festival Crankworx. La sixième et dernière étape de XCO aura lieu le 19 août, tandis que le champion Coupe Canada de descente sera couronné le 20 août. La course de XCO fera également partie de la série UCI XCO junior.

« Les Coupes Canada continuent d’améliorer année après année», a déclaré Dan Proulx. «Cette année, en particulier, nous avons vu des améliorations significatives aux catégories de départ – visant à encourager des courses plus compétitives tout offrant une meilleure expérience pour les coureurs de développement junior débutant. »

Bien que techniquement pas partie de la série Coupe Canada, il serait négligent de ne pas faire mention des trois événements des Championnats canadiens de vélo de montagne: les Championnats canadiens de cross-country Eliminator à Baie St Paul, Québec, du 14 au 17 juillet; les Championnats canadiens de descente le 23 juillet à Sun Peaks, en Colombie-Britannique; et les Championnats canadiens de marathon le 31 juillet, à East Hereford, Québec.

NOMINATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE CYCLISME CANADA

(Ottawa, ON – le 1er mars 2016) Cyclisme Canada a le plaisir de confirmer la nomination de Lyne Bessette à titre de membre du conseil d’administration, au poste d’administratrice hors cadre.

Ce poste au sein du conseil d’administration a été laissé vacant par Peter Lawless qui, malgré sa réélection en septembre 2015, a dû démissionner de son poste parce qu’il est membre du conseil d’administration d’un autre organisme sportif. Mlle Bessette siègera donc à sa place pour le reste de son mandat, soit jusqu’en septembre 2017.

Lyne Bessette est bien connue de la communauté canadienne du cyclisme, grâce à ses exploits de coureuse émérite sur route (1995 à 2006) et en cyclo-cross (2001 à 2008). Elle est montée à maintes reprises sur les podiums d’épreuves de la Coupe du monde aussi bien sur route qu’en cyclo-cross. Sur le plan national, Lyne a remporté plusieurs fois le titre de championne canadienne sur route et en cyclo-cross, et elle a même remporté un titre national en poursuite sur piste. Elle était membre de l’équipe olympique canadienne en 2000 et en 2004 et elle a remporté le Tour de l’Aude féminin en 1999 et en 2001, ainsi que le Women’s Challenge en 2001.

En 2010, elle est revenue à la compétition à titre de pilote pour la para-cycliste Robbi Weldon. Et leur duo a remporté le Championnat du monde de paracyclisme sur route en 2010, le Championnat du monde du contre-la-montre sur route en 2011, et la médaille d’or à la course en ligne des Jeux paralympiques de Londres en 2012.

John Tolkamp, président de Cyclisme Canada, a souhaité la bienvenue à Lyne au sein du conseil d’administration. Il a déclaré : «L’ajout de Lyne au conseil d’administration dote notre association d’une personne qui comprend bien le système, qui est une fervente avocate du sport sans drogue, ainsi qu’une organisatrice respectée d’épreuves de masse au Québec.»

«Je suis enchantée de faire partie du conseil d’administration de Cyclisme Canada. J’espère que l’expérience et les connaissances que j’ai acquises pendant ma carrière de coureuse seront utiles aux athlètes d’aujourd’hui et de demain. Je sais également que les athlètes les plus précieux, et ceux qui réussissent le mieux, sont ceux et celles qui sont vraiment des membres de leur communauté. Être le ou la plus rapide, et le ou la meilleure, n’est pas la seule chose qui compte» a expliqué Bessette.

15 CANADIENS PRENDRONT PART AU MONDIAUX SUR PISTE À LONDRES

Les pistards canadiens ont une dernière chance de se qualifier pour les Jeux de Rio 2016

(Ottawa, ON – le 25 février 2016) Cyclisme Canada est heureux d’annoncer le contingent des athlètes qui représenteront le Canada aux Championnats du monde Piste 2016 de l’UCI à Londres, GBR, au Lee Valley Velodrome, site des épreuves de piste aux Jeux olympiques de 2012. Les Championnats du monde auront lieu du 2 au 6 mars, et sont l’événement final du processus de qualification pour les Jeux olympiques de Rio qui auront lieu cet été.

L’équipe canadienne entrera ces Championnats du monde avec 15 cyclistes, soit 9 femmes et 6 hommes. L’équipe vient de connaître une saison de Coupes du monde exceptionnelle, avec sept médailles et le titre général de la Coupe du monde de la poursuite par équipes féminine.

Le Canada est particulièrement puissant en poursuite par équipe féminine, à l’omnium féminin, à la course aux points féminine, à la vitesse par équipes féminine, ainsi qu’au keirin masculin et féminin.

Le Directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, Jacques Landry, a commenté: « Alors que les Jeux olympiques approchent rapidement, les Championnats du monde à Londres deviennent une étape cruciale pour tester tous nos systèmes. Pour l’essentiel, ces mondiaux de piste, qui auront lieu 160 jours avant pour les épreuves sur piste olympiques à Rio, sont notre dernière chance de préparations. »

Le programme d’endurance féminine sera composé du plus grand contingent d’athlètes, avec sept cyclistes nommées à l’équipe. «Au départ, l’équipe devait être représentée par six des sept [sur la longue liste], cependant, au cours de la dernière phase d’entraînement, plusieurs de nos athlètes et le personnel ont été victime de divers degrés de la grippe», a expliqué M. Landry.

« Même si tout le monde est en voie de guérison, des sessions d’entraînement qui auraient normalement déterminé celles sélectionnées pour le périple à Londres se sont avérées inconcluantes. Dans l’esprit de choisir les meilleurs cyclistes possibles pour les différentes manches de l’épreuve de poursuite par équipes féminine et l’omnium féminin, Cyclisme Canada a décidé que tous les sept cyclistes se rendront à Londres. Il est à espérer que, une fois sur les planches au Vélodrome Lee Valley, nous serons en mesure de déterminer les meilleures disponibles.

Les cyclistes du programme d’endurance féminin participeront aux épreuves de la poursuite par équipes, de l’omnium, de la course aux points, de la course scratch ainsi qu’à la poursuite individuelle. La composition finale des participantes pour chaque événement sera décidée à Londres.

Le programme d’endurance masculin sera composé de cinq athlètes qui prendront part aux épreuves de poursuite par équipes et de la poursuite individuelle. La composition finale des participants pour chaque événement sera elle aussi décidée à Londres.

Monique Sullivan et Kate O’Brien représenteront le Canada lors des épreuves de vitesse féminine. Ces deux athlètes prendront part à trois événements, soit la vitesse par équipes, de la vitesse individuelle et du keirin.

Hugo Barrette sera quant à lui le seul canadien à prendre part aux épreuves de vitesse masculines, et sera sur les lignes de départ du keirin et du sprint individuel.

Landry a poursuivi: «Je suis impatient de voir nos meilleurs pistards faire face aux meilleurs au monde à Londres. Je suis confiant dans la capacité de nos athlètes à performer sur cette scène mondiale et atteindre de nouveaux sommets alors que ces athlètes ont travaillé ardemment pour y arriver. Ce succès est en grande partie grâce au soutien et au leadership de nos entraîneurs de niveau international et ainsi que celui de notre personnel de soutien dévoué et professionnel. »

ENDURANCE FÉMININ (POURSUITE PAR ÉQUIPES, OMNIUM, COURSES AUX POINTS, COURSE SCRATCH ET POURSUITE INDIVIDUELLE)

  • Allison Beveridge – Calgary, AB
  • Laura Brown – Calgary, AB
  • Annie Foreman-Mackey – Kingston, ON
  • Jasmin Glaesser – Coquitlam, BC
  • Kirsti Lay – Montreal, QC
  • Steph Roorda – Vancouver, BC
  • Georgia Simmerling – Vancouver, BC

VITESSE FÉMININ (VITESSE PAR ÉQUIPES, VITESSE INDIVIDUELLE ET KEIRIN)

  • Kate O’Brien – Calgary, AB
  • Monique Sullivan – Calgary, AB

ENDURANCE MASCULIN (POURSUITE PAR ÉQUIPES, POURSUITE INDIVIDUELLE)

  • Aidan Caves – Vancouver, BC
  • Adam Jamieson – Barrie, ON
  • Sean Mackinnon – Hamilton, ON
  • Rémi Pelletier-Roy – Longueuil, QC
  • Ed Veal – Queensville, ON

VITESSE MASCULIN (VITESSE INDIVIDUELLE ET KEIRIN)

  • Hugo Barrette – Îles de la Madeleine, QC

Des leaders du sport signent une entente historique pour la Colombie-Britannique

DES LEADERS DU SPORT SIGNENT UNE ENTENTE HISTORIQUE POUR LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

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RICHMOND, C-B. (5 février 2016) – Aujourd’hui, un nouveau protocole d’entente sportif a été annoncé par le Comité olympique canadien (COC), le Comité paralympique canadien (CPC), À nous le podium (ANP), le gouvernement de la Colombie-Britannique et viaSport, aux termes duquel les cinq partenaires s’engagent à collaborer à une série de principes pertinents. Ce partenariat vise à développer et explorer de nouvelles occasions de permettre aux jeunes de la Colombie-Britannique de réaliser leur plein potentiel, allant du terrain de jeu jusqu’au podium olympique ou paralympique.

 

Dans sa résolution du 16 octobre 2014, l’Organisation des Nations Unies reconnaît que le sport est un bon outil pour faire la promotion de l’éducation, de la santé, du développement et de la paix. Il s’agit donc d’une ressource précieuse pour la société à l’égard de laquelle chaque partenaire s’est engagé.

 

Pour faire la promotion de l’éducation, de la santé et du développement par le sport, tout en assurant la performance de la Colombie-Britannique et du Canada dans l’aire de compétition, les cinq partenaires reconnaissent la nécessité d’accroître la collaboration et l’efficacité pour favoriser la réussite collective. Cette entente témoigne d’un engagement commun à travailler ensemble pour soutenir les communautés sportives de la Colombie-Britannique.

 

Dans le cadre de cette entente, les partenaires exploreront des possibilités de collaboration fondées sur des principes tels que les suivants :

 

  • Offrir les meilleures conditions et le meilleur soutien possible aux athlètes et aux entraîneurs d’aujourd’hui et de demain;
  • Accroître la collaboration entre les organismes provinciaux de sport et les fédérations nationales de sport;
  • Collaborer à des mesures et initiatives encourageant les jeunes à bouger davantage et à adopter un mode de vie sain pour agrandir progressivement le bassin de jeunes engagés dans le sport;
  • Continuer à faire du sport et de son financement une priorité, et influer sur celle-ci au moyen de partenariats stratégiques publics et privés en Colombie-Britannique;
  • Continuer à collaborer en Colombie-Britannique pour aider le Canada à atteindre ses objectifs sportifs sur la scène internationale.

 

Le COC, le CPC, ANP, le gouvernement de la Colombie-Britannique et viaSport conviennent de travailler ensemble et avec d’autres partenaires afin de multiplier les façons d’accroître l’importance et la pertinence du sport et de l’activité physique dans la vie des gens de la Colombie-Britannique.

La présentation peut être visionnée en direct sur le lien suivant: http://www.viasport.ca/events/live-announcement-canadian-sport-alignment-strategy-partnership 

Des photos de presse seront disponibles ici:

http://olympicca.webdamdb.com/albums.php?albumId=1379660 

 

CITATIONS

 

« Le Comité olympique canadien croit fermement en l’importance de cette collaboration provinciale et nationale pour favoriser le développement du sport et salue la décision du gouvernement de la Colombie-Britannique d’explorer de nouvelles possibilités de concert avec les partenaires du milieu sportif. Ensemble, nous travaillons à solidifier le système sportif canadien à tous les niveaux pour inspirer nos jeunes à mener une vie saine et active, tout en agrandissant le bassin de futurs olympiens. Notre meilleure chance de réussite consiste à former une équipe pour collaborer dans toutes les régions du pays. »

–        Tricia Smith, présidente, Comité olympique canadien

 

« La province de la Colombie-Britannique bénéficie déjà d’un solide système sportif, et avec l’initiative de tous les partenaires qui uniront leurs efforts, nous soutiendrons la croissance du système sportif canadien. Les athlètes ayant un handicap en profiteront à leur tour parce qu’ils auront accès à davantage de possibilités de réussir et de connaître le succès aux Jeux paralympiques pour que le Canada devienne l’un des meilleurs pays paralympiques au monde. »

–        Gaétan Tardif, président, Comité paralympique canadien

 

« Pour connaître du succès, quel que soit le domaine, avoir une équipe cohésive est essentiel et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de développer des champions olympiques et paralympiques. Ces champions peuvent venir des quatre coins de notre grand pays, et ils donneront le meilleur d’eux-mêmes si tous les partenaires collaborent activement. Notre association avec la Colombie-Britannique incitera davantage de jeunes à faire du sport, ce qui aura pour effet d’agrandir notre bassin d’athlètes de haute performance et d’inspirer les champions de demain. C’est un instrument pour favoriser la santé de la population, développer des communautés plus actives et bâtir un Canada fort, fier et uni. »

–        John Furlong, président, À nous le podium

 

« L’entente s’inscrit dans l’engagement de la Colombie-Britannique envers le sport et les jeunes qu’elle veut encourager à mener une vie plus active et saine. La province est impatiente de prendre appui sur son excellente réputation de chef de file national du développement d’athlètes olympiques et paralympiques. La signature du nouveau protocole d’entente renforcera la relation entre notre province et ses partenaires. »

–        L’hon. Peter Fassbender, ministre des Communautés, du Sport et du Développement culturel, Colombie-Britannique

 

« viaSport rêve d’une Colombie-Britannique active et en santé où le sport offre des possibilités multiples à tous. C’est en s’associant avec des partenaires communautaires, provinciaux et nationaux que nous serons en mesure de proposer des programmes destinés à encourager l’excellence, et ce, du terrain de jeu jusqu’au podium. Nous sommes ravis de faire partie de cette initiative historique qui contribuera à faire en sorte que le sport et l’activité physique continuent de répondre aux besoins de la population de la Colombie-Britannique. »

–        Caley Denton, président du conseil d’administration, viaSport

 

 

À propos du Comité olympique canadien

 

Le Comité olympique canadien voit au succès de l’Équipe olympique canadienne et à l’avancement des valeurs olympiques au Canada. Organisme indépendant financé principalement par des fonds privés, le Comité olympique canadien fournit aux athlètes d’élite canadiens les ressources dont ils ont besoin pour être tous les jours au meilleur de leur forme afin de tout donner. Fer de lance du Mouvement olympique au Canada, le Comité olympique canadien travaille avec les fédérations nationales de sport pour préparer l’équipe pour les Jeux olympiques, les Jeux olympiques de la jeunesse et les Jeux panaméricains. En racontant l’histoire de nos athlètes, nous inspirons tous les Canadiens par le pouvoir du sport, et ce, 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 365 jours par année.

 

À propos du Comité paralympique canadien

 

Le Comité paralympique canadien est une organisation privée sans but lucratif réunissant 27 organisations sportives membres vouées à consolider le Mouvement paralympique. La vision du Comité paralympique canadien est de faire du Canada le meilleur pays paralympique au monde. Sa mission est de diriger le développement d’un système sportif paralympique durable au Canada pour permettre aux athlètes de monter sur le podium aux Jeux paralympiques. En soutenant les athlètes canadiens de haute performance ayant un handicap, et en faisant la promotion de leurs succès, le Comité paralympique canadien inspire tous les Canadiens ayant un handicap afin qu’ils s’impliquent dans le sport grâce aux programmes offerts par ses organisations membres. Pour de plus amples renseignements, visitez www.paralympique.ca.

 

À propos d’À nous le podium

 

À nous le podium est un organisme sans but lucratif qui détermine et priorise les stratégies d’investissement auprès des organismes nationaux de sport pour que le Canada remporte plus de médailles olympiques et paralympiques. À nous le podium peut compter sur le gouvernement du Canada comme son principal partenaire financier ainsi que sur le Comité olympique canadien, par la Fondation olympique canadienne, le Comité paralympique canadien et d’autres partenaires du sport de haute performance à travers le Canada.

 

À nous le podium a été créé en 2005 afin d’aider le Canada à terminer au premier rang du tableau des médailles aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et parmi les trois premiers rangs du tableau des médailles d’or aux Jeux paralympiques d’hiver de 2010. À nous le podium continue à soutenir le système sportif canadien de haute performance dans sa démarche pour aider un plus grand nombre d’athlètes et d’entraîneurs à remporter plus de médailles aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques à venir.

À propos de viaSport

 

viaSport British Columbia est un organisme sans but lucratif fondé en 2011 à la suite des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. Notre mandat consiste faire augmenter la notoriété, les possibilités et la participation dans le domaine du sport dans toute la province, à toutes les étapes de la vie et dans toutes les communautés.

En agissant comme chef de file de la mise en place d’un système sportif plus fort et efficace, nous attirons un plus grand nombre de familles dans l’aire de jeu, de partisans dans les gradins, d’athlètes sur le podium et de compétitions sportives dans la province.

 

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Bureau de presse du Comité olympique canadien :

 

Cherry Ye, gestionnaire de programme, Relations médiatiques

Tél. : 416 324-4123 / Cell. : 416 427-4341

Courriel : cye@olympique.ca

 

Ricky Landry, gestionnaire, Communications organisationnelles

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Courriel : AlysonGC@viasport.ca