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LA COUPE DU CANADA ENTAME SA 27E SAISON À BEAR MOUNTAIN

VICTORIA, CB, le 28 février 2017 – La 27e saison de la Coupe du Canada de vélo de montagne cross-country débutera le 4 mars prochain au centre de villégiature Bear Mountain situé à Victoria, CB. Cet événement a été le point de départ de beaucoup de professionnels et d’olympiens à travers les années.

Bear Mountain est situé au pied du Mont Finlayson et offre une vue exceptionnelle sur le port de Victoria, les montagnes Olympiques, le détroit de Géorgie ainsi que le détroit de Juan de Fuca. Le centre de villégiature Bear Mountain est d’ailleurs le centre d’entraînement officiel de l’équipe de vélo de montagne canadienne.

En plus des courses sanctionnées par l’UCI de niveau Élite et Junior pour hommes et femmes, la Coupe du Canada Bear Mountain offrira également des courses pour toutes les catégories d’âge, allant des enfants aux coureurs de catégorie Maître. Le parcours, d’un total de 5,97 kilomètres, débute avec une chaussée à une voie pour faire place à une longue descente parmi les arbres et les racines.

Cinq des olympiens ayant participé aux Jeux de Rio débuteront leur saison avec cet événement, notamment Catharine Pendrel (Clif Bar), Emily Batty (Trek Factory Racing), Raphaël Gagné (Cannondale-3Rox), Léandre Bouchard (BH SR Suntour KMC) et Geoff Kabush (Scott Sports-Maxxis), ainsi que le champion Élite Derek Zandstra (Cannondale-3Rox).

«Nous sommes heureux de débuter la saison des Coupes du Canada au centre de villégiature Bear Mountain pour une deuxième année consécutive. Les athlètes ont la chance de pouvoir courir sur un circuit à la fois plaisant et difficile et pourront profiter des installations de première qualité du centre Bear Mountain. Cet événement va mettre en vedette les meilleurs coureurs du pays, ainsi que plusieurs coureurs professionnels à travers le monde, qui débutent tous leur saison à la Coupe du Canada. Ce sera une fin de semaine remplie d’action et très amusante pour toute la communauté cycliste» a commenté Mathieu Boucher, directeur du développement de la performance chez Cyclisme Canada.

 

LE CHALLENGE DE L’OUEST RÉUNIT LES JEUNES ATHLÈTES AU VÉLODROME DE BURNABY

BURNABY, CB, le 27 février 2017 – Le lancement de la saison 2017 de piste canadienne s’est déroulé à travers deux nouveaux événements qui ciblent les coureurs en développement, à voir les Challenges de l’Est et de l’Ouest. Après le succès du Challenge de l’Est au Centre national de cyclisme de Mattamy à Milton, en Ontario, c’était au tour du Challenge de l’Ouest d’en mettre plein la vue. L’événement, qui avait lieu au vélodrome de Burnaby en Colombie-Britannique les 24 et 25 février derniers, a été créé en collaboration avec Cycling BC et Kelyn Akuna.

Ce sont près de 40 athlètes dans les catégories Moins de 15 ans, Moins de 17 ans et Junior qui ont participé aux différentes compétitions, dont la poursuite individuelle et par équipes, le sprint par équipes et le keirin. Du côté des départs groupés, la course scratch, la course aux points et la course par élimination étaient au programme. Les athlètes provenaient majoritairement de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et des États-Unis.

Les Challenges de l’Est et de l’Ouest ont été créés par Cyclisme Canada suite à une évaluation du système domestique de compétition au niveau de la piste. Parmi les recommandations, on retrouve la création d’événements ciblés vers les coureurs en développement pour leur offrir la chance de participer à une compétition du même calibre que les Championnats canadiens de piste présentés par Lexus. Ces événements permettront aux coureurs de se préparer en vue de la sélection pour les Championnats du Monde qui ont lieu pendant les Championnats canadiens.

L’événement à Burnaby comprenait des courses pour les athlètes des catégories Moins de 15 ans, Moins de 17 ans, Junior, Élite et Maître. Les spectateurs étaient invités à venir les deux soirs pour profiter des courses, du beer garden, des food trucks, du DJ et des activités familiales, incluant une course et du maquillage pour enfants.

«Nous opérons habituellement dans nos communautés plus isolées, donc c’est facile d’oublier l’importance de se rendre à de plus gros événements où nous sommes exposés à des nouvelles compétitions et des nouvelles idées. Voir le tout premier Challenge de l’Ouest prendre forme ce week-end m’a permis de réaliser ceci et j’ai été encouragé par la camaraderie qui régnait entre les coureurs de l’ouest du Canada et du Pacifique. Je suis très content de notre fin de semaine, qui confirme le potentiel de notre événement. J’ai hâte de le voir grandir au fil des années» a souligné l’organisateur, Kelyn Akuna.

Jessika Grand Bois, coordonnatrice piste chez Cyclisme Canada, a commenté «Nous sommes reconnaissants de pouvoir travailler avec des organisateurs comme Kelyn Akuna. Kelyn, avec le support de Cycling BC et d’un merveilleux groupe de bénévoles, a su faire de cette première édition un succès et c’est un événement que nous allons pouvoir reproduire dans le futur. Après avoir vu les courses des athlètes Moins de 17 ans et Junior aux Challenges de l’Est et de l’Ouest, nous avons très hâte de voir ce dont ils seront capables aux Championnats Canadiens Piste 2017 présentés par Lexus (Junior/U17/Para)

LE CANADA REMPORTE DEUX MÉDAILLES D’ARGENT LORS DE LA DERNIÈRE JOURNÉE DE LA COUPE DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

LOS ANGELES, le 27 février 2017 – Le Canada a terminé la dernière Coupe du Monde de cyclisme sur piste, qui se déroulait à Los Angeles, en récoltant deux médailles d’argent. Hugo Barrette des Iles de la Madeleine a terminé deuxième au keirin alors que Jasmin Duehring de Vancouver a remporté l’argent à la course scratch. Le Canada a clos cette dernière Coupe du Monde avec un total de quatre médailles – trois d’argent et une de bronze. Le pays se classe au deuxième rang pour le nombre le plus élevé de médailles remportées.

Barrette a terminé second à sa première course, puis troisième à sa deuxième course, ce qui lui a permis d’accéder à la finale. Le Canadien a pris les devants lors du dernier tour, mais il a été dépassé par le Colombien Fabian Zapata dans les derniers 100 mètres. Zapata avait également remporté le keirin à la Coupe du Monde précédente.

«J’avais de bonnes jambes aujourd’hui» a commenté Barrette, qui poursuit : «J’ai été patient. J’ai eu de la difficulté à Cali, mais j’ai appris à être patient et d’attendre au dernier moment, ce qui a été payant. Le nouveau format est frustrant pour moi, car j’étais habitué à l’ancien depuis maintenant 6 ans. J’ai l’impression de recommencer à zéro, mais ce n’est pas comme si je suis le seul dans cette situation, donc j’ai du travail à faire. C’est un bon début, mais je vais devoir travailler fort.»

Dans la course scratch féminine, Duehring et Tetyana Klimchenko de l’Ukraine ont été les seules coureuses à prendre un tour d’avance sur le peloton. C’est finalement l’Ukrainienne qui a remporté l’or puisque Duehring s’est fait coincé derrière une chute.

«Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre» a admis Duehring, qui participait à sa première Coupe du Monde de la saison. «Je ne savais pas quoi attendre de moi-même. Le focus est, comme toujours, la poursuite par équipes féminine et nous avons eu des bonnes courses [médaille de bronze]. Pour moi, la course scratch est une autre opportunité de courir et de prendre de l’expérience avant les Championnats du Monde. La fin a été un peu décevante car je ne prêtais pas assez attention à ce qui se passait autour de moi et je n’avais pas réalisé qu’une autre coureuse avait devancé le peloton. Malheureusement, j’ai été pris derrière une chute lors du dernier tour et je n’ai pas pu sprinter contre l’Ukrainienne.»

Du côté des autres compétitions, Laura Brown et Steph Roorda, toutes deux de Vancouver, ont terminé 7e au madison. Annie Foreman-Mackey de Kingston, ON, s’est classée en 8e position à la qualification de la poursuite individuelle féminine, ce qui ne lui a pas permis de se rendre plus loin. Kate O’Brien d’Edmonton, AB, s’est qualifiée 7e au sprint féminin et a remporté les huitièmes de finale avant de se faire battre par la médaillée de bronze, Anastasiia Voinova. O’Brien a terminé 7e au classement du week-end, et 12e au classement général, malgré le fait qu’elle a participé à seulement deux des quatre coupes du monde.

«C’était définitivement un bon week-end. C’était la première fois que les filles de la poursuite par équipes féminine participaient à une course ensemble cette année et elles ont tout de même remporté le bronze. Les vraies révélations ce week-end ont été Kate O’Brien et Amelia Walsh, qui ont terminé deuxième au sprint féminin, ainsi qu’Hugo Barrette qui a remporté l’argent au keirin. Ça augure bien pour les Championnats du Monde en avril» a commenté Jacques Landry, directeur haute performance chez Cyclisme Canada.

LE CANADA REMPORTE UNE MÉDAILLE D’ARGENT ET UNE DE BRONZE À LA COUPE DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE DE LOS ANGELES

LOS ANGELES, le 26 février 2017 – Le Canada a remporté deux médailles samedi, en ce second jour de la finale de la Coupe du Monde de cyclisme sur piste, disputée à Los Angeles. Notre formation de sprint féminin s’est emparée de la médaille d’argent, tandis que notre équipe de poursuite féminine a remporté la médaille de bronze.

Après s’être qualifié en quatrième position vendredi soir, le duo de sprinteuses canadiennes, composé de Kate O’Brien (Edmonton, AB) et d’Amelia Walsh (Ayr, ON) a pris le deuxième temps de la deuxième ronde samedi après-midi, ce qui le qualifiait pour la course pour l’attribution de la médaille d’or contre les championnes du monde Gazprom-Rusvelo en soirée. Les Canadiennes, qui participaient à leur première finale, ont réalisé un temps de 34,146 secondes, soit 0,311 seconde derrière l’équipe russe, ce qui leur conférait la médaille d’argent. Il s’agit de la première médaille de Coupe du Monde du Canada en sprint féminin. Les Canadiennes se sont classées à la huitième place du classement général de la Coupe du Monde, malgré n’avoir participé qu’à deux des quatre épreuves du circuit.

O’Brien est également parvenue à se qualifier pour le deuxième tour du keirin féminin, pour finalement se classer onzième. O’Brien termine à la treizième place du classement général de la Coupe du Monde, malgré n’avoir participé qu’à deux des quatre épreuves.

«Ça a été une journée très longue pour moi» a commenté O’Brien, qui poursuit : «J’ai eu quatre courses du keirin et deux de sprint, alors j’avais les jambes un peu fatiguées. Mais
Walshy nous a donné un bon élan [au sprint par équipes]. Plusieurs cartes ont joué en notre faveur, mais c’est un résultat super excitant et nous avons hâte aux prochaines courses.»

«Je trouve ça un peu irréel» a admis Walsh, qui vient à peine de faire la transition depuis le BMX. Elle enchaîne : «Il s’agit seulement de ma deuxième course sur piste, et pour être honnête, c’est un peu irréel de pouvoir monter sur le podium.»

Et du côté de la poursuite féminine par équipes, la formation canadienne composée de Laura Brown (Vancouver, CB), Jasmin Duehring (Vancouver, CB), Kirsti Lay (Montréal, QC) et Steph Roorda (Vancouver, CB) s’est qualifiée en troisième vendredi soir. Au tour suivant, elles ont pris la deuxième place derrière la Nouvelle-Zélande, alors que Annie Foreman-Mackey (Kingston, ON) a remplacé Lay, mais elles ont remporté la course pour l’attribution de la médaille de bronze face à l’Italie, dans un temps de quatre minutes et 25,487 secondes. Foreman-Mackey a remplacé Roorda dans la course pour cette médaille. Les Canadiennes se sont finalement classées à la cinquième place du classement général de la Coupe du Monde, malgré n’avoir participé qu’à deux des trois épreuves du circuit.

«La course s’est bien déroulée» a expliqué Brown, qui ajoute : «On n’a vraiment couru ensemble que cette semaine, alors décrocher la médaille de bronze est fantastique, et nous avons vraiment hâte de courir aux Championnats du Monde. Nous avons fait quelques essais en ce qui concerne l’ordre des coureuses dans l’alignement, et c’était amusant.»

Dans les autres épreuves, Hugo Barrette (Iles de la Madeleine, QC) s’est qualifié avec le onzième temps au sprint masculin, puis a remporté son seizième de finale, avant de s’incliner en huitième de finale devant l’éventuel médaillé de bronze, le Néo-Zélandais Sam Webster. Barrette a terminé à la 18e place du classement général de la Coupe du Monde, malgré n’avoir participé qu’à deux des quatre épreuves.

«Ça n’a pas été ma meilleure journée» a admis Barrette, qui poursuit : «Mais terminer dans les dix premiers n’est pas si mal, car je reviens de loin, n’ayant pas couru au cours des six derniers mois. J’ai comme objectif d’obtenir un excellent résultat à Hong Kong [aux Championnats du Monde]. C’est ça que je vise. J’ai prouvé que je peux être compétitif, même quand je ne suis pas dans ma meilleure forme.»

DEUX ÉQUIPES CANADIENNES SE QUALIFIENT AU DEUXIÈME TOUR DE LA COUPE DU MONDE

LOS ANGELES, le 25 février 2017 – Vendredi soir, deux équipes du Canada sont parvenues à se qualifier pour le prochain tour de compétition à la dernière Coupe du Monde qui se déroule présentement à Los Angeles, en Californie. L’équipe de sprint féminine s’est qualifiée en 4e position alors que l’équipe de poursuite par équipes féminine a terminé 3e.

L’équipe de sprint féminine composée de Kate O’Brien (Calgary, AB) et d’Amelia Walsh (Ayr, ON) s’est qualifiée quatrième avec un temps de 34.093 secondes. Les huit meilleures équipes se rendront au prochain tour, faisant en sorte que le Canada affrontera la Chine samedi.

«Je suis très satisfait des filles. Se qualifier quatrième, à quelques centièmes de secondes de la troisième place, c’est très bien. Si nous remportons le prochain tour nous nous battrons pour une place sur le podium» a commenté Erin Hartwell, entraîneur national de sprint.

Du côté des hommes, l’équipe masculine de sprint composée d’Hugo Barrette (Iles de la Madeleine, QC), de Stefan Ritter (Edmonton, AB) et de Patrice St-Louis Pivin (Sherbrooke, QC) a terminé dixième avec un temps de 45.541. L’équipe était à seulement trois dixièmes de secondes de se qualifier pour le prochain tour.

«Nous sommes une jeune équipe, donc nous avons beaucoup de hauts et de bas. Nous étions tous en forme mais je pense que nous aurions pu mieux faire au niveau technique. Nous avons eu une très bonne course la semaine dernière (à Cali) ce qui augure bien pour le futur, mais en ce moment nous avons toujours beaucoup de choses à apprendre» a mentionné Hugo Barrette.

Quant à l’équipe de poursuite par équipes féminine, qui était formée de Laura Brown (Vancouver, CB), Jasmin Duehring (Vancouver, CB), Kirsti Lay (Montréal, QC) et Steph Roorda (Vancouver, CB), elle a terminé troisième avec un temps de 4 :25.651 secondes. Le Canada a toujours une chance de remporter l’or, tout dépendant des résultats de l’équipe à la course de samedi contre la Nouvelle-Zélande.

«Nous ne savions pas à quoi nous attendre» a commenté Craig Griffin, entraîneur national de l’équipe féminine d’endurance, qui ajoute : «C’est la première fois que Kirsti et Jasmin participent à une compétition depuis Rio, donc on ne savait pas comment ça allait se passer. Nous nous sommes fait prendre en essayant de dépasser l’équipe de la Pologne dans le dernier kilomètre, mais nous avons encore le temps de nous améliorer avant d’affronter la Nouvelle-Zélande samedi.»

LE CANADA REMPORTE UNE MÉDAILLE DE BRONZE À LA COUPE DU MONDE DE CALI

CALI, le 20 février 2017 – Le Canada a terminé en force dimanche la troisième ronde de la Coupe du Monde de cyclisme sur piste disputée à Cali, en Colombie, en remportant la médaille de bronze de la poursuite par équipes féminine. Lors de cette dernière journée, notre équipe a également obtenu trois autres résultats parmi les dix premiers.

Après s’être qualifiée samedi en deuxième position, l’équipe canadienne de poursuite féminine par équipes a enregistré le troisième meilleur temps lors de la première course du dimanche, ce qui l’opposait à la France dans la course pour l’attribution de la médaille de bronze. La formation, composée de la médaillée de bronze de Rio, Laura Brown (Vancouver, CB), de Steph Roorda (Vancouver, CB), de Kinley Gibson (Edmonton, AB) et d’Ariane Bonhomme (Gatineau, QC), n’a été que quelques centièmes de secondes moins rapide que lors de leur ronde précédente, malgré les fortes rafales de vents soufflant dans le vélodrome à ciel ouvert.

«Ça a été une grosse journée, mais très excitante» a déclaré Bonhomme, qui ajoute : «Cela nous a pris plusieurs rondes pour trouver comment gérer la première partie de la course. Nous n’avions jamais couru ensemble en équipe. Kinley et moi avions déjà couru ensemble dans la formation de la relève NextGen, mais nous ne nous étions jamais entraînées avec Steph et Laura, alors nous avons amorcé les deux premières rondes un peu trop vite, si bien que nous n’avions plus tout à fait assez de réserves pour le dernier kilomètre. Mais nous l’avons eu parfaitement dans la dernière course.»

Du côté de la compétition de sprint masculin, Hugo Barrette (Iles de la Madeleine, QC) s’est qualifié avec le huitième temps, en 9,952 secondes, puis a remporté ses courses de seizièmes et de huitièmes de finales avant de s’incliner finalement devant le Russe Pavel Yakushevskiy en quart de finale. Yakushevskiy a poursuivi son parcours pour gagner la médaille de bronze de l’épreuve. Barrette a pris la sixième place du classement général.

«J’ai abordé cette épreuve après une dure journée hier, car le nouveau format du keirin m’a pris beaucoup d’énergie» a analysé Barrette, qui poursuit : «Mais j’ai tout de même réussi à terminer sixième, alors sans le keirin, qui sait ce que j’aurais pu faire? Je suis un peu rouillé, il y a six mois que je n’ai pas couru à ce niveau. Je n’ai pas très bien géré mes jambes pendant cette compétition, alors je me vois bien gagner cette épreuve dans le futur.»

Kate O’Brien (Edmonton, AB), qui avait pris la cinquième place du sprint féminin, a enchaîné avec une huitième position au classement général du keirin féminin. Après avoir manqué sa qualification au premier tour, elle a remporté le repêchage pour passer au second tour, avant de se classer deuxième de la course pour les 7e à 12e places.

«Je ne savais pas trop à quoi m’attendre» a déclaré O’Brien, qui ajoute : «J’ai couru le keirin aux Jeux olympiques et aux Championnats du Monde, mais jamais à une épreuve de la Coupe du Monde. Je ne peux pas me plaindre. Il s’agit de ma première compétition [depuis les Jeux olympiques] et je me suis classée dans les dix premières à toutes mes épreuves.»

Stefan Ritter (Edmonton, AB) a pris la huitième place du classement général du contre-la-montre masculin sur 1 000 mètres. Ritter, qui vient juste d’arriver dans les rangs élite, était champion du monde junior de la spécialité l’an dernier, et il détient le record du monde junior sur la distance. Il fait maintenant partie du groupe d’élite.

«C’était très excitant, mais aussi très stressant» a admis Ritter, qui enchaîne : «Mon principal objectif était de me qualifier parmi les huit premiers pour faire la finale. Et je l’ai atteint. En finale, je n’ai pas été aussi bon que je pensais, ou que je souhaitais, mais je ne peux vraiment pas me plaindre d’un résultat parmi les huit premiers à ma première Coupe du Monde!»

La dernière athlète canadienne en piste de la journée était Ariane Bonhomme, membre de notre équipe de poursuite féminine par équipes, qui a abordé la course aux points à peine 30 minutes après la finale de la poursuite par équipes. Bonhomme, qui participait à sa première course aux points en Coupe du monde, a été agressive dans la première partie de la course, avant de faiblir un peu pour finalement terminer 15e de l’épreuve.

Lors de ces trois jours de compétition de Coupe du Monde, le Canada a récolté une médaille de bronze et neuf places parmi les dix premiers des diverses épreuves.

 

LE CANADA SE QUALIFIE À LA DEUXIÈME PLACE À LA POURSUITE FÉMININE PAR ÉQUIPES

CALI, le 18 février 2017 – Équipe Canada a obtenu des résultats mitigés lors de la deuxième journée de la Coupe du Monde de cyclisme sur piste qui se déroule à Cali, en Colombie. Notre équipe féminine de poursuite par équipes s’est qualifiée en deuxième position, ce qui la place en lice pour l’obtention d’une médaille dimanche. Mais Kate O’Brien n’a pu franchir l’étape des quarts de finale du sprint féminin, et Hugo Barrette a été éliminé au premier tour du keirin masculin. De son côté, Steph Roorda devait participer à la course scratch féminine, mais elle a préféré se réserver pour la poursuite par équipes.

Le Canada a inscrit un mélange de vétérans et de coureuses en développement pour cette épreuve de poursuite par équipes. La médaillée de bronze de Rio, Laura Brown (Vancouver, CB) et Steph Roorda (Vancouver, CB) seront épaulées par deux membres de la relève NextGen, à savoir Kinley Gibson (Edmonton, AB) et Ariane Bonhomme (Gatineau, QC). Notre formation s’est qualifiée dans un temps de quatre minutes et 25,705 secondes, soit 0,635 seconde seulement derrière l’Italie. Dimanche, une autre ronde de course va déterminer qui va courir pour les médailles.

«La course d’Équipe Canada en qualifications a constitué un solide début pour la compétition de poursuite par équipes» a expliqué Craig Griffin, entraîneur national du programme d’endurance de piste féminin. Il a ajouté : «Nous avons obtenu un résultat proche de nos attentes, malgré deux petites fautes. Par conséquent, nous devrions pouvoir améliorer notre temps plus tard dans la compétition. Je suis très satisfait de la contribution d’Ariane et Kinley à cette course. Même si elles sont relativement néophytes à ce niveau de compétition, elles ont couru comme des poursuiteuses chevronnées. Cela atteste bien de la qualité du travail effectué dans le cadre de notre programme de la relève NextGen. Nous allons affronter l’Australie au prochain tour, et cela ne sera pas facile! Mais ça ne l’a jamais été! Il s’agit de coureuses coriaces et expérimentées, alors nous allons nous concentrer sur une course à la fois!»

Dans la compétition de sprint féminin individuel, O’Brien (Edmonton, AB) s’est qualifiée en réalisant le quatrième temps, soit 11,024 secondes, à moins d’un millième de seconde de la troisième place. Puis elle a remporté son huitième de finale contre la Colombienne Juliana Gaviria, mais elle s’est inclinée par la suite en deux manches devant la Russe Daira Shmeleva en quart de finale. O’Brien a donc terminé la compétition à la cinquième place du classement général.

«Je ne savais pas à quoi m’attendre aujourd’hui» a admis O’Brien, qui n’a participé à aucune compétition internationale depuis les Jeux olympiques il y a six mois. Elle précise : «On espère toujours faire mieux, mais j’ai trouvé que la piste de Cali était pleine de défis. Cependant, j’ai été plus rapide de trois dixièmes de seconde [en qualifications] par rapport à mon temps de l’année dernière, alors je ne peux pas me plaindre. En ce qui concerne la première course [en quart de finale], on peut dire que je me suis plantée! Je l’ai perdue de vue [Shmeleva] et elle a pris la position de tête. Et dans la deuxième manche, j’ai fait ce que je voulais faire, mais elle a tout simplement gagné. Ça arrive. Parfois on se fait battre!»

Hugo Barrette, des Iles de la Madeleine, au Québec, s’est classé troisième de sa première série du keirin, soit à une place de la qualification pour le tour suivant. Et dans sa série de repêchage, il a également pris la troisième place, ce qui l’éliminait de la compétition.

Barrette a admis qu’il n’avait pas très bien fait dans ce nouveau format du keirin, où la distance parcourue par les coureurs derrière la moto est beaucoup plus longue. «Selon moi, ce n’est plus du keirin» s’est plaint Barrette, qui ajoute : «Ils ont complètement changé cette épreuve, et elle ne me convient plus du tout. C’est triste à dire parce que j’avais obtenu de bons résultats au keirin [précédemment]. Mais de toutes façons, j’allais me concentrer sur le sprint pour Tokyo [les Jeux olympiques de 2020]. Je vais participer au keirin jusqu’à la fin de la saison, mais ce sera tout.»

«Maintenant, c’est un mélange de sprint et d’endurance. Ce [style] de course ne me convient plus maintenant. Je pourrais m’y consacrer, mais c’est tellement spécialisé que cela me forcerait à abandonner le sprint par équipes et le sprint, et il n’en est pas question!»

LE CANADA DÉBUTE LA COUPE DU MONDE À CALI AVEC PLUSIEURS PERFORMANCES PARMI LE TOP 10

CALI, le 18 février 2017 – Équipe Canada a terminé avec trois performances se classant dans le top 10 lors de la première journée de la Coupe du Monde à Cali, en Colombie.

L’équipe de sprint féminine, composée de Kate O’Brien (de Calgary, Alberta) et d’Amelia Walsh (de Ayr, Ontario) a terminé avec une septième position. L’athlète de BMX Amelia Walsh en était à sa première compétition internationale, après seulement neuf semaines dans le programme de piste.

«Je ne savais pas si ça allait bien fonctionner. C’était nouveau pour moi d’être deuxième, donc c’était bien de pouvoir le tester avec Walsh. C’est un peu terrifiant d’être la plus ancienne maintenant, mais je dois continuer à donner mon 100% et accepter ce rôle» a avoué O’Brien.

Du côté du sprint chez les hommes, l’olympien Hugo Barrette (des îles de la Madeleine) était accompagné de Stefan Ritter (d’Edmonton, Alberta) et de Patrice St-Louis Pivin (de Sherbrooke, Québec), qui en étaient à leur première participation à une coupe du monde. Le trio a réussi à terminer 9e et Barrette a eu le temps le plus rapide lors des qualifications.

«Ça faisait longtemps que je n’avais pas participé à une compétition donc j’étais assez nerveux. C’était une nouvelle équipe mais nous avons bien réussi avec un temps de 44 secondes, ce qui est génial pour le Canada. Si on se compare aux meilleurs au monde nous étions 9e et bien entendu on voulait se rendre plus loin, mais je suis vraiment satisfait du progrès que nous avons fait cette saison, surtout si on considère que notre équipe a été formée il y a seulement 4 mois. J’ai senti que j’ai été vite et j’ai eu le meilleur deuxième tour de tous les coureurs» a commenté Barrette.

Dans les compétitions individuelles, Stephanie Roorda (de Vancouver, CB) a terminé en force en prenant la 8e position dans l’épreuve omnium. Dans l’épreuve de course aux points, Roorda a remporté deux sprints intermédiaires, ce qui a amélioré son classement.

«Dans la course finale, je sentais que je n’avais plus rien à perdre puisque j’étais si loin derrière au niveau des points. Physiquement, je ne me sentais pas à mon meilleur car j’ai eu une grippe la semaine dernière. Je voulais simplement finir l’omnium sur une bonne note et me préparer pour la poursuite par équipes.»

PIERRE LAFONTAINE – UNE ENTREVUE AVEC LE PDG DE CYCLISME CANADA

Le 1er janvier dernier, Pierre Lafontaine a succédé à Greg Mathieu en devenant le nouveau PDG de Cyclisme Canada. Pendant ses huit ans au sein de l’organisation, Mathieu a permis au programme de haute performance de grossir considérablement, particulièrement au niveau de la piste qui est maintenant centralisé au vélodrome de Milton, ainsi que le vélo de montagne qui a un centre à Victoria. Le Canada a d’ailleurs remporté deux médailles aux Jeux olympiques en 2016 et 9 médailles aux Paralympiques sous sa direction.

Lafontaine fait le saut dans le monde du vélo après avoir travaillé en ski de fond et en natation. «J’ai débuté dans le monde de la natation dans les années 70 en enseignant dans un club de natation à Pointe Claire pendant l’université. J’étais également impliqué dans un programme pour les personnes handicapées au club, où nous offrions des cours aux personnes atteintes de trisomie et d’autisme.»

Suite à cette expérience, Lafontaine a continué à gravir les échelons en acceptant un poste d’entraîneur adjoint à l’Université de Calgary. Pendant ses 4 années en poste, ils sont devenus le meilleur club au Canada, ce qui lui a permis de travailler avec des entraîneurs olympiques et de gérer les projets de l’équipe nationale. En 1988, Lafontaine est déménagé à Phoenix, en Arizona, pour se joindre au Club de natation de Phoenix.

«En 2000, nous étions rendus à 12 jeunes sur l’équipe olympique et 8 médailles aux Olympiques (3 or, 3 argent, 2 bronze). C’est alors que je me suis fait approcher par la Fédération de natation australienne pour devenir entraîneur adjoint. En 2001, l’entraîneur-chef est parti et j’ai hérité de son poste.»

Lafontaine est resté en Australie jusqu’en 2005 lorsqu’il a été recruté par Natation Canada pour devenir le PDG et entraîneur-chef avec comme rôle principal de réorganiser le programme qui n’avait pas remporté de médailles aux Jeux de 2004. Pendant ses années en poste, le Canada a gagné une médaille aux Olympiques de 2008, trois en 2012 ainsi que six à Rio l’année dernière. En cumulant les trois Jeux Paralympiques, cette discipline a remporté un impressionnant lot de 47 médailles.

«Quand je suis arrivé en 2005, j’ai reconfiguré le plan pour les dix années à venir. Toutefois, après les Jeux de 2012, je sentais que j’étais prêt à tourner la page sur la natation après 40 ans de carrière dans ce sport. J’ai travaillé pendant un moment à développer le système de sport universitaire, puis je me suis fait offrir le poste de PDG de Ski de Fond Canada.»

Toutefois, Lafontaine a trouvé que le fait d’être basé à Canmore, en Alberta, alors que sa famille se trouvait à Ottawa était difficile, donc il était très heureux de se voir offrir un poste chez Cyclisme Canada.

«Je sens que le cyclisme au Canada est un sport qui grandit sans cesse, et c’est un sport inclusif. En plus, les bureaux chefs sont situés à Ottawa, donc j’ai l’impression que les étoiles se sont alignés pour que je revienne ici travailler au sein de Cyclisme Canada.»

«J’ai deux rôles ici. Le premier est de supporter nos programmes haute performance et de déterminer ce que nous devons faire pour devenir les meilleurs au monde. Mon autre rôle est de m’assurer que plus de personnes utilisent des vélos pour que puissions véritablement représenter le cyclisme au Canada.»

Selon lui «il y a quatre sports au Canada qui devraient être les sports de base. Le premier est la natation, car le fait de savoir nager augmente les possibilités. Le vélo en est un autre, car cela permet aux enfants d’avoir leur propre indépendance et de pouvoir se rendre à plusieurs endroits par eux-mêmes. Du côté des sports d’été, ce sont les deux plus importants, puis le patin et le ski pour l’hiver.»

«Je suis content de pouvoir aider avec les programmes nationaux. Je viens d’un milieu de haute performance, mais mon but ultime est de m’assurer que les canadiens bougent et qu’ils soient fiers de ce qu’on accomplit en cyclisme. Oui, nous sommes dans le domaine du vélo, mais on est aussi axé sur les gens et on veut bâtir des leaders et des ambassadeurs du Canada.»

Outre le volet haute performance, Lafontaine croit que Cyclisme Canada doit miser sur le développement d’un autre volet très important. «Comment est-ce qu’on peut augmenter le nombre de jeunes qui font du vélo? Qu-est-ce qu’on peut faire du côté de la sécurité routière? Je pense qu’on a un rôle à jouer dans ce secteur.»

En termes de haute performance, Lafontaine est bien conscient que la piste compte pour 10 des 18 compétitions olympiques en cyclisme. Toutefois, il croit que «le cyclisme sur route est partout dans le monde. Je ne parle pas seulement de courses comme le Tour de France et les GPCQM, mais également de cyclosportives et de balades organisées. Nous voulons miser sur le côté accessible du vélo de route dans les années à venir.»

Bien évidemment, ce n’est pas quelque chose que l’organisation peut accomplir seule. «Notre rôle est de réunir toutes les associations provinciales, les clubs et les cyclistes. Je sens que mon rôle dans les prochaines années sera d’inclure ces personnes pour accroître notre performance. Je ne veux pas réinventer la roue, je veux seulement qu’on redevienne comme une famille.»

«On met présentement en œuvre notre plan stratégique 2020, et comme je l’ai mentionné aux employés, les athlètes de 2024 et 2028 sont déjà sur des vélos, donc on doit déjà commencer à les préparer.»

CYCLISME CANADA ANNONCE LES 5 ATHLÈTES QUI PARTICIPERONT AUX CHAMPIONNATS DU MONDE DE PARACYCLISME SUR PISTE

OTTAWA, le 15 février 2017 – C’est avec plaisir que Cyclisme Canada dévoile les cinq athlètes qui se rendront à Los Angeles du 2 au 5 mars prochain afin de participer aux Championnats du Monde de paracyclisme sur piste.

L’équipe canadienne sera composée de cinq coureurs, dont trois membres de l’équipe paralympique de Rio 2016, ainsi que deux nouvelles recrues qui en sont à leurs premiers Championnats du Monde.

L’équipe sera menée par Tristen Chernove (de Cranbrook, CB), triple médaillé aux Jeux paralympiques (or, argent et bronze), qui a de fortes chances de remporter une médaille dans chacune des trois compétitions pour lesquelles il est inscrit : 1000m contre-la-montre, poursuite individuelle et course scratch. Ross Wilson (de Sherwood Park, AB), qui a récolté deux médailles d’argent à Rio, sera à ses côtés pour le 1000m contre-la-montre et la poursuite individuelle. Pour sa part, la médaillée de bronze aux Jeux de 2012 Marie-Claude Molnar (de St-Hubert, QC) participera au 1000m contre-la-montre, à la poursuite individuelle et la course scratch.

Les trois vétérans seront accompagnés de deux recrues, soit Lachlan Hotchkiss de Surrey, CB et de Lianne Gibson de Toronto. Ce sera leur première participation à un événement d’envergure international et ils participeront tous deux à plusieurs compétitions une fois que leur catégorie sera confirmée.

«Ce sera le premier événement auquel on participe depuis les Jeux paralympiques. On ne peut pas s’attendre à ce que nous athlètes soient prêts à 100% vu la longue transition depuis les Jeux et le fait que nous avons seulement eu sept semaines pour nous préparer. Toutefois, on s’attend à de bonnes performances et cet événement va nous permettre d’établir des bases pour les quatre prochaines années» a commenté l’entraîneur-chef paracyclisme, Sébastien Travers.

Tristen Chernove – Cranbrook, CB [C2 – 1000m contre-la-montre, poursuite individuelle et course scratch]
Lianne Gibson – Toronto, Ontario [C5 (à confirmer) – 1000m contre-la-montre, poursuite individuelle et course scratch]
Lachlan Hotchkiss – Surrey, CB [C3 (à confirmer) – 500m contre-la-montre, poursuite individuelle et course scratch]
Marie-Claude Molnar – St-Hubert, Québec [C4 – 500m contre-la-montre, poursuite individuelle et course scratch]
Ross Wilson – Sherwood Park, Alberta [C1 – 1000m contre-la-montre et poursuite individuelle]