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DÉCLARATION DE CYCLISME CANADA

Le 29 avril 2017 – Cyclisme Canada a pris connaissance qu’un article à été publié dans les médias aujourd’hui concernant les résultats des tests antidopage du cycliste David Drouin. Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) gère présentement ce dossier et nous sommes en communication avec eux. Les détails de ce dossier vont demeurer confidentiels jusqu’à ce que le CCES prenne une décision finale et publique. Cyclisme Canada ne fera pas d’autres commentaires pour le moment.

JENNINGS QUITTE CYCLISME CANADA POUR L’AUSTRALIE

OTTAWA, le 19 avril 2017 – Après près de deux ans au sein de Cyclisme Canada à former les futurs espoirs féminins du programme d’endurance sur piste, Cameron Jennings a fait le choix de retourner en Australie.

À partir du 1er mai, Jennings portera officiellement l’or et le vert, emblème de l’Australie, puisqu’il agira à titre d’entraîneur adjoint pour le programme de paracyclisme.

«Je suis très excité par ce nouveau défi et cette opportunité incroyable avec Cyclisme Australie et j’ai hâte de retourner à la maison afin d’être plus près de ma famille. Toutefois, c’est avec le cœur gros que je quitte cette organisation, mes collègues et un groupe d’athlètes fantastiques. J’espère avoir eu un impact positif sur les athlètes que j’ai côtoyé pendant mes cinq années au Canada. Je souhaite beaucoup de succès aux filles du programme, ainsi que tous les autres athlètes avec qui j’ai eu la chance de travailler et j’espère que le programme de piste féminin NextGen va continuer à grandir» a commenté Jennings.

En tant qu’entraîneur du programme d’endurance sur piste féminin, Jennings avait pour rôle de bâtir le programme NextGen et s’assurer qu’il y avait un flux constant d’athlètes provenant de clubs et de programmes provinciaux pour participer au projet.

«Nous remercions Cam pour les années qu’il a dévoué à Cyclisme Canada et les contributions qu’il a apporté aux programmes haute performance» a souligné Jacques Landry, Directeur technique national et entraîneur en chef chez Cyclisme Canada.  Il poursuit : «Je suis réconforté en sachant qu’il sera capable de continuer à grandir en tant qu’entraîneur dans un environnement qui est mieux adapté à lui et à sa réalité familiale. Je lui souhaite du succès, mais pas trop» plaisante Landry.

Cyclisme Canada sera à la recherche d’une nouvelle personne pour combler ce poste dans les prochaines semaines.

UNE SIXIÈME PLACE POUR DUEHRING LORS DE LA DERNIÈRE JOURNÉE DES CHAMPIONNATS DU MONDE PISTE

HONG KONG, le 16 avril 2017 – Jasmin Duehring a bouclé la dernière journée des Championnats du Monde piste 2017 en terminant avec le meilleur résultat de la journée. Celle-ci a pris la sixième position à la course aux points après avoir brièvement mené.

Duehring a récolté plusieurs points pendant les 40 premiers tours, ce qui la mettait en tête, avant de se faire rattraper par Elinor Barker de la Grande-Bretagne et Sarah Hammer des États-Unis, qui ont pris une tour d’avance sur le peloton principal. Duehring a continué à être agressive, mais s’est finalement classée sixième après 100 tours.

«Je suis venue ici pour gagner, je ne vais pas prétendre le contraire. Je pense que je menais la course à un certain point, mais c’était une course difficile et je n’ai pas pris les bonnes décisions. J’ai manqué le groupe qui a pris un tour d’avance, et il était trop tard rendu là. Je suis définitivement déçue, mais j’essaye de relativiser. J’ai fait deux cycles olympiques complets sans prendre de pause, donc mon but était de prendre du recul, de me marier et de terminer mes études» a commenté Duehring.

Du côté des autres compétitions, Kate O’Brien n’a pas réussi à se qualifier pour le prochain tour du keirin, alors que Stefan Ritter a terminé 13e dans le 1000m contre-la-montre. Ritter, qui en est à sa première participation aux Championnats du Monde et qui vient de se joindre aux rangs élite, a battu son record personnel.

«C’est vrai que c’est la première fois que nous n’avons pas remporté de médailles depuis 2012» a souligné Jacques Landry, Directeur technique national et entraîneur en chef chez Cyclisme Canada, qui poursuit : «Nous avons adopté une approche différente en donnant plus de liberté à nos coureurs pour qu’ils se remettent de Rio. Certains athlètes n’étaient pas 100% prêts pour ces championnats car on voulait leur permettre de se reposer. On va devoir mettre les bouchées doubles pour Tokyo, mais on a beaucoup de temps devant nous et nous ne sommes pas inquiets.»

«On doit aussi regarder certaines performances, surtout de la part des sprinteurs. Ils ont battu plusieurs de leurs records personnels, dont l’équipe de sprint par équipes féminine qui a terminé cinquième, ce qui représente notre meilleur résultat à vie dans cette épreuve. On progresse continuellement. Certains de ces résultats étaient anticipés, mais on doit aussi avouer que nous avons eu beaucoup de malchance avec l’accident de l’équipe de poursuite par équipes masculine, puis Steph Roorda lors de l’omnium. Ce sont des facteurs hors de notre contrôle qui arrivent malheureusement.»

LE CANADA TERMINE SIXIÈME À LA POURSUITE PAR ÉQUIPES FÉMININE

HONG KONG, le 13 avril 2017 – L’équipe de poursuite par équipes féminine a terminé sixième jeudi lors de la deuxième journée des Championnats du Monde piste à Hong Kong. Ce fut un résultat décevant pour l’équipe qui, depuis 2012, avait toujours terminé sur le podium aux Championnats du monde en plus de remporter deux médailles de bronze aux Jeux olympiques.

Mercredi, l’équipe s’était qualifiée en troisième position et était toujours en lice pour la médaille d’or. Toutefois, les athlètes ont terminé avec le sixième meilleur temps sur un total de huit équipes, ce qui n’était pas assez rapide pour leur permettre d’avancer à la finale. La Grande-Bretagne, qui a remporté l’or aux Olympiques, ne s’est également pas qualifié.

L’équipe composée de Laura Brown, Jasmin Duehring, Annie Foreman-Mackey et Kirsti Lay a débuté la course de 4000 mètres en force en prenant de l’avance sur l’Australie pendant les premiers 3250 mètres, avant de ralentir lors des trois derniers tours. L’Australie a finalement remporté l’argent, derrière l’équipe des États-Unis.

«Je ne peux pas dire que je suis complètement surpris. La compétition est si féroce ici qu’on savait que ça allait être difficile. Les filles ont donné leur 100% et c’est tout ce que je peux demander en tant qu’entraîneur. Nous n’avons pas eu le même temps de préparation que d’habitude, donc on savait que nous ne serions pas au sommet de notre forme» a souligné Craig Griffin, entraîneur du programme d’endurance féminin.

«Plus le sport se développe et plus le niveau de compétition augmente, ce qui est génial pour le sport et le cyclisme féminin en général. Je suis content de voir que c’est plus difficile, mais ça veut aussi dire qu’on ne peut pas s’attendre à toujours terminer sur le podium. C’est un retour à la réalité pour nous et nous allons voir qui est prêt à faire quoi au cours des trois prochaines années.»

Dans les autres compétitions, Kate O’Brien s’est qualifiée 14e dans le sprint féminin 200 mètres avec un temps de 11.106 secondes. Elle a remporté sa première course contre Shanne Braspennincx des Pays-Bas, mais s’est fait battre par la championne allemande Kristina Vogel lors de la deuxième vague. Quant à lui, Hugo Barrette ne s’est pas rendu plus loin que la première vague du keirin.

«Les Championnats du Monde sont parfois étranges» a commenté Erin Hartwell, entraîneur sprint, qui poursuit : «L’épreuve de sprint par équipes (hier, où les filles ont terminé 5e et les hommes 15e) a pris beaucoup d’énergie, donc les athlètes étaient moins en forme aujourd’hui. Nous avons encore du travail à faire avec Hugo pour l’habituer au nouveau format du keirin.»

«Kate est un peu malade, donc on essaye de gérer cela. Nous avons deux jours devant nous avant le keirin féminin. Elle n’était pas au sommet de sa forme aujourd’hui et sa performance en a souffert. Ce sera toujours difficile de courir contre des athlètes comme Vogel. Le côté positif est le fait que Kate s’améliore à chaque course.»

LES NOMINATIONS POUR LE TEMPLE DE LA RENOMMÉE DU CYCLISME CANADIEN SONT OUVERTES

OTTAWA, le 12 avril 2017 – Fondé en 2015, le Temple de la renommée du cyclisme canadien souligne les exploits et contributions grandioses qui ont été apportés au cyclisme canadien à travers les années. Deux catégories de membres existent : les athlètes et les bâtisseurs. À ce jour, seize différentes personnes ont été intronisées au Temple de la renommée, notamment quatorze athlètes et deux bâtisseurs.

Cette année, le comité de sélection invite la communauté cycliste à nominer des candidats qui ont marqué le cyclisme d’une manière significative. Les membres intronisés seront annoncés lors du lunch annuel d’intronisation du Temple de la renommée du cyclisme canadien, qui aura lieu le 1er octobre prochain. Cet événement aura lieu conjointement avec la très populaire «Legends ride» présentée par Lexus qui aura lieu le matin même.

Les formulaires de nomination doivent être complétés et soumis au plus tard le 26 mai 2017. Les personnes sélectionnées seront contactées avant le 12 juin. Les autres nominations seront conservées et reconsidérées les années suivantes pour un maximum de trois ans.

L’ÉQUIPE DE SPRINT PAR ÉQUIPES FÉMININE TERMINE 5E AUX CHAMPIONNATS DU MONDE PISTE

HONG KONG, le 12 avril 2017 – Les athlètes canadiennes ont eu de très bons résultats lors de cette première journée des Championnats du Monde piste à Hong Kong. L’équipe de sprint par équipes a terminé 5e, l’équipe de poursuite par équipes s’est qualifié en troisième position et Jasmin Duehring a pris la sixième position à la course scratch.

L’équipe de sprint composée de Kate O’Brien et Amelia Walsh a connu une excellente première saison en remportant une médaille d’argent lors de la dernière Coupe du Monde et en prenant une cinquième place aujourd’hui, à seulement une position de se rendre à la ronde finale. C’est finalement la Russie qui a remporté les honneurs, suivi de l’Australie et de l’Allemagne.

«Je suis vraiment content. J’avais projeté qu’on terminerait entre la sixième et la huitième position, donc une cinquième place est vraiment le meilleur résultat qu’on aurait pu espérer. Nous étions initialement septièmes, mais notre victoire contre l’Espagne nous a permis de nous classer cinquièmes, ce qui était une grosse course pour nous. Les filles ont eu une très bonne journée» a commenté Erin Hartwell, entraîneur de sprint.

Dans la course scratch, qui était d’un total de 10 kilomètres, Duehring est partie en échappée avec deux autres coureuses, pour finalement être six à prendre un tour d’avance sur le peloton principal. Duehring a continué à attaquer, mais elle a finalement pris du retard avec seulement trois tours à faire. L’italienne Rachele Barbieri a remporté l’or, avec Elinor Barker de la Grande-Bretagne et Jolien D’Hoore de la Belgique non loin derrière.

«Ma préparation a été différente cette année, car je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. La course scratch est une de ces courses où tout peut arriver. Je suis heureuse d’avoir bien lu la course et d’avoir fait partie de l’échappée, mais malheureusement les autres athlètes étaient très fortes et nous avons rattrapé le peloton trop tard dans la course pour pouvoir faire quoi que ce soit» a expliqué Duehring.

Du côté de la poursuite par équipes, l’équipe composée de Laura Brown, Jasmin Duehring, Annie Foreman-Mackey et Steph Roorda s’est qualifié avec le troisième meilleur temps, derrière les États-Unis et l’Australie. Le Canada affrontera l’Australie jeudi dans une course qui déterminera l’équipe qui se rendra en finale pour la médaille d’or.

«Je suis satisfait de notre performance aujourd’hui» a souligné Craig Griffin, entraîneur du programme d’endurance féminin, qui poursuit: «Nous avons fait quelques erreurs dans le milieu de la course. Nous pouvons éliminer ces erreurs et obtenir un meilleur temps. Nous avons cinq bonnes athlètes, donc nous pouvons apporter quelques changements pour le prochain tour afin de faire la meilleure course possible contre l’Australie, et espérons-le, se rendre en finale.»

Chez les hommes, les athlètes canadiens ont participé à la poursuite par équipes et au sprint par équipes. L’équipe de sprint par équipes, composée d’Hugo Barrette, Stefan Ritter et Patrice St-Louis Pivin se sont classés 15e et c’est finalement la Nouvelle-Zélande qui a remporté encore une fois le titre. L’équipe de poursuite par équipes formé d’Aidan Caves, Adam Jamieson, Jay Lamoureux et Bayley Simpson a malheureusement chuté avec deux tours à faire et n’a pas pu terminer la course. Caves s’est cassé la clavicule et ne pourra donc pas participer à l’omnium prévu pour samedi.

«Ce fut un après-midi très difficile pour l’équipe. Nous avions mis la préparation nécessaire et les gars sont plus en forme que jamais. Les Néo-Zélandais (adversaires du Canada lors des qualifications) roulaient à vive allure et ils nous ont dépassé, puis la roue d’un de leurs coureurs à accroché notre premier coureur et le groupe entier est tombé. Nous n’allons pas nous attarder sur la course d’aujourd’hui, car nous avons eu une saison fantastique et nous avons décroché une médaille à la deuxième Coupe du Monde. On sait qu’on s’en va dans la bonne direction, mais il y a des jours comme ça qui nous rendent plus humbles» a admis Ian Melvin, entraîneur d’endurance piste chez les hommes.

LE PROGRAMME CANADIEN DE SPRINT : CE N’EST QU’UN DÉBUT

Le programme canadien de sprint sur piste a fait beaucoup de chemin en peu de temps. En 2012, lors des Jeux de Londres, le Canada a eu de la difficulté à qualifier deux coureurs, alors que cinq coureurs se sont qualifiés pour les Championnats du Monde piste qui se dérouleront cette semaine à Hong Kong. L’équipe canadienne de sprint comptera deux femmes et trois hommes, qui participeront dans un total de sept épreuves.

Le programme a véritablement décollé en 2012 lorsque le double médaillé olympique Erin Hartwell a été engagé comme entraîneur à temps plein pour le programme de sprint. Depuis, trois athlètes canadiens se sont qualifiés pour les Jeux de Rio et le programme a récolté plusieurs médailles aux diverses coupes du monde, dont une d’argent et une de bronze lors de la Coupe du Monde de Los Angeles.

«C’était essentiel de développer un programme de sprint. J’ai été engagé en décembre 2013 alors que la prochaine coupe du monde était seulement un mois plus tard. À ce moment, nous n’avions que deux athlètes dans le programme : Hugo Barrette et Joe Veloce. Il n’y avait pas de véritable programme en place et nous n’avions pas de femmes qui couraient au niveau international puisque Monique Sullivan avait pris sa retraite et Kate O’Brien n’avait pas encore été découverte. C’était un gros défi à relever» explique Hartwell.

«Quand j’ai été engagé, le plan était de se concentrer sur les Jeux de Tokyo. Nous avions un programme de développement, donc on allait peut être réussir à qualifier un coureur à Rio, mais ce n’était pas notre objectif ultime. Cependant, nous avons repéré de nouveaux talents suite aux camps de recrutement Pédaler pour Gagner en 2014, tels qu’Evan Carey et Kate, puis Monique a décidé de revenir. On avait finalement tous les atouts pour créer une équipe. Nous n’avions pas encore accès au vélodrome de Milton, qui a été bâti en janvier 2015, mais c’est à ce moment que ma mentalité a changé et que j’ai voulu voir où nous pouvions nous rendre avant Rio.»

«C’était un gros contrat, car la période de qualification avait déjà débuté. Nous avons accompli beaucoup en très peu de temps avec une petite équipe. Le programme était complet avec deux femmes et trois hommes et je suis très fier de ce que nous avons accompli en ce court laps de temps. Nous sommes parvenus à qualifier trois athlètes aux Jeux olympiques (2 femmes, 1 homme), sans toutefois se qualifier pour le sprint par équipes, en partie à cause de l’accident à Hugo à Cali (Colombie, à la Coupe du Monde en 2015).

En ce début de cycle olympique, Hartwell est d’avis que le programme de sprint est dans une bonne position.

«Milton a grandement aidé et maintenant nous pouvons débuter un nouveau cycle olympique. Quand j’ai commencé, nous avions seulement deux ans pour former une équipe et essayer de se rendre aux Olympiques. Avec quatre années devant nous, nous avons beaucoup plus de temps pour nous préparer, ce qui est une opportunité incroyable.»

Le programme a dû s’adapter à plusieurs changements, tels que la retraite de Joe et la pause de Monique.

«Nous sommes dans une bonne position, nous avons des vétérans qui reviennent et Kate est maintenant une vétérane. Hugo n’a jamais été aussi en forme (il a remporté une médaille d’argent à la dernière Coupe du Monde). Ces deux athlètes représentent ce qu’on recherche dans le futur. Nous attirons constamment de nouveaux athlètes qui ne sont pas nécessairement des cyclistes, mais qui sont malléables. Par exemple, Patrice St-Louis Pivin, qui est maintenant membre de notre sprint par équipes, provient d’un milieu d’haltérophilie et de bobsleigh.»

«Nous comptons aussi Stefan Ritter, le champion junior et détenteur du record du monde dans le kilo et le 200m. Il s’est maintenant joint aux rangs élite et selon moi, ce sera un des meilleurs au monde dans les prochaines années. Nous avons également recruté Amelia Walsh, qui a fait la transition du BMX à la piste et qui a remporté le sprint par équipes avec Kate à sa deuxième Coupe du Monde.»

«Je m’attends à ce que nous soyons encore plus compétitifs que ce que j’envisageais il y a quelques mois. Est-ce que nous avons besoin de plus d’athlètes? Définitivement. Pour l’instant, nous mettons en place un programme de développement du talent qui prendra de l’expansion dans les années à venir et nous repérons les athlètes via le programme Camp des recrues RBC, ainsi que des athlètes qui proviennent de d’autres sports et qui veulent essayer le cyclisme sur piste.»

Les qualifications pour les Olympiques ne débutent pas avant deux ans, mais la première grosse compétition aura lieu dans un an.

«Notre prochaine cible sont les Jeux du Commonwealth (à Brisbane, en Australie, en 2018), qui sont dans 12 mois. Nous avons un mélange d’initiés et de vétérans, donc ça nous laisse le temps de devenir compétitifs. Je m’attends à ce qu’on soit à notre meilleur aux Championnats du Monde, avec toute la préparation que nous avons mis.»

«Actuellement, beaucoup d’équipes sont en mode développement, mais rendus aux Jeux du Commonwealth, toutes les nations commencent à apporter leurs meilleurs coureurs. Ce sera donc notre prochain objectif, et peu après les qualifications pour les Jeux débutent lors de la saison 2018-2019, où on devient plus sérieux.»

«En ce moment, nous avons une grosse année pour nous préparer, trouver de nouveaux athlètes et continuer à développer nos coureurs pour être véritablement compétitifs à l’échelle internationale.»

TOUJOURS PLUS HAUT : LE PROGRAMME FÉMININ D’ENDURANCE SUR PISTE VEUT ATTEINDRE LE PROCHAIN NIVEAU

Le programme féminin d’endurance sur piste (WTE) est le programme canadien haute performance ayant connu le plus de succès depuis 2010. En effet, l’équipe de poursuite par équipes féminine a été médaillée de bronze aux deux derniers Jeux olympiques en plus de monter sur le podium à tous les Championnats du Monde depuis 2012, pour un total de trois médailles de bronze et deux d’argent (dont une en 2016). Du côté des épreuves individuelles, les athlètes canadiennes ont remporté trois titres mondiaux et plusieurs médailles d’argent et de bronze, dont deux d’argent et une de bronze aux Championnats de 2016.

Nous nous sommes assis avec Craig Griffin, entraîneur piste pour le programme féminin afin de discuter du programme WTE alors qu’il entame un nouveau cycle en vue des Jeux de Tokyo.

«En ce moment, nous sommes occupés à tranquillement ramener le groupe ensemble» explique Griffin, qui poursuit : «C’était un énorme effort mental et physique que de se préparer pour Rio et de se rendre sur le podium. Ça prend beaucoup d’investissement, tant au niveau physique que mental, donc tout le monde a dû prendre un temps pour relaxer et décompresser en revenant des Jeux. Les derniers mois nous ont permis de nous questionner sur ce qui a fonctionné, ce qui nécessite encore du travail, qui sera des nôtres pour les quatre prochaines années et qui ne fera pas partie de l’aventure. On laisse la poussière retomber et on recommence à bâtir.»

«Suite aux Jeux de Rio, nous ne savions pas qui allait revenir. Je me disais que possiblement 50% des filles voudraient revenir, mais jusqu’à maintenant une majorité des filles veulent continuer pour les quatre prochaines années. Évidemment, on doit adopter une approche lente et calculée pour que les filles soient prêtes mentalement et physiquement à s’investir de nouveau. En attendant, cela nous permet d’investir plus de temps sur notre programme NextGen afin de bâtir un programme durable.»

Selon Griffin, cette approche permet également aux athlètes d’essayer d’autres courses, et non seulement la poursuite par équipes.

«Les courses olympiques seront toujours notre priorité, donc l’omnium, dans son nouveau format, et la poursuite par équipe sont nos priorités. Ceci étant dit, on voit aussi des opportunités dans des courses telles que le Madison, la poursuite individuelle, la course aux points et la course scratch. Ce sont toutes des compétitions auxquelles nos athlètes participent car on veut leur permettre de devenir plus polyvalentes sur la piste, d’avoir du plaisir et plus de liberté avec le programme.»

«De plus, beaucoup de nos athlètes ont signé avec des équipes professionnelles de route pour la saison 2017 et on leur donne l’opportunité de courir avec ces équipes et de se concentrer plus sur la route après les Championnats du Monde. C’est quelque chose qu’elles n’ont jamais pu faire avant car on se préparait pour les Jeux. Nous avons des athlètes très accomplies qui ne se sont pas encore développées à leur plein potentiel au niveau de la route, donc je pense que les prochaines années représenteront une excellente opportunité pour elles de s’améliorer sur la route et en général avant de recommencer à se concentrer sur la piste en préparation pour Tokyo.»

«Ça s’intègre bien avec ce que nous faisons présentement. Nous allons participer aux Jeux du Commonwealth l’année prochaine, où nous aurons une majorité d’athlètes de piste. Nous aurons quelques athlètes de route, mais essentiellement tous nos coureurs auront la chance de faire la course sur route. Selon moi, ce sera bien pour nos athlètes, car de telles courses leurs permettent de se développer en tant qu’individus et en tant que cyclistes, et non seulement comme membres de la poursuite par équipes.

Bien que le Canada ait réussi à monter sur le podium aux derniers Jeux, Griffin admet que le but est de décrocher une médaille d’argent, ou mieux encore, une médaille d’or.

«C’est certain que ça va prendre un excellent plan. Quand on compare à il y a quatre ans, notre programme, notre personnel et notre système n’étaient même pas en place. Nous avions quelques entraîneurs et un physiologue et c’était à peu près tout. Maintenant nous avons une équipe complète et un programme NextGen en développement.»

«La première étape a été de tripler notre personnel et d’avoir de nouvelles installations pour mieux supporter les athlètes et bâtir le programme. C’est important de trouver les bonnes personnes pour développer le programme et le système. Nous avons débuté le processus lors du dernier quadriennal et nous allons continuer à travailler là-dessus. Nous avons considérablement plus d’expérience maintenant et nos athlètes, notre personnel et nos scientifiques ont acquis beaucoup de connaissances. Tout ce que nous avons appris jusqu’ici va certainement être notre plus gros atout pour le développement de nos athlètes.»

«Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux athlètes. Nous allons toujours rechercher des personnes comme Georgia Simmerling (qui s’est jointe au programme pour les Jeux de Rio). Nous avons débuté le dernier cycle olympique avec deux de nos athlètes olympiques et finalement, seule Jasmin Duehring s’est rendue à Rio. On a dû trouver et développer quatre ou cinq très bonnes athlètes en cours de chemin, donc j’ai espoir qu’on puisse en trouver deux ou trois de plus. Évidemment, nous allons continuer à travailler avec notre équipe actuelle pour les amener au prochain niveau.»

CYCLISME CANADA ANNONCE UNE SÉLÉCTION DE HAUT CALIBRE POUR LES CHAMPIONNATS DU MONDE PISTE

HONG KONG, le 5 avril 2017 – C’est avec grand enthousiasme que Cyclisme Canada dévoile la liste des athlètes qui représenteront le Canada aux Championnats du Monde Piste UCI 2017 qui se dérouleront à Hong Kong du 12 au 16 avril prochain. Au total, 15 athlètes prendront part aux 17 courses pour lesquelles le Canada s’est qualifié, sur un total de 20 courses.

«Ce sont les premiers Championnats du Monde depuis les Jeux de Rio, donc ce sera intéressant de voir comment les autres pays ont entamé leur préparation pour Tokyo [2020]. Les nations qui ont les programmes les mieux développés se présentent souvent aux premiers événements avec des coureurs en développement. De notre côté, nous avons envoyé plusieurs athlètes en développement aux coupes du monde plus tôt dans la saison et nous enverrons une majorité de coureurs plus anciens à ces championnats» a commenté Jacques Landry, Directeur technique national et entraîneur en chef chez Cyclisme Canada.

L’équipe de sprint sera constituée de cinq athlètes, dont deux femmes et trois hommes. Ces deux équipes ont connu beaucoup de succès lors des deux dernières coupes du monde, alors que le duo féminin composé de Kate O’Brien et Amelia Walsh a remporté une médaille d’argent et Hugo Barrette a terminé deuxième au keirin.

O’Brien et Walsh participeront encore une fois au sprint par équipes, et O’Brien est également inscrite au sprint et au keirin. L’équipe de sprint masculine sera quant à elle composée d’Hugo Barrette, Stefan Ritter et Patrice St-Louis Pivin. Barrette participera aussi au sprint et au keirin, alors que Ritter prendra part au contre-la-montre 1000 mètres, épreuve pour laquelle il détient le record du monde Junior.

L’équipe d’endurance féminine sera composée de cinq athlètes qui font toutes parties de l’équipe de poursuite par équipes, qui a remporté plusieurs médailles dans la dernière année. Dans les autres épreuves, Jasmin Duehring, double médaillée de bronze aux Olympiques, participera à la course scratch et la course aux points, épreuve qui lui a valu une médaille d’argent en 2016. Steph Roorda et Laura Brown participeront à la toute première course madison présentée pour les femmes aux Championnats du Monde, et Roorda participera également à l’omnium. Quant à elles, Kirsti Lay et Annie Foreman-Mackey prendront part à la poursuite individuelle, qui a valu une médaille de bronze à Foreman-Mackey l’année dernière.

L’équipe d’endurance masculine a connu sa meilleure saison jusqu’à maintenant en montant sur le podium lors de la deuxième Coupe du Monde. Les cinq coureurs sont inscrits à la poursuite par équipes et Aidan Caves a également été sélectionné pour l’omnium. Le Canada s’est aussi qualifié pour la course aux points et la poursuite individuelle, et les coureurs prenant part à ces deux épreuves seront déterminés sur place parmi Caves, Adam Jamieson, Jay Lamoureux, Bayley Simpson et Derek Gee.

«Nous avons eu beaucoup de succès aux deux premières coupes du monde, donc j’ai bien hâte de voir notre équipe de poursuite par équipes masculine se mesurer aux meilleures nations au monde. Notre programme de sprint a également eu de bons résultats aux dernières coupes du monde, donc ce sera intéressant de voir ce programme performer à Hong Kong. Finalement, les membres de l’équipe d’endurance féminine, qui est notre programme le mieux établi, ont débuté leur entraînement ensemble il y a quelques jours afin de se préparer pour les Championnats. Même si l’objectif de ce programme est de performer à Tokyo, c’est toujours bien de récolter quelques médailles aux Championnats du Monde au début d’un nouveau quadriennal» a souligné Landry.

Femmes
Sprint
Kate O’Brien – Calgary, AB [Sprint par équipes, sprint, keirin]
Amelia Walsh – Ayr, ON [Sprint par équipes]

Endurance
Laura Brown – Vancouver, CB [Poursuite par équipes, madison]
Jasmin Duehring – Vancouver, CB [Poursuite par équipes, course aux points, course scratch]
Annie Foreman-Mackey – Kingston, ON [Poursuite par équipes, poursuite individuelle]
Kirsti Lay – Montréal, QC [Poursuite par équipes, poursuite individuelle]
Steph Roorda – Vancouver, CB [Poursuite par équipes, madison, omnium, remplaçante course scratch]

Remplaçantes (ne seront pas sur place)
Ariane Bonhomme – Gatineau, QC [première remplaçante pour la poursuite par équipes et la course aux points]
Kinley Gibson – Edmonton, AB [deuxième remplaçante pour la poursuite par équipes, l’omnium et la poursuite individuelle]

Hommes
Sprint
Hugo Barrette – Îles de la Madeleine, QC [Sprint par équipes, sprint, keirin]
Stefan Ritter – Edmonton, AB [Sprint par équipes, kilo. Remplaçant pour le sprint et le keirin]
Patrice St-Louis-Pivin – Sherbrooke, QC [Sprint par équipes]

Endurance
Aidan Caves – Vancouver, CB [Poursuite par équipes, omnium, autres courses à confirmer]
Derek Gee – Ottawa, ON [Poursuite par équipes, autres courses à confirmer]
Adam Jamieson – Barrie, ON [Poursuite par équipes, autres courses à confirmer]
Jay Lamoureux – Victoria, CB [Poursuite par équipes, autres courses à confirmer]
Bayley Simpson – Lindsay, ON [Poursuite par équipes, autres courses à confirmer]

Remplaçant (ne sera pas sur place)
Ed Veal – Queensville, ON [Remplaçant pour la poursuite par équipes]

CINQ RECORDS NATIONAUX ONT ÉTÉ BRISÉS LORS DE LA DERNIÈRE JOURNÉE DES CHAMPIONNATS CANADIENS PISTE

MILTON, le 3 avril 2017 – Les Championnats canadiens piste présentés par Lexus pour les coureurs de catégorie Junior, U17 (Moins de 17 ans) et Paracyclisme se sont terminés dimanche au Centre national de cyclisme de Mattamy à Milton, en Ontario, après trois jours de compétitions. Au total, cinq records nationaux ont été brisés lors de cette dernière journée.

En effet, de nouveaux records ont été établis au sprint par équipes dans les catégories U17 hommes et femmes, ainsi que chez les hommes Junior. Dans les courses contre-la-montre, Madison Dempster (Midweek Cycling) a établi un nouveau record dans le 500m chez les femmes U17, tout comme Riley Pickrell (Tripleshot Cycling) chez les hommes de cette même catégorie.

La toute première compétition madison a également eu lieu hier pour les coureurs de catégorie Junior. Maggie Coles-Lyster et Micaiah Besler ont remporté le titre chez les femmes, alors que Chris Ernsy et Lucas Taylor de l’équipe Kallisto-FVC p/b Peloton Contracting ont remporté l’or chez les hommes.

Au cours du week-end, deux coureurs ont particulièrement ressorti du lot. Maggie Coles-Lyster (TaG Cycling) a monté sur le podium dans les dix compétitions présentées chez les femmes Junior, pour un total de huit médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Du côté des hommes U17, Riley Pickrell (Tripleshot Cycling) a dominé en remportant sept médailles d’or et une d’argent après avoir participé à neuf courses. De plus, Erin Atwell (Cycling BC) et Tristan Guillemette (Équipe Québec) se sont tous deux qualifiés pour les Championnats du Monde Junior Piste en remportant la poursuite individuelle dans leurs catégories respectives.

Dans les compétitions de paracyclisme, c’est encore une fois le tandem composé de Carla Shibley et Erin Rutlan de l’Alberta qui a remporté la course 500 mètres chez les femmes et l’équipe québécoise composée de Mathieu Croteau Daigle et Benoit Lussier qui a remporté cette même course chez les hommes.

«Je pense qu’on est tous d’accord pour dire que nous avons vu de très bonnes courses ce week-end. Le niveau devient plus élevé à chaque année, comme on peut voir avec tous les records qui ont été brisés et le nombre de participants qui augmente constamment. Nous sommes vraiment chanceux d’avoir ces installations à Milton et d’avoir beaucoup de personnes dévouées qui travaillent ici, autant au niveau du personnel que les bénévoles et les officiels» a commenté Jessika Grand Bois, gestionnaire des programmes route et piste chez Cyclisme Canada.