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CALGARY EST PRÊTE À ACCUEILLIR LE CHAMPIONNAT CANADIEN DE BMX

(Calgary, AB – le 24 août 2016) Les meilleurs coureurs de BMX du Canada, y compris le double olympien et 12 fois champion canadien Tory Nyhaug, sont prêts à briguer les titres si convoités de champions canadiens en fin de semaine, au Championnat canadien de BMX de 2016 qui va avoir lieu à Calgary, en Alberta.

La piste de BMX de Calgary a été revampée depuis l’organisation de la finale de la Coupe Canada de BMX de 2015 l’an dernier, ce qui augure bien d’une fantastique fin de semaine de compétitions.

L’épreuve du contre-la-montre lancera les débats le vendredi soir, suivie samedi des vagues de BMX dans toutes les catégories. Puis, dimanche, les coureurs participeront aux finales de la Coupe Canada de BMX de 2016, où le champion de la série sera couronné.

Josh Peacock, coordonnateur des compétitions pour Cyclisme Canada, est très enthousiaste à propos de cet événement : «Nous sommes extrêmement contents de la manière dont ce tournoi se prépare. Nous nous attendons à une grosse participation de coureurs de BMX venant de tous les coins du Canada. Nous avons eu l’an dernier un aperçu de la popularité du BMX et de l’enthousiasme qu’il génère dans l’Ouest du Canada et en Alberta, avec la tenue de la finale de la Coupe Canada de BMX de 2015. Et cette année, cela promet d’être encore meilleur!»

Cet événement revêt une grande importance au sein de la communauté du BMX, car il fait partie des critères de sélection pour ceux et celles qui souhaitent participer au Championnat du monde de BMX de 2017 de l’UCI, qui aura lieu à Rockhill, en Caroline du Sud. Les huit (8) premiers de chaque catégorie challenge seront en effet automatiquement qualifiés au sein du bassin de sélection de l’équipe nationale.

Toutes les informations concernant les courses se trouvent dans le Guide technique, qu’on peut consulter à l’adresse suivante : https://cyclingcanada.ca/wp-content/uploads/2015/10/2016-BMX-Canadian-Championships-Tech-Guide-3.pdf.

Tous les fans de BMX pourront voir toute l’action, car l’événement sera télévisé en direct dans tout l’Alberta et la Colombie-Britannique intérieure, sur la chaîne ShawTV, et il sera aussi diffusé sur Internet à l’adresse suivante : https://youtu.be/yDW1Z4uv8kg.

BOUCHARD TERMINE 27E DE LA COURSE OLYMPIQUE DE VÉLO DE MONTAGNE À RIO

(Rio, BRA – le 21 août 2016) Léandre Bouchard a été le meilleur Canadien dimanche à la course olympique de vélo de montagne, et il s’est classé à la 27e place. De son côté, Raphaël Gagné, l’autre coureur canadien, a terminé 40e. Bouchard a bouclé le parcours de 34,5 kilomètres en une heure 42 minutes et 43 secondes, soit neuf minutes et 15 secondes derrière le médaillé d’or, le Suisse Nino Schurter. Le champion olympique en titre, Jaroslav Kulhavy, de la République tchèque, a remporté la médaille d’argent, tandis que l’Espagnol Carlos Coloma s’est adjugé la médaille de bronze.

Le parcours était boueux et glissant à cause de la forte pluie qui était tombée pendant la nuit. Bouchard et Gagné ont tous les deux eu un bon départ, terminant la première de sept boucles du circuit aux alentours de la 25e place. Gagné a eu du mal à négocier les conditions difficiles de course, si bien qu’il a pris du retard, tandis que Bouchard conservait sa bonne position jusqu’au deuxième tour. C’est alors qu’un autre coureur a stoppé soudainement devant lui dans la zone de ravitaillement, ce qui a provoqué la chute de notre Canadien. Cela l’a rétrogradé aux alentours de la 35e place, mais il a progressivement refait son retard au cours des deux derniers tours de circuit, revenant à la 32e place, puis terminant l’épreuve à la 27e place.

«Un coureur s’est arrêté abruptement devant moi» a expliqué Bouchard, qui ajoute : «et j’allais trop vite pour pouvoir freiner ou le contourner, si bien qu’il m’a entraîné dans la chute. Mais j’ai essayé de rester positif et de continuer la course. Après la pluie, c’était beaucoup plus glissant que je le pensais, mais c’était la même chose pour tout le monde. Je suis quand même satisfait de mon résultat.»

«Je suis heureux tout simplement d’être là aux Jeux olympiques. C’est vraiment fantastique, tout est énorme, et c’est magique. Les excellents résultats de mes coéquipières Catharine [Pendrel, bronze en vélo de montagne féminin] et Emily [Batty, quatrième] m’ont beaucoup aidé dans ma préparation. C’était vraiment inspirant de les voir, et je sais qu’à mon âge je peux encore faire beaucoup de progrès. Ça a été pour moi une excellente expérience pour les futurs Jeux olympiques.»

«La course a vraiment été très difficile, et je suis déçu de mon résultat» a admis Gagné, qui poursuit : «Mon objectif était de terminer parmi les vingt premiers, par conséquent je suis déçu. J’ai pris trop de retard dans la première ascension technique, et je me suis retrouvé dans le paquet. Et après, j’ai eu du mal à trouver un bon rythme. La piste était assez glissante, et je n’avais peut-être pas le meilleur pneu arrière, mais c’était pareil pour tout le monde. Tout le monde a du débarquer de son vélo pour monter la pente en courant. Je n’ai aucun regret, je me suis préparé du mieux que j’ai pu, et en juillet et en août j’ai eu d’excellents entraînements. Mais aujourd’hui, je ne l’avais tout simplement pas.»

À la fin des Jeux olympiques de Rio, le Canada a un total de deux médailles de bronze en cyclisme, soit son meilleur résultat depuis 2004.

PENDREL REMPORTE LA MÉDAILLE OLYMPIQUE DE BRONZE, ET BATTY EST QUATRIÈME

(Rio, BRA – le 20 août 2016) La Canadienne Catharine Pendrel a fait un des retours les plus époustouflants de l’histoire du vélo de montagne samedi pour remporter la médaille de bronze de l’épreuve féminine olympique. Et sa coéquipière Emily Batty la suivait sur la ligne d’arrivée, pour terminer quatrième. La Suédoise Jenny Rissveds a remporté la médaille d’or, tandis que la Polonaise Maja Wloszczowska s’adjugeait la médaille d’argent.

Pendrel a été prise dans une chute à la fin de la boucle de départ du parcours, avant que les coureuses ne s’engagent sur les six tours du parcours olympique, si bien qu’elle a glissé à la 25e place sur 29 participantes, avec plus de 50 secondes de retard sur les meneuses. Lors de cette chute son dérailleur a été endommagé, si bien qu’elle a dû effectuer la première montée avec la seule vitesse qui fonctionnait encore sur son vélo, avant de pouvoir s’arrêter aux puits pour effectuer la réparation.

Mais elle s’est rapidement mise au travail pour remonter les coureuses qui la précédaient, et elle était revenue en 12e position dès le deuxième tour de circuit. À la mi-course, Pendrel était rendue huitième, et elle avait rejoint le groupe qui était à la poursuite des meneuses, où figurait déjà Batty. Et quand Batty a lancé son attaque depuis le groupe de poursuite, Pendrel a répondu à son attaque et lancé sa propre offensive, pour passer à la quatrième place, puis à la troisième quand elle a dépassé la coureuse suisse Jolanda Neff qui ne pouvait plus soutenir le rythme.

Pendrel avait alors recollé à environ 20 secondes de Wloszczowska et de la médaille d’argent, quand elle a ralenti légèrement au dernier tour et souffert une autre chute, cette fois-ci légère. Batty a également produit son effort à ce moment, si bien qu’elle est revenue à moins de deux secondes de rattraper Pendrel sur la ligne d’arrivée.

«C’est tout simplement incroyable» a expliqué Pendrel, qui enchaîne : «Avant la course, j’aurais quand été contente de ma carrière même si je n’avais pas gagné de médaille olympique, mais maintenant que j’en ai une, je suis très heureuse! C’est une sensation fantastique, j’ai travaillé si fort pendant tant d’années pour obtenir un tel résultat, avec mon entraîneur, mon équipe et mon mari, c’est juste extraordinaire que ça ait pu fonctionner!»

«Au début de la course, me retrouver coincée dans cette chute, puis constater que mon dérailleur ne fonctionnait plus … j’ai juste pensé que tout allait mal pour moi! Mais je suis habituée à avoir de mauvais départs, et je sais que je peux remonter tout le peloton. Nous nous étions préparées à tous les scénarios possibles et Dan [Proulx, l’entraîneur national] a vraiment été excellent quand il m’a rappelé qu’à La Bresse [une épreuve de la Coupe du monde en France] j’avais une minute et quarante secondes de retard avant de remonter et de gagner la médaille d’argent. Alors j’ai su que je pouvais combler cet écart, et c’est l’objectif que je me suis fixé aujourd’hui. Et à l’approche de la ligne d’arrivée, c’était le meilleur scénario possible parce que je savais que si je ne gagnais pas la médaille de bronze, ce serait Emily qui l’obtiendrait. Je me suis pratiquement éliminée moi-même de la médaille de bronze peu avant la fin [dans une chute], mais je suis très heureuse que tout ait pu fonctionner en bout de ligne.»

«Je voulais gagner une médaille individuelle, mais je voulais aussi aider l’équipe canadienne. Quand on obtient un bon résultat, c’est excitant et ça nous motive tous. En cyclisme, nous avons un programme très solide, et selon moi, il ne fait que s’améliorer de jour en jour. Le Canada figure parmi les meilleures nations du monde en cyclisme, et le cyclisme est assurément un sport canadien. Nous obtenons beaucoup de succès, et nous allons continuer à bâtir sur ces succès.»

«Pour l’instant, je suis remplie d’émotions diverses» a admis Batty, qui ajoute : «De mon expérience à Londres où je m’étais cassé la clavicule, à celle d’aujourd’hui où je termine littéralement à dix pieds du podium … cela me brise le coeur. Je suis très heureuse, mais en même temps très triste!»

«J’ai eu une excellente préparation, et je remercie du fond du coeur la fédération [Cyclisme Canada], et surtout mon mari, Adam, qui a été mon entraîneur pendant tout ce cheminement. J’ai fait une bonne course, et je me sentais forte. J’ai relativement bien suivi mon plan de course, et à partir de là, je savais que j’allais être dans le coup pour une médaille.»

TORY NYHAUG TERMINE CINQUIÈME EN FINALE OLYMPIQUE DU BMX

(Rio, BRA – le 19 août 2016) Le Canadien Tory Nyhaug a terminé vendredi juste en bas du podium à la compétition masculine de BMX aux Jeux olympiques. Nyhaug a franchi la ligne d’arrivée 1,032 seconde derrière le gagnant de la médaille d’or, l’Américain Connor Fields. Le Néerlandais Jelle van Gorkom a mérité la médaille d’argent, tandis que Carlos Alberto Ramirez Yepes s’adjugeait la médaille de bronze.

Nyhaug a eu un mauvais tirage pour sa série de demi-finale, si bien qu’il n’a pas eu un bon choix de couloir. Il s’est classé sixième à la première des trois manches, mais il a réussi à remonter et à se classer parmi les finalistes en terminant troisième dans chacune des deux dernières manches.

Et lors de la finale pour l’attribution de la médaille d’or, Nyhaug a eu un départ difficile, se retrouvant à la septième place à l’entrée du premier virage, et remontant à la sixième place dans la courbe suivante, puis à en cinquième position dans le dernier virage avant la ligne d’arrivée.

«Ça a été une journée assez difficile parce que tout le monde va très vite» a admis Nyhaug, qui ajoute : «J’ai dû me battre toute la journée. Mais c’est assez chill de se qualifier pour une finale olympique, et je me suis beaucoup amusé. Cinquième aux Jeux olympiques, c’est bon, et je suis bien évidemment très déçu de ne pas avoir gagné une médaille. Mais je suis fier d’avoir tout donné sur la piste. En finale, je n’ai pas eu un très bon départ, et je me suis retrouvé coincé dans le paquet. Mais j’ai réussi à trouver le moyen de m’en sortir, mais les concurrents étaient très rapides. J’ai juste fait du mieux que j’ai pu.»

«Avec Tory, on dirait qu’il accélère progressivement, et qu’il est à son maximum à la fin de la course» a expliqué Jacques Landry, directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, qui enchaîne : «Se qualifier pour la finale est un résultat exceptionnel. À chaque tour, Tory s’améliorait, et il a réussi à passer à la course principale [la finale]. Beaucoup de coureurs ne sont pas allés aussi loin. Tout peut arriver en BMX, principalement à cause des chutes et des erreurs, alors une fois qu’il était qualifié pour la finale, nous n’avions plus qu’à attendre et à voir ce qui allait se passer.»

NYHAUG PASSE EN DEMI-FINALE DU BMX GRÂCE À UNE EXCELLENTE PERFORMANCE

(Rio, BRA – le 18 août 2016) Le Canadien Tory Nyhaug s’est qualifié jeudi pour la dernière journée de la compétition de BMX à Rio, avec une excellente performance en quart de finale. Nyhaug, qui était 18e tête de série après le contre-la-montre de mercredi, faisait face notamment à la deuxième tête de série, le Suisse David Graf, et au double champion olympique, le Letton Maris Strombergs, dans sa vague de huit coureurs. Et il a remporté les deux premières manches, et terminé second de la troisième manche, pour enregistrer la deuxième meilleure performance de la journée, seul l’Australien Sam Willoughby ayant fait mieux en remportant les trois manches de sa série.

«J’aime vraiment beaucoup ce parcours» a commenté Nyhaug, qui ajoute : «Il est rapide et amusant. Mais il y avait beaucoup de vent, et nous avons dû affronter ce vent de face dans la deuxième ligne droite. Je suis dans le premier couloir, et c’est le meilleur parce que plus vous pouvez aller à l’intérieur, mieux c’est sur cette piste. Personne ne m’a touché lors de la chute qui s’est produite à la première manche, mais j’ai entendu ce qui s’est passé derrière moi.»

«Terminer 1er, 1er et 2e le premier jour est quasiment le mieux que je pouvais faire pour commencer la compétition, alors je suis vraiment chargé à bloc et fin prêt pour demain. Je fais juste du mieux que je peux, et je me suis bien amusé aujourd’hui.»

Jacques Landry, directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, a déclaré «C’était la meilleure situation possible pour Tony. Il avait le meilleur couloir au départ dans ses trois courses, et il était qualifié [pour les demi-finales] dès la deuxième manche. Il a démontré une forme excellente, il est rapide à la sortie du portillon de départ, et il a aussi une bonne accélération dès le début de la course. Alors pour l’instant, il contrôle beaucoup des éléments de ses courses. C’est bien de le retrouver en si bonne position.»

NYHAUG TERMINE 18E AU CONTRE-LA-MONTRE DE BMX

(Rio, BRA – le 17 août 2016) Tory Nyhaug, le seul Canadien participant à la compétition olympique de BMX, a terminé à la 18e place sur 32 concurrents mercredi, le premier jour du tournoi olympique. Ce contre-la-montre servira à établir les têtes de série pour les quarts de finale qui auront lieu jeudi, et seront suivis vendredi des demi-finales et de la finale. Nyhaug a réalisé un temps de 35,422 secondes, soit 0,805 seconde seulement derrière le premier de l’épreuve, le Français Joris Daudet.

«La piste est vraiment rapide» a commenté Nyhaug, qui ajoute : «J’ai fait plusieurs erreurs, mais c’est acceptable pour un contre-la-montre. C’est notre premier parcours sur cette piste, et c’est une bonne expérience pour la course de demain. Il fait vraiment très chaud, et je vais devoir faire très attention à ça, et beaucoup m’hydrater. Bien évidemment, j’aurais mieux aimé avoir un meilleur temps sur ce tour de piste, mais cela ne change rien pour demain. Une course, c’est différent d’un contre-la-montre, et je suis fin prêt.»

BEVERIDGE SURMONTE UNE BLESSURE ET TERMINE 11E DE L’OMNIUM

(Rio, BRA – le 15 août 2016) Allison Beveridge a surmonté jeudi les blessures qu’elle a subies lors d’une chute, et elle s’est classée 11e de l’omnium féminin lors de la dernière journée de compétition de cyclisme sur piste aux Jeux olympiques de Rio. Beveridge a été entraînée dans une chute lundi, lors de la première des six épreuves qui composent l’omnium, se blessant à la hanche et subissant de nombreuses contusions. De son côté, la Britannique Laura Trott a conservé son titre de championne olympique.

À la fin de la première journée de compétition, Beveridge était 13e au classement. Toute l’équipe, et elle, espéraient qu’une nuit de récupération pourrait l’aider, mais Beveridge souffrait encore et elle avait perdu beaucoup de puissance quand elle s’est présentée sur la ligne de départ de la première épreuve de la deuxième journée, le contre-la-montre sur 500 mètres. Mais malgré cela, elle a terminé à la neuvième place, ce qui la faisait passer en douzième position au classement général. À l’épreuve du sprint départ lancé, Beveridge a pris une excellente sixième place, ce qui la plaçait dixième au classement général.

Mais la course aux points finale de 25 kilomètres s’est avérée l’épreuve de trop pour Beveridge qui a bien tenté d’obtenir des points, mais qui était incapable de sprinter efficacement. Elle a toutefois réussi à ne pas se faire décrocher par le peloton, mais elle a perdu une place, si bien qu’elle a terminé l’omnium à la onzième place du classement général.

«Ça a été une des courses les plus difficiles de ma vie sur le plan mental» a admis Beveridge, qui ajoute : «Je ne savais pas à quel point la chute avait épuisé mes forces aujourd’hui, et quand j’ai vu le temps que j’avais été capable de réaliser au sprint [au tour départ lancé], j’ai eu une bonne idée que je ne l’aurais plus pour la course aux points. Et cela s’est transformé en une bataille mentale juste pour passer au travers de la dernière épreuve et de terminer l’omnium. Dans les circonstances, j’ai fait ce que j’ai pu, même si je suis très déçue.»

«J’ai une grosse contusion à la hanche, et quand je pédale et que mon pied remonte, j’ai l’impression que cette jambe ne suit pas l’autre. Et quand tout le monde court à son maximum, ce n’est pas la façon d’être compétitive. Je suis très déçue du résultat. À mon arrivée à ces Jeux olympiques, j’étais physiquement en meilleure forme que je le montrais. Mais tout peut arriver en course cycliste, et je dois l’accepter. Mais j’aimerais bien pouvoir tout reprendre et avoir une expérience différente à cette épreuve.»

«Je suis très reconnaissante pour cette [médaille de bronze à la] poursuite féminine par équipes. C’était notre objectif principal, et c’est pour ça – tout peut arriver sur la piste. Les Jeux olympiques sont définitivement une compétition où tout le monde est à son maximum, et même si vous voulez être au sommet du plus fort que vous pouvez, vous ne pouvez pas tout contrôler, alors vous devez juste courir votre course et voir le résultat.»

«La course olympique est seulement une autre course cycliste, mais elle est différente parce que tout le monde apporte son meilleur équipement et sa meilleure forme. C’est une course cycliste parce que vous vous présentez et vous montrez ce que vous avez dans le ventre, mais aux Jeux olympiques, vous devez être dans la meilleure forme, avoir le meilleur équipement, et puis montrer ce que vous avez dans le ventre.»

Jacques Landry, directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, a commenté la performance de Beveridge, et la performance d’ensemble de l’équipe de piste : «J’ai souffert pour Allison, bien évidemment, parce qu’elle ne pouvait plus être à son maximum. Mais elle s’est battue, et elle a fait une bonne course, parce qu’elle est vraiment coriace. Je la respecte beaucoup, parce que n’importe quelle autre coureuse n’aurait probablement même pas pris le départ [la seconde journée]. C’était vraiment bien de la voir se battre pendant tout l’omnium, mais ce n’était manifestement pas l’Allison que nous avons l’habitude de voir.»

«Aux épreuves de piste, nous espérions un bon résultat de Hugo [Barrette] au keirin [qui s’est classé 13e]. Il est déçu parce qu’il est arrivé ici en très bonne forme, vraiment en bonne condition physique, et que tout était en place sur le plan physiologique, mais il a tout simplement fait des erreurs dans ses deux courses. Ceci dit, ses adversaires étaient vraiment excellents, et les cartes n’ont pas joué en sa faveur.»

« En ce qui concerne nos autres chances de médaille, Allie [Beveridge] aurait pu en décrocher une à l’omnium, étant donné son niveau de conditionnement physique et ce qu’elle nous a montré en Nouvelle-Zélande [où elle a remporté une épreuve de la Coupe du monde]. Alors pour résumer la compétition de cyclisme sur piste …nous sommes arrivés en espérant une médaille à la poursuite féminine par équipes, et nous avons atteint cet objectif. Nous avons pu respirer un peu mieux après cette médailles.»

«En ce qui concerne le programme de sprint, au cours des deux dernières années, nous avons donné notre maximum juste pour nous qualifier [pour les Jeux olympiques]. Alors nous n’avons pas pu prendre de période de repos, car nous avons dû aller à toutes les épreuves de la Coupe du monde et y donner notre maximum pour essayer de nous qualifier, et nous avons atteint cet objectif-là. Alors c’est une excellente réussite pour notre programme de sprint. Maintenant, nous allons devoir bâtir encore le sprint sur ces bases pour 2020.»

«Nous nous sommes vraiment bien préparés, la ville de Milton et le vélodrome ont été très bons pour nous, car ils nous ont permis d’optimiser notre préparation. Nous allons devoir revoir tout ça et trouver où nous aurions pu faire un peu mieux, mais tout le monde est arrivé ici au meilleur de sa forme. Maintenant, il est temps de se concentrer sur le BMX et le vélo de montagne.»

HUGO BARRETTE ÉLIMINÉ DU KEIRIN

(Rio, BRA – le 16 août 2016) Hugo Barrette, le seul participant du Canada au keirin masculin des Jeux olympiques de Rio, a été éliminé au premier tour de la compétition mardi, si bien qu’il a pris la 13e place au classement général.

Barrette a eu un tirage difficile à sa première course, car il a dû se mesurer au quintuple champion olympique, le Britannique Jason Kenny, et à l’ancien championnat du monde, l’Allemand Maximilian Levy. Barrette a terminé quatrième de sa série, alors que les deux premiers seulement se qualifiaient pour le tour suivant.

Dans la course de repêchage de la dernière chance, Barrette s’est classé second derrière le Malaisien Azizulhasni Awang, ce qui l’éliminait de la compétition.

«C’est décevant» a admis Barrette, qui ajoute : «J’avais les jambes qu’il fallait, et de très bons entraînements avant d’aborder cette course. Mais en bout de ligne, j’ai eu deux couses difficiles, mais je ne peux pas attribuer ma défaite à un mauvais tirage. Cela s’est réduit à de mauvaises décisions, ou plus exactement au fait que je ne suis pas arrivé à me décider. Je n’ai pas couru comme je l’aurais dû.»

«C’est une grosse déception, mais sachant d’où je reviens [de blessure], ça a été une saison difficile. Il faut que je ne l’oublie pas. J’étais à un cheveu de ne même pas être ici, alors j’ai au moins eu la chance d’essayer d’avoir une médaille. Je suis très content de ça, et je suis très fier de moi d’avoir été capable de me qualifier pour être ici.»

«J’aurais dû remporter ma deuxième course, mais [Awang] a réellement bien couru, et je pense que c’est un candidat pour une médaille. Il a tout simplement été plus fort que moi dans cette course.»

«Être ici aux Jeux olympiques, c’est tout un mélange d’émotions. Je pensais vraiment avoir une chance de gagner la compétition, et je me retrouve 13e. C’est dur à avaler, mais c’est quelque chose qu’il faut chérir, faire partie de l’équipe canadienne pour la première fois aux Jeux olympiques. Cela me donne l’expérience de ce à quoi m’attendre à l’avenir.»

L’entraîneur canadien du sprint, Erin Hartwell, a déclaré «Ce que les gens ne comprennent pas, c’est qu’il n’y a rien de plus dur que de se qualifier au premier tour du keirin. C’est comme dans les courses du Nascar, parce qu’il y a 27 coureurs et que n’importe lequel d’entre eux peut l’emporter. Hugo a fait un brillant effort, mais c’est la nature de la bête. Quand on voit tous les efforts qu’il a déployés depuis sa chute à l’épreuve de Coupe du monde de Cali [en Colombie], je veux le voir de retour au cours des quatre prochaines années et j’ai confiance qu’à un certain moment, il deviendra champion du monde ou champion olympique.»

Hartwell a aussi commenté les résultats du programme de sprint à Rio : «Je ne peux pas dire que nos résultats ont été décevants. Je pense que nous avons amené la plus forte équipe canadienne de sprint de l’histoire aux Jeux olympiques. On en veut tous davantage, mais je dois féliciter les athlètes pour tout le travail qu’ils ont accompli pendant les deux ans d’existence de ce programme, mais manifestement il nous reste encore beaucoup de pain sur la planche.»

BEVERIDGE SE BAT POUR REVENIR APRÈS UNE CHUTE À L’OMNIUM FÉMININ

(Rio, BRA – le 15 août 2016) Allison Beveridge a eu un départ décevant lundi à l’omnium féminin de cyclisme sur piste aux Jeux olympiques de Rio, alors qu’elle a été entraînée dans une chute dans la course scratch, la première de six épreuves de l’omnium.

Deux jours après avoir remporté une médaille de bronze à titre de membre de l’équipe canadienne de poursuite féminine, Beveridge a pris le départ pour le premier de deux jours de compétition à l’omnium. Alors qu’il ne restait plus que huit tours à parcourir, Beveridge a été entraînée dans une chute par Anna Knauer, la coureuse allemande, qui n’a pas maintenu sa ligne à l’entrée d’un virage.

Mais Beveridge s’est rapidement relevée et est revenue en course. Cependant, elle n’a pas pu réussir mieux que la 14e place de l’épreuve, ce qui hypothèque grandement ses chances de médaille, étant donné que les coureuses accumulent des points au classement général en fonction de leurs résultats à chacune des courses.

La coureuse de Calgary a subi des contusions à la hanche et aux épaules, si bien qu’elle n’a pu faire mieux que la neuvième place à la poursuite individuelle qui est normalement un de ses points forts. Et dans la dernière épreuve de la journée, la course par élimination, Beveridge a terminé 15e, ce qui la place en 14e position au classement général. À mi-chemin de l’omnium, c’est la Britannique Laura Trott, la championne olympique en titre, qui est en tête du classement avec 118 points, alors que Beveridge n’a que 50 points.

Mardi, l’omnium se terminera par les trois dernières épreuves, et Beveridge tentera de remonter de quelques places après avoir pris un peu de repos et pansé ses blessures.

«Nous avons fait une bonne chute» a expliqué Beveridge, qui ajoute : «ma roue avant a été happée quand [Knauer] a chuté sur la piste. Et c’était vraiment au mauvais moment parce que le temps que je remonte en selle, il ne restait plus que trois tours à faire, et c’était donc très difficile pour moi de me battre pour une bonne place, et je ne l’avais pas vraiment. Cela m’embête beaucoup plus que j’aurais voulu. Vous essayez de revenir, mais parfois cela est très taxant sur le plan physique. J’ai essayé d’oublier la chute, mais mes jambes ne répondaient plus très bien et c’est ça qui est si décevant. Mais nous sommes aux Jeux olympiques, alors il faut se battre jusqu’au bout.»

«C’est certain que j’espère remonter un peu demain. Cela me rappelle la première journée très décevante que j’ai eue au Championnat du monde [où elle s’est éventuellement classée quatrième]. Dans les épreuves chronométrées de demain, il s’agit juste «d’aller le plus vite possible», alors cela simplifie les choses, si bien que j’espère pouvoir gagner quelques places. Je veux juste faire de mon mieux et remonter le plus haut possible.»

«Il est manifestement très dommage que l’Allemande soit tombée et ait entraîné Allison dans sa chute» a admis Jacques Landry, directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, qui enchaîne : «Elle était en bonne position et elle courait bien. Dans l’épreuve de poursuite féminine par équipes elle a vraiment inspiré notre formation. Mais elle est pleine de bleus et assez amochée, et ça a eu un gros impact sur les épreuves qui ont suivi sa chute. Maintenant, c’est le temps de rentrer chez elle, de soigner ses blessures, et on verra demain ce qui lui reste comme forces. On verra comment elle va se sentir demain matin, et on prendra alors une décision au sujet de sa stratégie de course.»

«Avec la course aux points à la fin de l’omnium, on ne sait jamais ce qui va se passer. Étant donné que les meneuses ne feront plus attention à elle, elle pourrait parvenir à se détacher, grappiller quelques points et gagner plusieurs places. Mais mathématiquement, un podium est très peu probable maintenant. C’est juste très malheureux, parce qu’elle courait vraiment bien.»

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