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SULLIVAN ET O’BRIEN NE SE QUALIFIENT PAS À L’ÉPREUVE DE SPRINT

(Rio, BRA – le 14 août 2016) La compétition de sprint féminin a commencé dimanche au vélodrome des Jeux olympiques de Rio, et les Canadiennes Kate O’Brien et Monique Sullivan étaient en lice.

Nos deux représentantes se sont qualifiées parmi les 18 premières de 27 participantes, O’Brien se classant 12e dans un temps de 11,020 secondes aux 200 mètres, tandis que Sullivan terminait 17e dans un temps de 11,143 secondes. Ce résultat les qualifiait pour la compétition en tête-à-tête. Au premier tour, Sullivan a affronté la coureuse qualifiée en deuxième position, Katy Marchand de la Grande-Bretagne, et elle a malheureusement été battue. De son côté, O’Brien a elle aussi connu la défaite face à la Néo-Zélandaise Natasha Hansen. Et dans le repêchage de la dernière chance, O’Brien a terminé à la seconde place et Sullivan en troisième position, si bien qu’aucune des deux n’est qualifiée pour le prochain tour qui aura lieu lundi.

«Aux alentours de 11 secondes, c’est le temps que j’ai réalisé au Championnat du monde» a déclaré O’Brien, qui poursuit : «mais je ne me sentais pas à l’aise sur cette piste, alors c’est mieux que ce que j’espérais, pour être honnête. Au repêchage, j’espérais pouvoir accrocher la tête, mais l’occasion ne s’est pas présentée. Miriam [Welte, de l’Allemagne] est une coureuse très rusée qui a beaucoup d’expérience, alors il est quasiment impossible de la surprendre.»

«J’étais si déçue de mon résultat d’hier [au keirin, où elle a été éliminée au premier tour]» a déclaré Sullivan, qui ajoute : «Ça a vraiment été pour moi une grosse déception de ne pas avoir livré la marchandise au keirin, si bien que ce matin, ça a été difficile de retourner la situation. J’ai reçu une bonne aide de la part du personnel de soutien qui m’a dit de prendre du plaisir et d’être reconnaissante d’être ici. J’ai déjà entendu des gens qui disaient ça en entrevue, et je pensais que c’était une sorte de manière de se défiler, mais maintenant, je me rends compte que ce n’est pas ça du tout. C’est la chose la plus difficile au monde de parvenir à rester reconnaissante d’être là et d’apprécier l’expérience, quand on est déçue! Alors j’ai bénéficié de cette aide, et j’ai rétabli la situation et réussi mon 200 mètres. J’aurais aimé faire mieux, mais j’ai fait du mieux que j’ai pu en cette journée, et parfois, c’est tout ce qu’on peut faire.»

«En fait, ma première course n’était pas si mal. Je me suis qualifiée avant-dernière, alors j’ai attaqué davantage dans ma deuxième course, et c’est difficile de se convaincre soi-même quand on est à un contre un, qu’on peut remporter cette course. J’ai vraiment essayé, et mon attitude était que je pouvais gagner la course, mais elle était tout simplement plus puissante que moi. Mais j’ai fait une bonne course.»

PREMIÈRE MÉDAILLE DE CYCLISME POUR LE CANADA À RIO

(Rio, BRA – le 13 août 2016) Le Canada a remporté samedi sa première médaille de cyclisme aux Jeux olympiques de Rio, avec une médaille de bronze à l’épreuve de poursuite féminine par équipes. Notre équipe, composée de Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Kirsti Lay et Georgia Simmerling, a battu la formation de la Nouvelle-Zélande dans un temps de quatre minutes et 14,627 secondes aux 4 000 mètres, ce qui constitue un nouveau record canadien. La Grande-Bretagne a remporté la médaille d’or devant les États-Unis en établissant un nouveau record du monde.

L’équipe du Canada a fait face aux championnes olympiques en titre, les Britanniques dans la ronde demi-finale durant la séance du matin, et elles se sont inclinées face à la Grande-Bretagne qui avait déjà battu le record du monde à cette occasion. Cependant, les Canadiennes avaient réalisé le troisième temps de la séance, avec quatre minutes et 15,636 secondes, ce qui les qualifiait pour la course pour l’attribution de la médaille de bronze.

Et dans cette course de finale pour les médailles, le Canada a pris le contrôle de la course dès le départ, et elles menaient de plus de six dixièmes de seconde à l’issue des 1 000 premiers mètres. À la mi-course, nos représentantes avaient une avance de plus d’une seconde, et à la ligne d’arrivée, les Canadiennes avaient pratiquement quatre secondes d’avance sur leurs rivales. La cinquième membre de l’équipe, Laura Brown, qui a couru la ronde de qualification, a également reçu une médaille de bronze.

Jasmin Glaesser, la seule membre de l’équipe qui faisait aussi partie de l’équipe canadienne ayant remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres, a déclaré : «Ça a été une très bonne course. Il y a quatre ans, c’était un peu une surprise, mais cette fois-ci nous avions comme objectif de remporter une médaille, et ceci est le résultat de quatre ans de travail acharné. Arriver à tout mettre ensemble le jour J, quand cela compte, c’est une sensation incroyable. En qualifications, nous étions déçues parce que nous savions que nous pouvions faire beaucoup mieux, mais depuis, à chaque course, nous avons retranché du temps au chronomètre, et nous avons notamment établi deux nouveaux records canadiens aujourd’hui. La course de ce soir était incroyable, et on sentait bien que chacune d’entre nous avait donné son maximum et ne s’était pas retenue du tout. Vous ne pouvez pas demander beaucoup plus quand vous participez aux Jeux olympiques.»

«Ce n’est pas une des pistes les plus rapides sur lesquelles nous avons couru, mais le niveau de compétition est le plus élevé depuis que cette épreuve est passée de trois coureuses à quatre coureuses après les Jeux olympiques de Londres. Et je pense que cette tendance va se poursuivre au cours des quatre prochaines années. Il y a de plus en plus de profondeur dans notre sport, et on peut le constater en voyant les coureuses que nous avons côtoyées au cours des deux dernières années. Je m’attends à ce que les records continuent à tomber, et c’est vraiment fantastique de participer à une course comme celle-là, où tout le monde est à son maximum.»

Autres citations

Kirsti Lay: «Nous avons changé plusieurs choses par rapport au premier jour, mais nous nous sommes surtout tenues à ce que nous savions faire, et je pense que c’est à cause de ça que nous avons été plus rapides. Nous nous en sommes tenues à notre plan de match, et nous sommes revenues aux bases, à savoir de se dire que c’est une course comme une autre, mais que les émotions sur la ligne de départ sont juste un peu plus intenses. Mais on a essayé de s’en tenir à ce qu’on maîtrisait, être calmes et se concentrer sur l’exécution, et le résultat tomberait de lui-même.»

Georgia Simmerling: «Il fallait que tout le monde se rallie ensemble vraiment vite, et nous avons réussi. Nous avons couru chaque course de plus en plus vite, et on a tout donné. Je suis vraiment très, très fière de faire partie de cette équipe et de terminer cette course avec mes coéquipières. Je ne pensais jamais que ce serait possible.»

Allison Beveridge: «Nous étions vraiment déçues de notre première course [de Jeudi] ; nous savions que nous pouvions faire mieux. Alors nous avons corrigé quelques points techniques, et réussi une exécution nettement meilleure ce matin et dans la course pour les médailles. On a donné tout ce qu’on avait, et nous sommes extrêmement satisfaites d’avoir réussi. Chapeau bas à la Grande-Bretagne et aux États-Unis, mais je pense que nous pouvons être satisfaites de ce que nous avons accompli. Nous savions que la course serait très rapide, et que le record du monde allait tomber. Ce qu’on dit est vrai : l’atmosphère aux Jeux olympiques fait en sorte que les participants produisent le meilleur de leurs capacités, et que tout s’enclenche le jour J.»

Laura Brown: «J’ai eu la chance de courir en qualifications, et c’était pour moi un honneur. C’est un sentiment très spécial de pouvoir participer, car je vivais pour ce moment depuis longtemps déjà. Être sur la piste et courir aux Jeux olympiques, je ne pense pas que j’aurais pu le faire avec une meilleur équipe que ça! J’aime toutes ces filles, et c’est pour moi un honneur de pouvoir courir avec elles.»

L’entraîneur national Craig Griffin: «Je savais que notre première course n’était pas excellente à cause des nerfs, mais cette première course nous a plutôt servi à comprendre la piste, parce que nous n’avions pas participé à l’épreuve test ici et que nous n’avions donc aucune donnée de course. Il y a deux grandes équipes ici, la Grande-Bretagne et les États-Unis, et c’est ce que nous avons constaté au cours des dernières années, alors je savais que ça allait être très difficile. On n’est jamais assez confiants, mais on espère qu’on a bien fait notre travail et que tout va s’enclencher ensemble le jour J. Mais de réunir tout le monde ici, de courir, et de battre le record canadien deux fois, et finalement de l’abaisser à 4:14, cela en dit beaucoup sur notre programme et sur ses athlètes, ainsi que sur les membres du personnel qui les soutiennent.»

Jacques Landry, directeur de la haute performance : «Obtenir cette première médaille, c’est un peu se libérer de la tension que nous avions tous. Nous pouvons maintenant commencer à respirer et nous concentrer sur ce que l’on fait le mieux, à savoir performer. Je suis réellement très satisfait de cette médaille : les filles ont réalisé une excellente course, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous avons démontré de multiples fois que notre programme de poursuite féminine par équipes peut livrer constamment de bons résultats, que ce soit au Championnat du monde ou en Coupe du monde, et maintenant avec deux médailles de bronze. Mais je pense qu’il est également très important de démontrer que nous avons un système qui soutient nos athlètes, et qui forme d’autres athlètes derrière eux, si bien que nous pouvons continuer à former des champions dans la perspective des Jeux de 2020.»

LE CANADA EN LICE POUR LA MÉDAILLE DE BRONZE EN POURSUITE FÉMININE PAR ÉQUIPES

(Rio, BRA – le 13 août 2016) Le Canada affrontera la Nouvelle-Zélande samedi soir au vélodrome olympique de Rio pour l’attribution de la médaille de bronze de l’épreuve de poursuite féminine par équipes. L’équipe canadienne, composée d’Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Kirsti Lay et Georgia Simmerling, a affronté les championnes olympiques en titre, les Britanniques, lors de la ronde demi-finale, et se sont inclinées alors que la Grande-Bretagne a établi un nouveau record du monde. Cependant, les Canadiennes ont inscrit le troisième meilleur temps de la séance, en quatre minutes et 15,636 secondes, ce qui les qualifiait pour la course pour l’attribution de la médaille de bronze. Et ce temps constituait un nouveau record canadien. La Grande-Bretagne fera face aux États-Unis pour l’attribution de la médaille d’or.

Au keirin féminin, ni Kate O’Brien, ni Monique Sullivan ne sont parvenues à franchir la première ronde. Sullivan, qui avait la série la plus difficile du premier tour, avec de nombreuses championnes olympiques et du monde, s’est classée sixième, tout comme O’Brien dans sa propre série. Et dans les courses de repêchage de la dernière chance (seule la gagnante passe au prochain tour), O’Brien s’est classée seconde, tandis que Sullivan terminait cinquième.

«Je n’étais pas très contente de ma première course» a admis O’Brien, qui enchaîne : «Je me suis retrouvée en quelque sorte dans une situation où je ne savais pas très bien où je m’en allais. Mais dans la deuxième course, je suis arrivée sur la piste et j’ai exécuté la course comme je le voulais, à savoir que j’ai couru en tête. J’ai été un peu lâchée quand la Russe [Anastasiia Voinova] a lancé son attaque, et après ça, elle a juste été plus forte que moi. Pour être honnête, je dois admettre que le keirin est encore un peu intimidant pour moi, mais j’ai couru du mieux que j’ai pu, et malheureusement je n’ai pas réussi.»

O’Brien a davantage hâte aux épreuves de sprint, où elle a terminé sixième au Championnat du monde plus tôt cette saison : «Le sprint s’est bien passé pour moi au Championnat du monde, et cela m’a donné confiance. Alors j’espère pouvoir reproduire ici plusieurs de mes courses au Championnat du monde. Je vais essayer de me qualifier du mieux que je peux, et de courir comme je souhaite courir, et on verra bien ce que ça donnera.»

Sullivan, qui a terminé sixième du keirin aux Jeux olympiques de Londres, et quatrième cette année au Championnat du monde, était déçue de sa performance : «J’aurais vraiment voulu pouvoir faire mieux. L’équipe a été si bonne toute l’année, et nous voulions toutes faire mieux et montrer au monde entier ce que nous valons. Mais aujourd’hui ce n’étais pas assez.»

«Quand j’ai vu la composition de ma série ce matin, je me suis dit ‘Oh mon Dieu!’. Ça a été une bataille mentale, et je me suis vraiment battue pour me mettre dans un état d’esprit où je pouvais disputer la victoire ou la seconde place [pour être qualifiée pour le prochain tour]. J’ai bien commencé la course, et j’étais en bonne position pour profiter de la poussée d’adrénaline que je savais qui allait venir, mais ça n’a pas été suffisant. Dans la deuxième course, j’ai essayé de ne pas me faire coincer, mais je n’ai tout simplement pas pu contourner les coureuses pour me retrouver en tête de course.»

«Nous avons 24 heures pour récupérer, et nous reconcentrer sur le sprint, et cela devrait suffire. Kate et moi, nous partirons en force demain pour faire les meilleurs temps possible en qualifications, et ainsi, nous l’espérons, nous montrer à la hauteur des attentes de l’équipe.»

LE CANADA TERMINE HUITIÈME AU SPRINT FÉMININ PAR ÉQUIPES

(Rio, BRA – le 12 août 2016) Le Canada a terminé huitième vendredi au sprint féminin par équipes en cette seconde journée de compétition de cyclisme sur piste des Jeux olympiques de Rio de Janeiro au Brésil. Le duo canadien, composé de Kate O’Brien et de Monique Sullivan (les deux de Calgary), s’est qualifié en septième place dans un temps de 33,735 secondes, pour passer au tour suivant de la compétition. La Chine a remporté la médaille d’or en établissant un nouveau record du monde.

Au tour suivant, les Canadiennes ont dû affronter les Russes, éventuelles médaillées d’argent, et même si elle ont retranché 0,051 seconde de leur temps précédent, cela n’a pas suffi pour les qualifier pour la ronde des médailles.

«Nous voulions réaliser un meilleur temps à notre deuxième parcours, et nous avons réussi» a précisé O’Brien, qui poursuit : «Mais nous espérions aller encore un peu plus vite. Nous étions toutes les deux extrêmement émues de participer à cette compétition olympique, mais aussi cela nous paraissait un peu de la routine habituelle. C’est vraiment fantastique d’être aux Jeux olympiques, mais en même temps, il s’agissait d’une course comme une autre : nous voyons les mêmes personnes, et nous faisons les mêmes courses. Alors nous avons essayé d’oublier qu’il s’agissait des Jeux olympiques, et de nous concentrer sur notre course. Nous étions donc un peu nerveuses aujourd’hui, mais cela ne tournait pas à l’obsession.»

«Je pense que nous espérions toutes les deux faire mieux,» a admis Sullivan, qui enchaîne : «et je ne sais pas vraiment pourquoi le chrono n’était pas au rendez-vous. Nous avions obtenu de très bons résultats à l’entraînement, et nous avons essayé un plus gros braquet dans la seconde course, mais je n’ai pas suivi [la roue de Kate], et ça m’ennuie beaucoup. Je pense que Kate a effectué un excellent travail aujourd’hui. J’ai vraiment hâte au keirin demain, car c’est une course complètement différente, et c’est un autre jour. Alors je vais me présenter et faire de mon mieux, et j’espère que tout ira bien.»

L’entraîneur national du sprint Erin Hartwell a déclaré que : «Selon moi, il est important d’avoir terminé la première course des Jeux, afin que le trac olympique se soit dissipé. Pour être réaliste, je pensais qu’il était possible pour elles de se classer sixièmes, peut-être même cinquièmes, mais je savais aussi que ce serait une âpre lutte pour toutes ces places. Nous avons réalisé un bon temps en qualifications, devant l’Espagne, que nous n’avions jamais battue auparavant, et tout juste derrière la France. Nos deux filles ont bien performé, mais il y a parfois de petits problèmes techniques qui prennent soudain beaucoup d’importance, et l’écart était un peu trop grand à un tour de la fin, si bien que nous étions à un peu plus qu’un dixième [de seconde] de cette sixième place. Je suis donc assez confiant pour le keirin, et je pense que nous allons être très compétitives ces prochains jours.»

LE CANADA SE QUALIFIE QUATRIÈME À LA POURSUITE FÉMININE PAR ÉQUIPES

(Rio, BRA – le 10 août 2016) Le Canada s’est qualifié quatrième jeudi à la poursuite féminine par équipes, lors de la soirée d’ouverture des compétitions de cyclisme sur piste des Jeux olympiques de Rio. L’équipe canadienne, composée d’Allison Beveridge, Jasmin Glaesser, Laura Brown et Georgia Simmerling, a terminé la course de 4 000 mètres dans un temps de quatre minutes et 19,599 secondes. La Grande-Bretagne, championne olympique en titre, a réalisé le meilleur temps des qualifications en quatre minutes et 13,260 secondes.

En se qualifiant à la quatrième place, le Canada est toujours en position de remporter la médaille d’or, cependant nos représentantes devront battre la Grande-Bretagne pour passer au tour suivant, samedi. Cependant, si elles ne battent pas les Britanniques mais réalisent néanmoins un des quatre premiers chronos, elles disputeront la course pour l’attribution de la médaille de bronze.

«Ce sont les Jeux olympiques, alors on sait que tout le monde va donner son maximum» a déclaré Beveridge, qui poursuit : «Les Brits ont réussi leur coup aujourd’hui, c’est certain, et elles ont été très fortes tout au long des huit dernières années. Cela va être tout un défi de les battre au prochain tour, mais décrocher la médaille d’or a toujours été notre objectif, alors il n’y a aucune raison de reculer maintenant. Nous savons que nous pouvons mieux faire que ce que nous avons réalisé aujourd’hui, alors il nous suffit de sauter en piste et d’exécuter notre plan. Tout peut arriver dans une course en tête à tête, et nous n’avons pas à avoir peur de tenter de l’emporter.»

L’entraîneur national Craig Griffin a déclaré : «la première course est toujours pleine de nervosité, cela fait quelques jours que nous attendons de sauter sur nos vélos et de courir. Nous avons fait une sortie acceptable, mais nous pouvons beaucoup mieux faire que ce que nous avons montré. Nous allons apporter quelques petites modifications, et probablement changer notre alignement. Nous avons deux jours pour trouver la solution.»

«Je pense que nous sommes légèrement déçues» a admis Glaesser à propos de la course des Canadiennes. Elle ajoute : «On essaie toujours de deviner à quel point la piste va être rapide le jour de la course. Nous nous attendions à ce que toutes les équipes soient au maximum de leur forme. Et c’est exactement ce que nous constatons. Manifestement, la Grande-Bretagne a réalisé un excellent temps, donc il est possible d’aller très vite sur ce vélodrome. Il nous faut juste mettre toutes les pièces du puzzle ensemble et avoir une meilleure exécution. Nous pouvons bien évidemment aller plus vite, car nous n’avons pas atteint le rythme que nous voulions, et cela revient seulement à une question d’exécution.»

WHITTEN TERMINE SEPTIÈME DU CONTRE-LA-MONTRE AUX JEUX OLYMPIQUES

(Rio, BRA – le 10 août 2016) Tara Whitten, de Calgary, a obtenu mercredi le meilleur résultat du Canada au contre-la-montre féminin individuel aux Jeux olympiques, se classant à la septième place. Whitten a terminé la course avec 34,74 secondes de retard sur la médaillée d’or, l’Américaine Kirstin Armstrong, qui a remporté son troisième titre olympique consécutif. La Russe Olga Zabelinskaya a remporté la médaille d’argent, tandis que la Néerlandaise Anna van der Breggen s’adjugeait le bronze. L’autre participante canadienne à cette course, Karol-Ann Canuel, d’Amos au Québec, s’est classée 13e de l’épreuve.

Le parcours de 29,7 kilomètres était un des plus difficiles de l’histoire des Jeux olympiques, avec deux grosses montées et des descentes abruptes. De plus, la pluie constante et les rafales de vents ont contribué à durcir encore la course.

Whitten, championne canadienne en titre, était la huitième coureuse à prendre le départ, et elle a rapidement inscrit un temps de référence de 45 minutes et 1,16 seconde. Grâce à ce temps, elle s’est maintenue dans le siège de la meneuse de l’épreuve alors que huit autres concurrentes bouclaient le circuit, jusqu’à ce que l’Italienne Elisa Borghini finisse par battre son temps de 9,22 secondes.

«Ce n’était pas drôle de courir dans ces conditions,» a convenu Whitten, qui poursuit : «mais en fait j’étais contente qu’il ne fasse pas trop chaud. À cause de la pluie, les descentes ont été très techniques, et on a dû changer la roue avant à cause des rafales de vent. J’ai été très prudente dans la descente, parce que la route était vraiment extrêmement glissante. J’ai même constaté que ma roue arrière avait glissé à plusieurs reprises dans les montées.»

«Mais je suis satisfaite de ma course, parce que j’ai donné tout ce que j’avais sur ce parcours. Je visais et j’espérais vraiment pouvoir décrocher une médaille, c’est certain, et c’est la raison pour laquelle je suis si déçue, surtout étant donné que mon temps est très compétitif avec celui de mes rivales.»

«À l’abord de ces Jeux olympiques, j’avais un peu moins de pression. À Londres, j’étais championne du monde de l’omnium et médaillée en poursuite par équipes, alors j’avais bien évidemment beaucoup plus de pression. Mais je me sentais dans le coup pour gagner une médaille aujourd’hui, c’est pour ça que je suis si déçue.»

«C’est extraordinaire de voir Kirstin Armstrong gagner son troisième titre olympique. Elle sait vraiment comment faire pour être au top le jour J. Je lui tire mon chapeau!»

Et selon Canuel, qui a obtenu le meilleur résultat canadien à la course sur route dimanche dernier, les conditions ont rendu la course très difficile.

«C’était vraiment misérable sur le parcours» a commenté Canuel, qui enchaîne : «Il pleuvait et il faisait froid. J’avais espéré qu’on bénéficie d’une journée chaude et ensoleillée. Alors aujourd’hui, c’était vraiment dur, mais j’ai donné mon 100%. Voilà ce dont j’étais capable aujourd’hui. Mais je sais que je dois encore travailler sur mon contre-la-montre pour m’améliorer. Mais c’était fantastique de pouvoir participer à la course, j’étais très contente d’avoir été sélectionnée. Maintenant, j’espère pouvoir revenir à nouveau aux Jeux olympiques.»

CANUEL TERMINE 25E DE LA COURSE SUR ROUTE OLYMPIQUE

(Rio, BRA – le 07 août 2016) Karol-Ann Canuel, d’Amos au Québec, a obtenu dimanche le meilleur résultat du Canada à la course sur route féminine des Jeux olympiques de Rio de Janeiro au Brésil, en se classant à la 25e place de l’épreuve. Leah Kirchmann de Winnipeg au Manitoba, a terminé 38e, tandis que Tara Whitten, de Calgary en Alberta, n’a pas terminé la course.

La Hollandaise Anna Van Der Breggen a gagné la médaille d’or au sprint devant la Suédoise Emma Johansson et l’Italienne Elisa Longo.

Durant cette course de 139 kilomètres, il y a eu de multiples attaques et échappées qui ont peu à peu réduit le peloton, la cassure finale entre les meneuses et le reste du peloton se produisant au cours de la dernière longue ascension, alors qu’il ne restait environ que 25 kilomètres à parcourir.

«Ça a vraiment été une course agressive» a analysé Canuel, qui enchaîne : «Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre avec un si petit groupe, mais c’était très agressif. Le premier circuit s’est bien passé, et nous étions toujours en bonne position. Leah a effectué un travail formidable pour rester avec moi et bien nous positionner. Elle a dit qu’elle ne se sentait pas au top aujourd’hui, et qu’il valait mieux qu’elle me soutienne. Leah a essayé de faire le pont [pour rejoindre un groupe d’échappées], ce qui était une bonne idée, mais la tentative a été reprise.»

«Et quand nous sommes arrivées au circuit final, je n’avais plus les jambes pour suivre les meneuses, et j’ai dû effectuer la montée à mon propre rythme. J’ai donc terminé au sein d’un petit groupe derrière, mais dans l’ensemble je pense avoir eu une assez bonne journée. C’était bien de faire la course sur route avant le contre-la-montre [qui aura lieu mercredi prochain]. Maintenant, il faut que je récupère bien. Je suis vraiment motivée pour le contre-la-montre.»

«C’était vraiment dur aujourd’hui» a convenu Kirchmann, qui poursuit : «Je pense que c’est une des courses d’un jour les plus dures que j’ai jamais faites. Les coureuses étaient vraiment agressives, et nous avons dû nous battre contre le vent et affronter des ascensions très rudes … alors dans l’ensemble, ça a été une bonne journée. C’était comme une classique combinée avec une étape du Giro.»

«À la fin du premier circuit, je savais que je ne me sentais pas super bien dans les montées, alors il fallait soit que je participe à une échappée afin d’anticiper la dernière ascension, soit, au cas où je ferais encore partie du groupe, travailler pour placer Karol-Ann en bonne position, et c’est ce qui est devenu notre plan.»

PENDREL REMPORTE LA COUPE DU MONDE DE MONT STE-ANNE POUR LA QUATRIÈME FOIS : UN RECORD

(Mont-Sainte-Anne, QC – le 07 août 2016) Catharine Pendrel (Luna Pro Team), de Kamloops en Colombie-Britannique, a remporté la douzième épreuve de Coupe du monde de sa carrière dimanche à Mont Ste Anne au Québec, dans la catégorie élite féminine. Et Emily Batty (Trek Factory Racing), de Brooklin en Ontario, était à ses côtés sur le podium, car elle a terminé troisième de l’épreuve. Il s’agissait de la quatrième victoire de Pendrel à Mont-Ste-Anne, ce qui constitue un record chez les femmes. Pendrel et Batty vont toutes les deux représenter le Canada aux Jeux olympiques le 20 août prochain.

Pendrel a pris la tête de la course dès le premier tour, creusant un écart sur la Norvégienne Gunn-Rita Dahle Flesjaa, que la championne olympique de 2004 n’a jamais pu combler. La Danoise Annika Langvad, qui est en tête du classement de la Coupe du monde, s’est initialement jointe à Dahle Flesjaa pour faire la poursuite, mais elle n’a pas pu suivre le rythme et s’est fait éventuellement doubler par la championne canadienne Emily Batty dans le dernier tour.

«Sur ce parcours, c’était super important de prendre la tête dès le début» a expliqué Pendrel, qui poursuit : «Beaucoup de coureuses qui sont devant vous peuvent faire des erreurs, alors si vous êtes en tête, au moins vous contrôlez la situation. C’était vraiment exceptionnel de voir tant de monde sur le parcours … c’était une course fantastique, mais c’était difficile d’essayer de rester concentrée et de ne pas être distraite par tout ce qui se passait autour de moi.»

«C’est vraiment bien pour moi d’avoir été constante cette saison, dans les cinq premières et dans les trois premières» a analysé Batty, qui enchaîne : «Tout ces spectateurs canadiens qui sont venus nous encourager, c’était excellent car ils m’ont donné une poussée d’énergie vers la fin de la course. Je ne démarre pas aussi rapidement que les autres coureuses, mais je m’assure de rester dans le coup. J’ai toujours terminé mes courses en force.»

Langvad continue à occuper la tête du classement général avec 926 points, alors qu’il ne reste plus qu’une épreuve à disputer, mais son avance sur Pendrel a diminué et elle n’est plus que de 56 points. La coureuse tchèque Katerina Nash demeure troisième avec 630 points, tandis que Batty passe de septième à quatrième avec seulement cinq points de retard sur Nash.

Dans les autres épreuves, le champion canadien Derek Zandstra (Scott-3Rox), de Trenton en Ontario, a obtenu le meilleur résultat canadien dans la catégorie élite masculine, avec une 32e place. Dans les catégories des moins de 23 ans, le champion canadien chez les hommes Peter Disera, de Barrie en Ontario, a été le meilleur Canadien avec une 14e place, tandis que Catherine Fleury d’Alma au Québec, a été la meilleure Canadienne dans la catégorie élite féminine, à la 7e place.

WOODS OBTIENT LE MEILLEUR RÉSULTAT CANADIEN À LA COURSE SUR ROUTE MASCULINE OLYMPIQUE

(Rio, BRA – le 06 août 2016) Michael Woods, d’Ottawa, a été le seul Canadien à terminer la course sur route masculine en cette première journée de compétition aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, au Brésil, et il s’est classé à la 55e place. Les deux autres Canadiens qui participaient à la course, soit Hugo Houle, de Sainte-Perpétue au Québec, et Antoine Duchesne, de Chicoutimi au Québec, n’ont pas terminé le parcours, après avoir passé la plus grande partie de la course à aider et à protéger Woods.

C’est le Belge Greg van Avermaet qui a remporté la médaille d’or, tandis que le Danois Jakob Fuglsang s’adjugeait la médaille d’argent et le Polonais Rafal Majka la médaille de bronze.

Dans cette course de 237,5 kilomètres, un groupe d’échappée a pris plus de huit minutes au peloton avant que celui-ci commence à réagir. Et à cause de la vitesse de la poursuite, la course est devenue une course d’attrition, si bien que 63 athlètes seulement sur 143 partants ont terminé le parcours. Duchesne et Houle ont effectué un énorme effort pour aider Woods, et ils ont notamment passé du temps en tête du peloton pour mener la poursuite.

«La première partie de la course s’est bien déroulée» a expliqué Woods, qui poursuit : «Hugo et Antoine ont effectué un excellent travail pour me garder en très bonne position dans les moments décisifs de la course. J’ai amorcé la montée derrière deux coéquipiers, soit dans la meilleure position possible. J’avais vraiment de bonnes jambes à la première ascension et je commençais à avoir confiance de pouvoir terminer dans les dix premiers.»

«Mais lors de la seconde ascension, j’ai explosé à environ trois kilomètres du sommet, et j’ai été décroché par le cycliste qui me précédait. Cela m’a donné temporairement un coup au moral. Je suis très déçu de ne pas avoir terminé en meilleure position, et d’avoir craqué après tout l’excellent travail réalisé par Hugo et par Antoine, mais malgré tout, j’ai donné tout ce que j’avais. C’est sans aucun doute la course la plus dure que j’aie jamais courue. Le vent, la chaleur, et les cinq kilomètres d’ascension … ça a été extrêmement dur pendant toute la journée. Je n’avais jamais tant puisé dans mes ressources.»

«Ça a été une journée très dure» convient Houle, qui enchaîne : «Le rythme a été soutenu dès le début de la course, et puis six gars très forts se sont échappés. Antoine et moi, on a juste essayé de garder Mike le plus en sécurité possible en le maintenant en tête du peloton. Mais à cause des pavés, et des montées et descentes abruptes, il y a eu beaucoup de chutes… mais nous avons positionné Mike du mieux que nous avons pu pour le dernier circuit, et puis Mike a dû faire du mieux qu’il pouvait parce que nous n’étions plus dans le coup. En ce qui me concerne, je n’avais pas assez de jambes pour suivre les gros canons. Nous espérions un meilleur résultat final, mais c’est la course, et nous avons donné notre maximum.»

«La course s’est déroulée comme prévu» a commenté Antoine Duchesne, qui poursuit : «Hugo et moi, on était là pour aider Mike, et c’est ce qu’on a fait toute la journée. Mais la course a été très rapide, et nous n’avons jamais eu un seul petit moment moins intense pour récupérer. Il y a eu beaucoup de chutes et de vélos cassés, alors on a essayé de protéger Mike pour qu’il soit en toute sécurité pendant les trois premiers quarts de la course. Et selon moi, on y est parfaitement arrivés. Mais en bout de ligne, je pense que c’est le plus fort qui a gagné l’épreuve. On espérait vraiment faire mieux, mais Mike n’avait plus les jambes qu’il fallait pour suivre les meilleurs. C’est ça la course cycliste!»

«Je pense que nos gars ont fait une bonne course sur le plan tactique» a analysé Jacques Landry, directeur de la haute performance de Cyclisme Canada, qui poursuit : «Notre plan consistait à protéger Mike jusqu’à ce que les coureurs atteignent le circuit final de Vista Chinesa, et c’est exactement ce que Antoine et Hugo ont fait.»

«On peut bien évidemment être déçus du résultat, mais personne au Canada à ce moment n’aurait pu mieux faire que Mike sur ce parcours. Nous devions donc jouer la carte de bien le positionner et d’espérer qu’il aurait les jambes pour bien terminer la course. Ces trois gars ont un bel avenir devant eux, et je suis fier de la manière dont ils ont couru aujourd’hui.»

ILES ET MILLER MONTENT SUR LE PODIUM À LA COUPE DU MONDE DE DESCENTE DE MONT STE ANNE

(Mont-Sainte-Anne, QC – le 06 août 2016) Deux Canadiens sont montés sur le podium samedi à l’épreuve de Coupe du monde de descente de Mont Ste Anne. Finnley Iles (Specialized Gravity) s’est classé second chez les hommes juniors, tandis que Miranda Miller (Specialized SRAM) a pris la cinquième place chez les femmes. Dans la catégorie élite masculine, Mark Wallace (Devinci Global racing) a été le meilleur Canadien avec une 25e place.

La descente du Mont Ste Anne est toujours une des plus longues et des plus exigeantes sur le plan physique du circuit de la Coupe du monde. En général, la boue et les racines glissantes sont un facteur important, mais cette année en raison de la sècheresse avant et pendant la course, le parcours était poussiéreux et jonché de gravillons, si bien qu’il y a eu beaucoup de crevaisons et un grand nombre de chutes.

Iles, qui a déjà remporté trois courses cette saison, était le coureur à battre. Et il a obtenu le meilleur temps des qualifications. Mais il a néanmoins été battu par la plus infime des marges par le coureur classé second, Gaetan Vige (Commencal/Vallnord) qui l’a emporté par 0,031 seconde, soit 31 millièmes de seconde! Elliott Heap (Chain Reaction) a pris la troisième place, et Magnus Manson, d’Équipe Canada la quatrième. Iles est toujours en tête du classement général avec 260 points, suivi de Vige avec 225, tandis que Manson passe à la dixième place.

«Aujourd’hui, ça s’est plutôt bien passé» a déclaré Iles, qui enchaîne : «J’ai pratiquement fait la course que je voulais, mais je pense que j’ai été un peu trop conservateur au milieu. C’était vraiment serré à la fin, et on a toujours un peu de regrets quand ça se termine si proche. Mais je ne suis pas surpris, parce que les autres gars sont rapides. Dans l’ensemble, je suis relativement satisfait de la manière dont on tourné les choses.»

Chez les femmes, la course s’est déroulée comme prévu, alors que Rachel Atherton (Trek Factory) a enregistré une impressionnante douzième victoire consécutive en Coupe du monde, s’assurant du titre suprême du circuit alors qu’il ne reste plus qu’une épreuve au calendrier. Atherton a terminé la course avec onze secondes d’avance sur Tracey Hannah (Polygon UR), et Tahnee Seagrave (Transition Factory) a pris la troisième place. Miller, la championne canadienne tenait son second résultat sur le podium en Coupe du monde, alors qu’elle occupait la troisième place pendant plus de la moitié du parcours, jusqu’à ce qu’une erreur lui fasse perdre du temps. Au classement général, Atherton détient maintenant une avance insurmontable avec 1470 points, et elle est suivie de Manon Carpenter (Madison Saracen) avec 990 points et de Hannah avec 930 points. Miller progresse de la 16e à la 11e place du classement.

Il s’agit du deuxième podium en Coupe du monde cette saison pour Miller qui a déclaré : «Je n’ai couru que deux épreuves de la Coupe du monde cette saison, mais deux podiums en deux courses, c’est une bonne moyenne! Tout va bien cette saison… je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je pense que c’est parce que j’ai un meilleur esprit en abordant les courses cette année. C’est la première fois que je cours à Mont Ste Anne dans la poussière, mais quelques soient les conditions, c’est ma descente favorite. J’ai fait plusieurs bons temps intermédiaires au sommet, mais j’ai fait une petite erreur dans un des passages rocailleux du bas et mon pied a glissé de la pédale … c’est frustrant, mais c’est ça la course!»