LES SPRINTEURS CANADIENS SI PRÈS DU SUCCÈS
La Coupe du monde a offert une belle fenêtre sur le progrès du programme de sprint sur piste
(Londres, GBR – le 7 décembre 2014) L’entraîneur canadien de sprint sur piste Erin Hartwell est heureux à l’issue de la Coupe du monde Piste UCI 2014 à Londres et ne voit que du positif alors que le programme continue son ascension vers de nouveaux sommets.
Hartwell a rejoint l’équipe d’entraîneurs à Cyclisme Canada ce printemps, avec l’objectif de revitaliser le programme de sprint. Son arrivée a eu un impact immédiat, avec l’équipe affichant de solides performances tout au long des deux premières épreuves de la Coupe du monde cette saison.
« Nous avons vu des bonnes et de moins bonnes performances à Londres. Nous sommes arrivés ici avec un bel élan depuis Guadalajara avec quelques performances stellaires dans les épreuves individuelles avec Hugo [Barrette] et Monique [Sullivan], donc je prévoyais de meilleurs résultats ici, » a admis Hartwell.
« Cependant, je suis très heureux avec nos formations de sprints par équipe ici. Les femmes, avec Monique et Kate [O’Brien], sont maintenant classées 13es dans le monde, avec le but de pénétrer le top 12 d’ici aux Championnats du monde. Du côté masculin, nous avions un coureur en développement avec Evan [Carey] en tant que premiers coureurs. Hugo étant malade en arrivant ici, j’ai instauré Joe [Veloce] comme troisième coureur, et il s’est très bien tiré d’affaire. »
Monique Sullivan (Calgary, AB) a couru pour le Canada aux Jeux olympiques de 2012 à Londres, et peu après a annoncé qu’elle se concentrerait sur ses études à l’Université de Calgary. Cette année, la Coupe du monde de Guadalajara a marqué sa première compétition internationale en deux ans, terminant dixième dans le keirin.
Hartwell n’avait de bons mots pour l’Olympienne : «Le retour de Monique à la compétition ne pourrait pas se dérouler mieux. Je pense qu’elle est un peu dure sur elle-même parce qu’elle ne gagne pas tout de suite, mais je ne vois que des améliorations constantes depuis son retour lors des Championnats panaméricains l’automne dernier. Elle est bien positionnée en termes de points pour les Championnats du monde, et elle continuera de s’améliorer. »
Seule sprinteuse canadienne lors du dernier cycle olympique de 2012, Sullivan peut maintenant profiter de la présence d’une coéquipière en Kate O’Brien (Calgary, AB). O’Brien arrive en cyclisme en provenance du bobsleigh, étant aussi étudiante à l’Université de Calgary. Les deux femmes se sont bien unifiée et sont en train de devenir un excellent duo sur le point se retrouver en position de se qualifier pour les Jeux olympiques de Rio 2016.
« Kate est l’une de ces vraies perles rares. C’est très cool de l’avoir trouvé à ce stade dans le processus de qualification alors que nous étions dans un camp d’identification du talent à Calgary au printemps dernier. Elle nous vient du bobsleigh, et les progrès qu’elle a accomplis dans un court laps de temps sont vraiment phénoménaux. Nous constatons des améliorations hebdomadaires et elle rattrape très rapidement le reste du monde. Lorsque nous serons à la prochaine Coupe du monde et aux Championnats du monde, nous serons dans l’une des 12 meilleures nations au classement, et j’espère nous retrouver parmi les deux premières nations classement des Amériques. »
Hugo Barrette (Cap-aux-Meules, QC) est arrivé à cette Coupe du monde portant une maladie acquise lors d’un bloc d’entraînement en France et n’a pas pleinement réalisé son potentiel ce week-end. Avec Hugo exclu de l’alignement pour les épreuves individuelles, les projecteurs se sont tournés vers Joe Veloce (Fonthill, ON), qui lui aussi fait un retour à la piste à la suite d’une chute majeure survenue l’automne dernier. Veloce ne s’est pas qualifié pour le premier tour ce matin, ratant sa qualification que par seulement deux milliers (0.002s) d’une seconde.
« C’est malheureux pour Hugo d’arriver ici malade alors qu’il a sorti une si belle performance [à Guadalajara]. La maladie a été difficile pour lui, et il n’était pas en mesure de bien rouler. J’ai dû le retirer du sprint individuel aujourd’hui, » a déclaré Hartwell, qui a ajouté que « Joe a eu l’occasion de représenter son pays, et il a affiché un très bon temps de qualification. Il était seulement à quelques dixièmes des leaders, et c’est sa meilleure performance depuis sa chute. »
La formation canadienne de sprint par équipe masculine a accueilli deux jeunes recrues à son équipe cette année, avec Joel Archambault (Ste-Christine, QC) et Evan Carey (Victoria, BC). Hartwell est heureux de voir ces progrès de deux recrues à la compétition internationale. « Joel [Archambault] et Evan [Carey] ont très peu d’expérience. Je suis très impressionné par leur niveau de maturité, provenant de modèles de développement régional. Evan en particulier m’a impressionné. Il peut rester calme et posé, et faire le travail. Nous sommes à la recherche de fiabilité et de cohérence au sein de notre programme, et Evan nous a montré que quand on lui demande, il peut arriver au poste et ne pas faire d’erreur.
Hartwell avait également de bons mots à dire envers le jeune Joel Archambault, qui devait prendre le départ au sprint par équipe lors de cet événement. « Malheureusement, Joel a fait une petite erreur à pleine vitesse dans l’entraînement jeudi, et il a chuté. Il n’a pas pris le départ ici. J’ai pleine confiance qu’il sera de retour et prêt à livrer la marchandise. »
Les prochaines étapes pour le programme canadien de sprint seront la Coupe du monde en Colombie, les Championnats du monde, suivies par un bloc de formation intensive avant les Jeux panaméricains de Toronto 2015.