CYCLISME CANADA PUBLIE LES CONCLUSIONS D’UNE CONSULTATION NATIONALE SUR LE DOPAGE
Ce rapport indépendant conclut « qu’il n’existe aucun système organisé de dopage au Canada»
(Ottawa, ON – le 29 octobre 2014) La firme de consultation indépendante LLB Strategies, engagée par Cyclisme Canada avec le soutien du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), a soumis récemment le rapport final de sa «Consultation nationale sur les activités de dopage dans le cyclisme sportif au Canada».
Ce rapport présente les témoignages directs des personnes interviewées, qui ont débouché sur des conclusions et des recommandations.
>>> RAPPORT – Consultation nationale sur les activités de dopage dans le cyclisme sportif au Canada
La portée de cette consultation se limite au recueil d’informations liées aux activités de dopage. Par conséquent elle ne comprend aucun volet de recherche ou d’étude de la situation du dopage dans le cyclisme canadien. Les résultats de la consultation sont basés uniquement sur les témoignages des personnes interrogées.
Les conclusions du rapport sont classées en cinq catégories : la culture du cyclisme et les substances améliorant la performance; la prise de décisions; les intervenants clés; les enquêtes et tests; et l’éducation et la prévention.
Les résultats de la consultation confirment qu’il n’y a aucune culture ou système organisé de dopage dans le cyclisme canadien. Cependant, le rapport indique qu’il y a assez de preuves d’activités individuelles de dopage pour justifier la prise de mesures stratégiques clés visant à mieux répondre au problème du dopage en cyclisme.
De plus, le rapport a conclu qu’il n’y avait aucune connexion entre les divers cas de dopage découverts au Canada. En effet, la chaîne d’approvisionnement et les acteurs impliqués sont chaque fois différents. Cela soutient la théorie que toutes ces activités de dopage étaient des cas isolés, émanant d’individus, et principalement des athlètes eux-mêmes.
En ce qui concerne les chaînes d’approvisionnement de substances améliorant la performance, le rapport conclut qu’il n’y a aucune preuve pour étayer le fait qu’il existe une chaîne d’approvisionnement organisée au Canada.
«Les découvertes de ce rapport nous permettent de mieux comprendre les activités de dopage en cyclisme. Nous sommes heureux du fait que le rapport ait confirmé qu’il n’existe aucune “culture du dopage” dans le cyclisme canadien» a déclaré Greg Mathieu, chef de la direction de Cyclisme Canada. «Ceci dit, nous devons demeurer vigilants, et augmenter substantiellement nos efforts de promotion et de communication de nos initiatives de lutte contre le dopage, comme le programme RaceClean – Roulez gagnants au naturel!”
«Nous avons très clairement déclaré par le passé que Cyclisme Canada ne tolère aucun athlète qui essaie de tricher pour améliorer ses performances» a ajouté Mathieu. «Nous sommes persuadés qu’il est possible de remporter les Jeux olympiques ou le Championnat du monde, ou n’importe quelle autre épreuve nationale ou internationale, sans avoir recours à des substances dopantes.»
Dans un futur immédiat, Cyclisme Canada va intensifier sa collaboration avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) pour élaborer un plan intégré d’éducation en matière de dopage. Cyclisme Canada collabore déjà activement avec le CCES afin d’augmenter le nombre de contrôles du dopage effectués dans le cadre des championnats canadiens.
Récemment, en 2014, Cyclisme Canada a commencé à organiser des séances obligatoires sur le dopage à l’intention des athlètes juniors participant à tous les championnats canadiens. De plus, tous les athlètes brevetés et tous les membres des équipes nationales de Cyclisme Canada doivent signer une entente de l’athlète qui comporte des clauses antidopage.
En outre, Cyclisme Canada publie des informations antidopage dans les guides techniques reliés à chaque Championnat canadien et à tous les projets de ses équipes nationales.
Ce rapport n’est ni une étude, ni une recherche portant sur les activités de dopage en cyclisme au Canada. Ce rapport présente plutôt les résultats d’une consultation menée par l’entremise d’un processus complet d’entrevues, et il reflète donc seulement les commentaires et la rétroaction obtenus de la part des personnes interrogées.