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ÉTAT DES ÉVÉNEMENTS NATIONAUX – EN DATE DU 10 MAI 2021

Ottawa, ON (le 10 mai 2021) Depuis le tout début de la pandémie de COVID-19, Cyclisme Canada, nos comités organisateurs locaux et nos associations cyclistes provinciales et territoriales sont restés déterminés à prendre des décisions dans l’intérêt d’assurer un environnement sportif sécuritaire pour nos membres et participants à tous les niveaux et dans toutes les régions du pays.

Suite à une consultation avec nos partenaires provinciaux et les comités organisateurs locaux, Cyclisme Canada est heureux de publier son calendrier national 2021 révisé. La liste d’événements fait référence à tous les événements qui continueront d’être sanctionnés à l’échelle nationale ou internationale au Canada en 2021. À la suite de cette publication, tous les événements qui sont toujours au calendrier auront lieu à la date publiée ou seront annulés en fonction des restrictions de santé publique locales. Il n’y aura plus de report de dates, à moins d’indication contraire.

Le calendrier inclut maintenant les événements suivants:

Les Championnats canadiens sur route pour les catégories élite/junior/para et maîtres auront lieu du 3 au 6 septembre. Cette décision a été prise en étroite collaboration avec les deux comités organisateurs locaux et la Fédération québécoise des sports cyclistes et reflète l’option la plus réalisable dans les conditions actuelles. Des discussions sont en cours concernant les dates proposées pour les championnats élite/junior/para et des communications seront émises si des mises à jour sont nécessaires. Une confirmation finale basée sur les discussions régionales en cours est attendue en juin.

En ce qui concerne le calendrier de vélo de montagne XCO, une nouvelle date et un nouveau lieu ont été attribués aux Championnats canadiens XCO, qui feront leur retour au site des Championnats canadiens de 2016 et de la Coupe Canada à Baie-St-Paul en septembre. L’événement, qui était censé se dérouler au Hardwood Ski & Bike en Ontario, sera de retour à cet endroit en 2022. Le calendrier de la Coupe Canada changera également, avec des nouvelles dates pour les événements à St. Félicien et Canmore, ainsi qu’une nouvelle sanction « série junior UCI » pour toutes les épreuves. L’édition 2021 des Championnats canadiens de marathon XC sera annulée.

La Coupe Canada à Fernie et les Championnats canadiens de descente conserveront leurs dates initiales, alors que Panorama aura lieu entre les deux événements, en milieu de semaine.

Le calendrier de BMX poursuivra comme prévu avec la Coupe Canada BMX à St. Albert et les Championnats canadiens de BMX/Coupe Canada # 7 gardant les mêmes dates. Les épreuves de la Coupe Canada à Drummondville et dans le Haut-Richelieu se dérouleront du 11 au 12 septembre et du 18 au 19 septembre respectivement.

Les Championnats canadiens sur piste junior/U17 se dérouleront du 12 au 14 novembre, tandis que les titres pour la saison 2021 pour les athlètes élite, para et maîtres seront remis en janvier 2022.

Enfin, le calendrier de cyclo-cross reste inchangé, avec les Championnats canadiens de cyclo-cross et le Bear Crossing Grand Prix ayant lieu du 27 au 28 novembre à Langford, en Colombie-Britannique.

Puisque la pandémie et les restrictions de santé publique continuent d’évoluer, veuillez vous référer à la page mises à jour du statut des événements pour toute annulation au cours de la saison. Tous les événements restent soumis aux directives locales de santé publique et ne se dérouleront que si le retour au sport et aux événements est jugé sécuritaire. Cyclisme Canada, en étroite collaboration avec nos comités organisateurs locaux et nos organisations sportives provinciales, fera tout son possible pour s’assurer que toute autre annulation soit confirmée et affichée au plus tard 6 semaines avant la date prévue de l’événement.

Calendrier national 2021 révisé:

Route

Date(s) Événement Endroit Sanction
11-15 août Tour de l’avenir MaKadence Québec, QC CC NC WJ
3-6 sept. Championnats canadiens sur route 2021 (élite/junior/para) Beauce/Québec, QC UCI CN
3-6 sept. Championnats canadiens sur route 2021 (Maîtres) Victoriaville, QC CC CN
3-5 sept. Classique des Appalaches (GFWS) Victoriaville, QC GFWS
10 sept. Grand Prix Cycliste de Québec Québec, QC UCI 1.UWT
12 sept. Grand Prix Cycliste de Montréal Montréal, QC UCI 1.UWT
15-19 sept. Tour de Beauce 2021 St-Georges, QC UCI 2

Vélo de montagne (XCO)

Date(s) Événement Endroit Sanction
10 juil. St. Félicien Coupe Canada XCO Saint-Félicien, QC UCI C2 XCO, Série junior UCI
17 juil. Sherbrooke Coupe Canada XCO Sherbrooke, QC UCI C2 XCO, Série junior UCI
19-22 août Dieppe Coupe Canada XCO & XCC Dieppe, NB UCI C2 XCO, Série junior UCI, UCI C3 XCC
11 sept. Championnats canadiens de vélo de montagne XCM 2021 Saint-Félicien, QC UCI CN XCM
24-26 sept. Championnats canadiens de vélo de montagne XCO 2021 Baie-Saint-Paul, QC UCI CN XCO
1-3 oct. Canmore Coupe Canada XCO & XCC Canmore, AB UCI C2 XCO, Série junior UCI, UCI C3 XCC

Vélo de monagne (descente)

Date(s) Événement Endroit Sanction
17-18 jui Fernie Coupe Canada DH Fernie, CB UCI C2 DH
19-21 jui Panorama Coupe Canada DH Panorama, CB UCI C2 DH
24-25 jui Championnats canadiens de vélo de montagne DH Golden, CB UCI CN

BMX

Date Événement Endroit Sanction
17-18 juil. St.Albert BMX Coupe Canada St Albert, AB UCI NE/EN/UCI C1
28-29 août Championnats canadiens de BMX 2021 & Coupe Canada BMX #7 Calgary, AB UCI CN & CC NE
18-19 sept. Drummondville BMX Coupe Canada Drummondville, QC UCI NE/EN/UCI C1
25-26 sept. Haut-Richelieu BMX Coupe Canada St-Jean-Sur-Richelieu, QC UCI NE/EN/UCI C1

Cyclo-cross

Date Événement Endroit Sanction
27 nov. Championnats canadiens de cyclo-cross 2021 Langford, CB UCI CN (Samedi)
28 nov. Bear Crossing Grand Prix Langford, CB UCI C2 (Dimanche)

Piste

Date Événement Endroit Sanction
12-14 nov. Championnats canadiens sur piste 2021 (U17/junior) Milton, ON UCI CN
7-9 janv. Championnats canadiens sur piste 2021 (Élite/para/maître) Milton, ON UCI CN

Veuillez noter que toutes les dates nouvellement proposées restent soumises à l’examen final et à l’approbation de l’UCI.

CARTER WOODS REMPORTE LA COUPE DU MONDE DE VÉLO DE MONTAGNE CHEZ LES HOMMES U23

Altstadt, Allemagne (le 8 mai 2021) Ce fut une énorme victoire pour le plus jeune coureur de l’équipe Norco Factory Team, Carter Woods, lors de la première manche de la Coupe du Monde de Vélo de Montagne UCI, samedi à Altstadt.

Woods, qui fait partie du programme NextGen de Cyclisme Canada, a tout donné lors de la course, se propulsant de la quatrième place à la première lors du dernier tour pour prendre la victoire chez les hommes U23.

« C’est vraiment spécial, a souligné l’athlète de la Colombie-Britannique. Ma course était difficile la dernière fois que j’étais à Altstadt, donc ça fait du bien d’avoir une bonne course. Tout s’est déroulé dans la seconde moitié du dernier tour alors que c’était seulement moi et deux autres coureurs. J’ai tout donné dans la dernière montée et ils n’ont pas été en mesure de me suivre. J’y suis allé doucement dans la descente et j’ai roulé jusqu’à la ligne d’arrivée. Mon objectif en début de course était de prendre la victoire. Je l’avais visualisé et j’étais prêt mais je ne réalise toujours pas! »

Ses tactiques de course ont porté fruit puisqu’il s’est hissé en tête du podium – le premier Canadien à le faire depuis 2013, lorsque son coéquipier de l’équipe Norco Factory, Peter Disera, a remporté la Coupe du monde à Mont-Ste-Anne dans la catégorie junior.

Cliquez ici pour écouter les courses en direct et ici pour les résultats complets.

LE CYCLISME À TRAVERS LE TEMPS: UNE CONVERSATION AVEC ROB JONES

Par Simone Cseplo, coordonnatrice marketing & communications chez Cyclisme Canada

Ça fait plus de 40 ans que Rob Jones a transformé sa passion en métier.

Qu’il s’agisse de prendre des photos ou d’écrire des reportages lors d’événements nationaux ou aux Jeux olympiques, Rob Jones, le fondateur de Canadian Cyclist, a tout vu.

Alors qu’il est habituellement sur la route à cette période de l’année, Jones, comme beaucoup d’entre nous, travaille présentement à domicile. Un sentiment étrange pour quelqu’un qui est sur la route à documenter le cyclisme depuis plus de deux décennies.

Comme la plupart des gens, Jones a été initié au cyclisme pour la simple et bonne raison qu’il voulait avoir du plaisir sur deux roues, avant d’obtenir sa licence de course en 1974. À la suite d’un bref séjour en Europe pour s’entraîner et tenter de courir, Jones est revenu au Canada pour terminer son diplôme universitaire, où il a rencontré son épouse et partenaire de Canadian Cyclist, Tracy Harkness.

Le couple avait un amour commun pour le cyclisme et a décidé de s’impliquer davantage dans le sport. Ils ont fondé l’une des premières équipes cyclistes féminines au Canada, puis ont lancé leur propre publication canadienne, Canadian Cyclist. Leur inspiration pour écrire, documenter et photographier était simple: ils voulaient que plus de gens soient informés et s’impliquent dans le sport au Canada.

« Nous avons constaté un manque flagrant de bonnes publications cyclistes anglophones axées sur le Canada, raconte Jones. Il y avait quelques autres publications canadiennes mais, selon nous, elles étaient plus axées sur le cyclisme international. L’accent n’était pas vraiment mis sur le cyclisme canadien. Nous avons donc lancé Canadian Cyclist à la fin de 1994. »

Depuis la création de sa publication, Jones a assisté à cinq Jeux olympiques, six Jeux du Commonwealth, six Jeux panaméricains et 79 Championnats du monde.

Le succès et la longévité de Canadian Cyclist est attribuable au travail d’équipe. Alors qu’il voyage partout dans le monde à obtenir des entrevues, à prendre des photos et à écrire des articles pour le magazine et d’autres publications, c’est sa femme Tracy qui l’assiste à partir de la maison.

« Je dis ‘nous’ parce que même si je suis le visage de la publication, c’est Tracy qui fait beaucoup du travail en arrière-plan. Tracy est celle à qui j’envoie tout et celle qui s’assure que les articles sont publiés et envoyés à différents clients. »

2021 marque le vingt-cinquième anniversaire de la mise en ligne de Canadian Cyclist, et il n’est pas surprenant que Jones et Harkness aient tous deux vu le sport évoluer au fil du temps, du développement du vélo de montagne et du BMX en tant que disciplines, à la popularité croissante du sport et de certains des meilleurs cyclistes du Canada.

« J’ai vu certains coureurs à travers toutes les étapes de leur carrière. À partir du moment où ils se présentent pour la première fois en tant que junior prometteur, ou en tant que coureur qui sort de nulle part; je les ai vu naviguer dans le sport et éventuellement devenir des stars. C’est bien de voir les coureurs évoluer au point où ils sont parmi les meilleurs au monde. »

Après avoir vu des centaines d’athlètes courir, se développer et réussir dans le sport, il est difficile pour Jones de choisir un souvenir qui se démarque. Mais la première qui lui vint à l’esprit fut la première et la seule médaille d’or en cyclisme, remportée par Lori-Ann Muenzer à Athènes en 2004.

« J’étais là-bas sur la piste à prendre des photos d’elle qui monte sur le podium, puis ensuite je l’ai interviewée. Elle est venue en courant pour me faire un gros câlin. Je la connaissais depuis ses débuts en tant qu’athlète amateur de vélo de montagne », explique Jones.

En plus d’être témoin du développement des athlètes, Jones a également vu l’évolution du sport et ses effets sur le cyclisme à l’échelle mondiale ainsi qu’au Canada.

« Le gros impact a été le vélo de montagne. Cette discipline a amené beaucoup de nouvelles personnes dans le sport, en particulier chez les femmes où le Canada est devenu une puissance mondiale. J’ai parlé à de jeunes athlètes qui disaient ‘J’ai vu Alison Sydor ou entendu parler d’elle, et c’est ce qui m’a inspiré à essayer ce sport.’ Cela a certainement contribué à faire du cyclisme un sport reconnu au Canada et à attirer des gens dans le sport, ce qui a eu un impact considérable. »

L’intérêt et l’implication dans le sport ont été énormes, tout comme l’’évolution de nouvelles disciplines olympiques comme le BMX et le vélo de montagne. Selon Jones, l’infrastructure au Canada a fait beaucoup de chemin, surtout depuis que le Centre national de cyclisme Mattamy a ouvert ses portes à Milton, en Ontario, en 2015.

« Le fait d’avoir un centre national pour le cyclisme a tout changé. Nous l’attendions depuis longtemps et ça a payé d’énormes dividendes. »

L’évolution du cyclisme au cours des dernières années lui donne de l’espoir pour l’avenir du sport, mais il sait qu’il reste du travail à faire pour que le Canada continue à progresser. Il est d’avis qu’il est essentiel d’avoir des programmes à tous les niveaux, des moins de 17 ans, aux juniors et aux élites, afin d’aider les athlètes à faire la transition facilement vers leur discipline de choix.

Pour l’instant, alors que nous attendons tous la reprise des compétitions, Jones espère que nous reviendrons à un certain niveau de normalité. Mais, malgré tout ce qui se passe, il est heureux de voir que le cyclisme n’a pas ralenti pendant la pandémie, tant au niveau compétitif qu’au niveau communautaire.

L’ÉQUIPE CANADIENNE DE BMX DE RETOUR SUR LE CIRCUIT DE LA COUPE DU MONDE

Ottawa, ON (le 30 avril 2021) Plus d’un an après que la saison de la Coupe du monde de BMX a été annulée en raison de la COVID-19, l’équipe canadienne de BMX s’apprête à retourner sur la piste pour les manches d’ouverture de la Coupe du Monde BMX UCI qui auront lieu à Vérone, en Italie, les 8 et 9 mai prochain et à Bogota, en Colombie, les 29 et 30 mai.

Les champions nationaux élite et espoirs olympiques James Palmer et Drew Mechielsen mèneront l’équipe et chercheront à garantir un quota d’une femme et d’un homme pour les Jeux d’été de Tokyo. Ils seront accompagnés de Molly Simpson, qui fera ses débuts dans la catégorie élite, ainsi que Teigen Pascual, qui a remporté le titre de meilleure coureuse junior de l’année en 2020.

« Après plus d’un an d’anticipation, c’est extrêmement excitant d’avoir des coupes du monde à l’horizon, a souligné James Palmer. Je concours aux États-Unis depuis le mois janvier, mais les épreuves de la Coupe du monde sont l’apogée de notre sport. Nous avons eu un regain d’énergie lors de nos séances d’entraînement, sachant que nous avons enfin l’occasion de tester tout le travail que nous avons fait contre les meilleurs coureurs du monde. »

Équipe Canada

Drew Mechielsen – Langley, CB [Femmes élite]

James Palmer – North Vancouver, CB [Hommes élite]

Teigen Pascual – Squamish, CB [Femmes juniors]

Molly Simpson – Red Deer, AB [Femmes élite]

CYCLISME CANADA ENVOIE UNE ÉQUIPE AUX COUPES DU MONDE DE VÉLO DE MONTAGNE 1 & 2

Ottawa, ON (le 29 avril 2021) Plusieurs athlètes Canadiens sont présentement en Europe pour les manches d’ouverture de la Coupe du Monde de Vélo de montagne XCO UCI, qui se dérouleront à Albstadt, en Allemagne, les 8 et 9 mai et Nove Mesto Na Morave, République tchèque, les 15 et 16 mai.

Alors que six athlètes dans les catégories élite et U23 concourront sous les couleurs d’Équipe Canada, d’autres athlètes professionnels seront présents avec leurs équipes respectives, y compris les espoirs olympiques Haley Smith (Norco Factory Team), Emily Batty (Canyon MTB Racing), Catharine Pendrel (Clif Pro Team), Peter Disera (Norco Factory Team) et Léandre Bouchard (Team Pivot Cycles – OTE).

« Je suis vraiment excitée de revenir sur le circuit de la coupe du monde, a révélé la médaillée olympique de 2016, Catharine Pendrel, qui a accouché plus tôt cette année. Mes progrès post-partum sont excellents et je continue à m’améliorer. Je sais qu’une partie de cette amélioration doit venir de la compétition, alors j’ai hâte de me mettre au travail et de voir ce dont je suis capable! »

Les deux coupes du monde compteront comme les épreuves de qualification finales avant les Jeux olympiques, où le Canada devrait obtenir un quota de deux femmes et un homme. Pour l’équipe de développement, ces événements seront l’occasion d’acquérir une expérience précieuse tout en affrontant certains des plus grands noms du sport.

« Nous avons une solide équipe des coureurs de développement qui ont été sélectionnés pour représenter le Canada à ces coupes du monde, a souligné Dan Proulx, entraîneur en chef du vélo de montagne chez Cyclisme Canada. Nous avons d’excellents coureurs dans notre système. C’est un nouveau départ en quelque sorte – une chance d’aider nos athlètes à apprendre ce qui est nécessaire pour réussir sur la scène mondiale. Nous sommes très heureux d’être de retour en Europe et de courir sur le circuit de la coupe du monde à nouveau! »

Équipe Canada

Quinton Disera – Barrie, ON [Hommes élite]

Jenn Jackson – Barrie, ON [Femmes élite]

Mackenzie Myatt – Musquodoboit Harbour, N.-É. [Femmes U23]

Tyler Orschel – Uxbridge, ON [Hommes élite]

Julianne Sarrazin – Prévost, QC [Femmes U23]

Roxane Vermette – Saint-Ferréol-les-Neiges, QC [Femmes U23]

CYCLISME CANADA LANCE UNE NOUVELLE PLATEFORME DE COLLECTE DE FONDS

Ottawa, ON (le 28 avril 2021) C’est avec enthousiasme que Cyclisme Canada annonce le lancement du Club 1882 (C.1882), une nouvelle campagne de financement qui cherche à unir et mobiliser les cyclistes passionnés à travers le Canada afin de soutenir le développement du sport à long terme.

Après une année marquée par de nombreux défis, de changements et d’incertitude, Cyclisme Canada souhaite se concentrer sur les opportunités qui se sont présentées pour le sport alors que le niveau de participation et d’intérêt continue de grandir depuis le début de la pandémie.

La campagne est une partie intégrale du nouveau plan stratégique décennal de l’organisation, et représente une première étape importante pour diversifier le financement du sport à tous les niveaux. C.1882 générera et fournira des ressources vitales à Cyclisme Canada et à ses partenaires provinciaux qui permettront de soutenir des initiatives de développement communautaire à travers le pays. Les dons permettront également de soutenir des programmes de développement ciblant les athlètes et entraîneurs, offrant ainsi des programmes de performance pour toutes les disciplines cyclistes qui sont plus équilibrées, intégrées et durables.

Le C.1882, qui est mené par le médaillé olympique et membre du conseil d’administration de Cyclisme Canada Curt Harnett, connectera et mobilisera les donateurs et les cyclistes passionnés de partout au pays pour aider à créer un avenir solide pour le sport.

« Le vélo a transformé ma vie, explique Harnett. Ce sport m’a ouvert des portes et m’a donné accès à des expériences et des opportunités que je n’aurais pas eues autrement. Je souhaite créer des opportunités pour que d’autres puissent développer cette même passion pour le vélo et je suis excité par le lancement du C.1882, un mouvement axé sur l’engagement d’individus partageant les mêmes idées et qui veulent contribuer à développer ce beau sport. »

« Nous sommes ravis de lancer le C.1882, une campagne qui sera centrale à la transformation du cyclisme au Canada, a souligné le chef de la direction de Cyclisme Canada, Matthew Jeffries. Au centre de cette transformation se trouve une concentration renouvelée et concertée sur notre communauté, et nous avons besoin d’un peu d’aide de notre formidable communauté pour y parvenir. Les dons recueillis à travers cette campagne nous permettront de soutenir le sport dans des domaines importants où nous avons toujours eu du mal à trouver des ressources – inciter plus d’enfants à faire du vélo, offrir plus d’opportunités aux jeunes athlètes de toutes les disciplines, former plus d’entraîneurs, faire croître notre adhésion et finalement, devenir un sport plus inclusif et durable. »

Afin de faire partie du C.1882, les donateurs individuels devront débourser 1 882 $ par année, alors que les membres corporatifs s’engageront à donner 10 000 $. Tous les donateurs auront droit à un reçu fiscal ainsi qu’à de nombreux avantages pour les membres, dont le chandail à manches longues rétro du C.1882, l’accès à des événements exclusifs et à des rabais avec certains partenaires de Cyclisme Canada.

La campagne vise à amasser 250 000 $ au cours de la première année et a déjà généré plus de 100 000 $ en dons.

Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.

L’ART DE LA POURSUITE PAR ÉQUIPES

Par Emily Wood, scientifique du sport à l’Institut canadien du sport de l’Ontario

Je sais que je suis peut-être un peu biaisée, mais j’adore la poursuite par équipes. Depuis les 5,5 dernières années, je travaille en étroite collaboration avec nos équipes féminine et masculine de poursuite par équipes et c’est un événement qui m’a complètement captivée.

Deux équipes qui s’affrontent et qui tentent de se rattraper sur deux côtés opposés de la piste au fur et à mesure que la course progresse. L’avance peut s’échanger à chaque tour. Les deux équipes travaillent pour garder le rythme et roulent à quelques millimètres de la roue de leur coéquipier. Un coureur se retire de l’avant avec précision et rejoint l’arrière de la formation. Ça peut vraiment être un spectacle passionnant et magnifique.

Pour une personne non expérimentée, ça peut sembler assez simple: il suffit de rouler plus vite que vos adversaires. Mais il y a un art à la poursuite par équipes – en fait, c’est tout sauf simple. Et c’est ce que j’aime de cette épreuve. C’est très complexe et il y a un équilibre extrêmement fin entre l’entraînement, la course, la récupération et la préparation afin de garantir une solide équipe de coureurs parfaitement synchronisés.

Les exigences physiologiques de la poursuite par équipes sont incroyablement intenses, si bien que chaque coureur est à sa limite absolue lorsqu’il franchit la ligne d’arrivée. L’événement représente un défi tout à fait unique dans le sport de haute performance car il existe un lien étroit entre la physiologie aérobie et anaérobie. Les athlètes aux profils physiologiques très différents ont une chance de bien réussir dans cet événement, tout dépendant des différents rôles et stratégies qui sont choisis. Par exemple, le travail de la position 1 (meneur) est d’accélérer l’équipe jusqu’à la vitesse souhaitée. Cet athlète doit donc avoir une plus grande capacité anaérobie que le reste de l’équipe, alors que la position 4 termine généralement l’épreuve pour l’équipe et reste plus longtemps à l’avant. Ce type d’athlète serait généralement plus « aérobie » avec un seuil plus élevé. Les stratégies et tactiques de course dépendent grandement de la composition de l’équipe et il est essentiel de connaître les forces et les faiblesses de chaque coureur.

En plus de performer à la limite de leurs capacités physiques, les exigences techniques sont également très élevées. L’équipe doit être extrêmement disciplinée et travailler de manière cohérente pour atteindre le rythme prévu. Des différences de seulement 0,1 seconde par tour peuvent avoir un impact significatif sur le rythme de la course – si l’équipe va trop vite, elle pourrait exploser avant la fin. Les athlètes doivent également exécuter des échanges avec une précision absolue, surtout lorsqu’ils se retirent de l’avant et rejoignent l’arrière de la formation, à seulement quelques millimètres de la roue de la personne devant, tout cela en roulant à des vitesses de près de 65 km/h (chez les hommes).

Je suis fascinée par l’histoire et l’évolution de la poursuite par équipes. Le sport a considérablement changé, en particulier lors du dernier cycle olympique, où l’accent a été mis sur la science et la technologie. J’ai analysé des milliers et des milliers de poursuites par équipes au fil des années et nous sommes maintenant en mesure d’optimiser les performances comme jamais auparavant. Nous nous entraînons dans un vélodrome avec un système de chronométrage sophistiqué qui nous permet de produire des rapports détaillés sur chaque entraînement. Chaque vélo de piste a un capteur de puissance qui capture les données de chaque coup de pédale, et nous utilisons ces informations, ainsi que des séquences vidéo, pour analyser chaque performance. Nous analysons également nos adversaires à l’aide de vidéos d’anciennes compétitions afin d’analyser les tendances de nos principaux rivaux en matière de rythme, de vitesse et de stratégies pour nous assurer de garder une longueur d’avance. Alors que les poursuites par équipes deviennent de plus en plus rapides, il y a eu des changements majeurs au cours des dernières années en matière de stratégies, de choix de braquets et d’aérodynamique. Il y a des quantités infinies de données à portée de main qui ont un impact sur nos méthodologies d’entraînement, nos stratégies et notre équipement lors de courses, et nous repoussons constamment les limites de la performance humaine.

Pourtant, malgré tout cela, tout revient à l’exécution de l’équipe le jour de la course. Des années de préparation et finalement tout revient à 4 km de course. On peut avoir toute la science et la préparation nécessaire, mais le secret réside dans l’équilibre entre tous ces aspects. Quand tout se passe bien, c’est vraiment le plus beau spectacle qui soit.

NAVIGUER À TRAVERS DE NOUVEAUX OBSTACLES EN 2021

Par Ruby West, athlète professionnelle de cyclo-cross et athlète NextGen sur piste

Nous sommes le 3 décembre 2020 – Je viens de revenir d’une sortie à vélo jusqu’à Oudenaarde, en Belgique, où je suis basée.

Il fait trois degrés et il pleut sans cesse depuis les deux derniers jours. Je viens de revenir d’une  sortie qui était censée prendre trois heures, mais qui en a finalement pris quatre. Je n’ai pas pris en compte les vents forts qui accompagnent souvent la pluie lorsque j’ai planifié un itinéraire trop optimiste et j’ai souffert au cours de la dernière heure, coïncidant parfaitement avec le moment où j’ai manqué de collations.

Je tremble.

Je lave mon vélo et je m’arrête dans l’entrée pour enlever les trois vestes que je portais pour essayer de rester au chaud, qui sont maintenant toutes trempées. Je me fraye un chemin à travers la cuisine pour me préparer un smoothie de récupération tout en mangeant une demi-baguette avec du Nutella. J’ouvre mon téléphone et j’ai 5 courriels non lus et un long fil de messages sur WhatsApp par rapport au calendrier et aux tests COVID pour les courses du week-end à venir. Redoutant toute l’énergie que je sais que je devrai mettre plus tard pour répondre, j’essaie de ne pas penser à cet essai que je dois aussi écrire.

Je monte à l’étage pour essayer de me réchauffer. Après avoir attendu 15 minutes que mes orteils décongèlent et que ma peau revienne à la normale, je rampe enfin dans la douche complètement épuisée.

Juste un autre jour dans la vie fabuleuse d’une athlète professionnelle et d’une étudiante, vivant à l’autre bout du monde, seule, au milieu d’une pandémie mondiale. En même temps, je me suis entraînée toute ma vie pour cette opportunité.

Je me suis engagée envers mon équipe à rester en Europe et à courir ici et je me suis promis que je finirais la saison. Après tout, c’est ce que je voulais.

Cependant, après des résultats décevants à plusieurs courses de suite, c’est de plus en plus difficile d’être si loin de chez moi. Un océan me sépare du confort de mes amis et de ma famille que je n’ai pas vu depuis des mois. C’est difficile d’être absente quand tout va bien, mais ajoutez à cela une pandémie mondiale et les défis associés avec le fait d’être la seule coureuse nord-américaine dans une nouvelle équipe européenne et je vous garantit que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

Tout au long de la saison, je me suis couchée dans mon lit, incapable de dormir, en me demandait ce que je fais ici. La seule explication que je réussi à trouver est que c’est mon rêve d’être ici, celui que je poursuis depuis que j’ai commencé à faire du vélo il y a près de 10 ans. « La jeune moi serait fière. Tout le monde à la maison est si fier. » C’est facile de se dire ces mots, mais c’est moins facile de les croire et d’y trouver du réconfort.

Malgré toutes les émotions pendant ces jours plus gris, il y a des moments de soleil, métaphoriquement et littéralement. Il y a 2 chiens près de moi, un dans ma maison et un qui appartient à mon directeur sportif. Ils réussissent à temporairement soulager mon stress et mon mal du pays lorsqu’ils sourient et se tournent pour que je puisse caresser leur ventre.

Il y a une famille locale qui gère un kiosque de poulet rôti où je me rends à vélo et des boulangeries à chaque coin de rue. Certains jours, c’est plus facile de trouver du confort dans cet endroit étranger; ce sont les petites choses qui peuvent être insignifiantes pour certains, mais qui me donnent le sentiment d’être chez moi, ce qui rend tout ceci un peu plus facile.

Au fil du temps, j’apprends à trouver des opportunités qui m’aident à avoir de bonnes journées. Je passe plus de temps à ralentir pour profiter des petites tâches qui peuvent paraître banales, comme préparer mon café le matin ou siroter une tasse de thé dans mon pyjama pendant qu’on regarde une reprise de course. Lorsque le confort n’est pas facile à trouver, vous apprenez à le créer vous-même.

Même si certains jours ont l’impression d’être pareils, je sais que je peux les rendre plus faciles afin que tout ceci en vaille la peine. Je dois constamment me rappeler que je vis le rêve de beaucoup de personnes, et j’ai la chance de me réveiller et de mettre mon casque à chaque jour.

Je complète un autre entraînement; J’écris cet essai; J’organise et me présente pour ces tests COVID; Je participe à la prochaine course et celle d’après et celle d’après. Je suis ici et je dois finir ce que j’ai commencé. Malgré le fait que ce n’est pas une saison comme les autres, que je fais partie d’une nouvelle équipe, dans un pays différent, dans un monde où les choses peuvent sembler effrayantes et incertaines, je suis venue ici avec des objectifs et je veux terminer la saison dans un sport que j’aime et pour lequel j’ai travaillé toute ma vie. Je continue d’avancer.

Ce n’est pas toujours facile, et cette année était loin de l’être, mais la perspective et les leçons que j’en ressors resteront toute ma vie.

GIBLI DEVIENT LE PARTENAIRE OFFICIEL DE CYCLISME CANADA EN AÉRODYNAMIQUE EN TEMPS RÉEL

Ottawa, ON (le 23 mars 2021) C’est avec grand plaisir que Cyclisme Canada s’associe avec  l’entreprise de technologie canadienne GiBLI pour les trois prochaines années. En tant que partenaire officiel en aérodynamique en temps réel, GiBLI fournira des capteurs G10 pour l’équipe nationale, ainsi que pour les programmes de haute performance de Cyclisme Canada.

Grâce à la technologie de pointe de GiBLI, les athlètes des programmes route et piste pourront mesurer leur aérodynamisme en temps réel. La conception et les fonctionnalités technologiques de GiBLI, présentement en instance de brevet, permettront aux athlètes de mieux régler leurs positions et d’apprendre de leurs données après chaque sortie afin d’optimiser celle-ci.

En tant qu’ancien athlète de l’équipe nationale et quintuple champion canadien sur piste, le cofondateur de GiBLI, Mark Ernsting, est ravi de redonner à la communauté cycliste canadienne. « Je suis très heureux de savoir que notre capteur aidera la génération actuelle et future d’athlètes de Cyclisme Canada à avoir accès à notre technologie. »

« Nous avons été très impressionnés par le potentiel de la technologie GiBLI pour nous aider à explorer les gains aérodynamiques dans des conditions réelles, a souligné Kris Westwood, directeur de la haute performance à Cyclisme Canada. Le fait d’avoir une rétroaction instantanée sur les effets des changements de position, même minimes, sera un énorme avantage pour nos programmes route et piste. »

GiBLI travaillera en étroite collaboration avec Cyclisme Canada pour utiliser le capteur en vue des Jeux de Tokyo et des Championnats du Monde Route UCI en Belgique.

Photo: Andrea Wooles

À QUOI RESSEMBLERONT LES COURSES DE VÉLO EN 2021?

par Kris Westwood, directeur de la haute performance à Cyclisme Canada

La semaine dernière marquait le premier anniversaire de la pandémie de COVID-19, alors que le monde entier s’est arrêté une semaine plus tard.

Nous ne pouvions pas savoir ce qui nous attendait – lorsque la pandémie a frappé de plein fouet, tout ce que nous pouvions faire était de rester calme, de nous comporter de manière responsable et de suivre les directives de santé publique. La pandémie a duré beaucoup plus longtemps que nous avions initialement anticipé, mais les choses commencent finalement à avancer.

L’automne dernier, la plupart des événements majeurs du calendrier sur route professionnel se sont déroulés en toute sécurité grâce à un effort monumental de la part des organisateurs et de l’UCI pour développer et mettre en œuvre des protocoles COVID-19. Quelques coupes du monde de vélo de montagne et de cyclo-cross se sont aussi déroulées, ainsi que plusieurs championnats du monde.

Plus récemment, la nouvelle la plus encourageante est que le rythme des vaccinations accélère à mesure que de plus en plus de vaccins sont approuvés. Selon le plan de déploiement des vaccins de Santé Canada, la population générale pourrait être immunisée dès le mois d’avril – une excellente nouvelle pour nos équipes olympiques et paralympiques.

En parlant de Tokyo, la probabilité que les Jeux se déroulent comme prévu semble se renforcer. Au cours du week-end, les organisateurs des Jeux ont annoncé la plus récente mesure visant à assurer la sécurité des athlètes: les spectateurs étrangers ne seront pas autorisés. Bien que décevant pour des centaines de milliers de personnes qui prévoyaient de se rendre au Japon, il s’agit d’un compromis raisonnable pour réduire les voyages internationaux.

Pendant ce temps, nous continuons de retravailler les programmes de nos équipes nationales tout en étant conscients que les choses restent très incertaines à court terme. Jusqu’à présent, nous avons publié les documents de sélection pour la route et le paracyclisme et les politiques de sélection pour le vélo de montagne – les critères pour les Championnats du Monde Piste Juniors, les Championnats du Monde Route, le BMX et le programme de piste élite suivront sous peu.

Bien que nous sommes convaincus que nous verrons le maillot à feuille d’érable à diverses compétitions cette année, nous reconnaissons également l’importance d’explorer tous les scénarios en matière de voyage. Nos protocoles et lignes directrices décrivent les cinq situations les plus susceptibles de se produire au cours de la saison 2021 et comment nous prendrons toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de nos athlètes, notre personnel et notre communauté.

L’incertitude concernant les événements internationaux et les restrictions de voyage de chaque pays demeurent les principaux défis pour notre personnel, qui doit constamment s’adapter et modifier les plans. Au cours des dernières semaines, l’UCI a annoncé que la Coupe des Nations à Newport et les Coupes du monde de paracyclisme route à Bassano del Grappa et Baie-Comeau ont été annulées ou reportées. Il y a aussi une forte probabilité que le week-end d’ouverture de la Coupe du monde de BMX à Stuttgart soit annulé. Nous gardons un œil sur le calendrier en attendant le sort d’autres événements.

Malgré ce climat incertain, nos entraîneurs et notre personnel ont fait un travail incroyable et continuent d’aider nos athlètes à se concentrer sur leurs objectifs de performance. Dans de nombreuses années, 2020 ne sera qu’une autre page dans les cahiers d’histoire. En attendant, tout ce que nous pouvons faire est de continuer à être prudents, sachant que nous allons sortir grandis de cette expérience.