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ÉTAT DES ÉVÉNEMENTS NATIONAUX – EN DATE DU 9 MARS 2021

Ottawa, ON (le 9 mars 2021) Depuis le tout début de la pandémie de COVID-19, Cyclisme Canada, nos comités organisateurs locaux et nos associations cyclistes provinciales et territoriales sont restés déterminés à prendre des décisions dans l’intérêt d’assurer un environnement sportif sécuritaire pour nos membres et participants à tous les niveaux et dans toutes les régions du pays. Alors que la situation continue d’évoluer au Canada, de nombreux comités organisateurs locaux ont été contraints de prendre des décisions difficiles concernant l’état de leurs événements dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques.

En date d’aujourd’hui, Cyclisme Canada est en mesure de confirmer le report ou l’annulation des événements énumérés ci-dessous:

Annulés:

  • Western Track Challenge. Burnaby, CB
  • Challenge Gary Longhi (du Défi Sportif AlterGo). Montréal, QC
  • Chrono Féminin de la Gatineau & Tour de Gatineau. Gatineau, QC
  • Delta Road Race. Delta, CB
  • Global Relay Gastown Grand Prix. Vancouver, CB
  • SilverStar Coupe Canada DH. SilverStar Mountain Resort, CB
  • Enduro World Series Whistler. Whistler, CB
  • Day of the Hour. Milton, ON

Reportés:

  • Championnats canadiens sur piste (U17/junior/para). Milton, ON
  • Tour de Beauce. Saint-Georges, QC (reporté au 15-19 septembre 2021)
  • Panorama Coupe Canada DH. Panorama Mountain Resort, CB (reporté au 19-21 juillet 2021)
  • Championnats canadiens sur route (élite/junior/para). Saint-Georges, QC
  • Whistler Coupe Canada XCO. Whistler, CB

Cyclisme Canada a consulté chacun des comités organisateurs locaux ci-dessus pour examiner toutes les informations pertinentes concernant la décision d’annuler ou de reporter ces événements, et appuie ces décisions difficiles.

Au cours des prochaines semaines, Cyclisme Canada travaillera avec chacun de nos comités organisateurs locaux qui comptent toujours des événements au calendrier national, y compris ceux qui ont choisi de reporter leur événement. À la suite de ces consultations, une version à jour du statut des événements sera publiée début mai afin de clarifier davantage le calendrier des événements 2021.

Le communiqué au mois de mai contiendra un aperçu clair de toutes les nouvelles dates, ainsi que les événements qui ont choisi de procéder avec leurs dates d’origine. En attendant, veuillez noter que tous les événements sur le calendrier national resteront provisoires alors que la pandémie continue d’évoluer. Pour une liste complète et à jour des événements annulés ou reportés au calendrier national, veuillez consulter la page mises à jour du statut des événements, qui est mise à jour quotidiennement.

Cyclisme Canada aimerait profiter de cette occasion pour remercier une fois de plus nos comités organisateurs locaux dévoués qui continuent de faire preuve d’optimisme et de résilience. Nous sommes déterminés à offrir à la communauté cycliste canadienne la possibilité d’assister et de participer à nouveau à des événements cyclistes, et nous attendons avec impatience que cela soit possible.

Laura Brown

UNE ENTRAÎNEUSE À PART ENTIÈRE

Par Laura Brown, médaillée olympique en 2016 et entraîneuse adjointe NextGen sur piste

C’est l’intuition d’une mère qui a poussé Laura Brown à faire du vélo. Qui aurait pu croire que les entraînements au vélodrome de Calgary mèneraient Brown au podium aux Jeux olympiques de Rio, suivi d’une carrière comme entraîneuse NextGen sur piste.

Brown a commencé le cyclisme à l’âge de 14 ans lorsque sa mère l’a inscrite au programme «Fast and the Curious» au vélodrome de Glenmore, qui cherchait à initier les enfants au cyclisme sur piste. Ce ne fut pas un coup de foudre immédiat.

« J’étais vraiment terrible, explique Brown. J’étais avec un groupe de garçons et je n’aimais vraiment pas ça au début. Heureusement, ma mère m’a forcé à continuer, et finalement je suis tombée en amour avec la piste. C’était il y a plus de 20 ans. »

À la suite d’une carrière couronnée de succès, comprenant plusieurs médailles en coupe du monde et aux championnats du monde, Brown a franchi la ligne d’arrivée pour la dernière fois en 2018. Un an seulement après sa retraite, elle a commencé à entraîner à temps plein. La transition a apporté son lot de défis et Brown devait lutter contre le syndrome de l’imposteur malgré son expertise et sa connaissance évidente du sport. « J’avais le plein soutien de Cyclisme Canada, mais je sentais que je ne connaissais pas vraiment ma place », explique Brown.

Brown, qui était auparavant gymnaste, a réalisé à quel point le cyclisme était dominé par les hommes lorsqu’elle est entrée dans le sport. À travers les années, elle dit avoir vu et vécu du sexisme en tant qu’athlète et en tant qu’entraîneuse. Le fait qu’elle venait d’un sport comme la gymnastique – qui est à prédominance féminine – et qu’elle était entourée de légendes olympiques comme Cindy Klassen et Catriona Le May Doan en grandissant ont contribué à rendre sa transition vers le cyclisme plus difficile. Brown explique que le manque de femmes dans le cyclisme était à la fois inconfortable et inconnu.

« Quand j’étais coureuse, [le coaching] était une profession intimidante. De mon point de vue, je n’avais pas l’impression que les femmes avaient leur place. On ne peut pas être ce qu’on ne peut pas voir. »

Lors de sa première Coupe du monde en tant qu’entraîneuse-chef à Minsk en 2019, elle a remarqué le manque criant de femmes lors de la réunion des directeurs sportifs. « Il y avait 50 hommes dans la salle et j’étais la seule femme. J’avais des questions parce qu’il y avait beaucoup d’informations et que c’était ma première réunion, mais je ne les ai pas posées. J’avais l’impression de ne pas être à ma place et je sentais que j’allais être jugée. »

Elle explique que la réunion n’a pas été la seule instance où elle s’est sentie intimidée. Elle et l’entraîneuse principale NextGen, Jenny Trew, ont reçu plusieurs commentaires dépréciant leurs capacités en tant qu’entraîneuses dans une profession dominée par les hommes. « Jenny et moi étions en Suisse, et les gens commentaient des choses comme ‘Ce n’est pas un travail pour les femmes’ ou ‘Où est l’entraîneur-chef?’ parce qu’ils supposent que ce sont des hommes. Pourtant, je sais que nous sommes amplement compétentes. »

Aujourd’hui, après quelques années dans le rôle, Brown reconnaît qu’être une femme dans le milieu n’affecte en rien sa vaste expérience, ses connaissances et ses qualifications. « J’essaie de ne pas me considérer comme une femme qui occupe ce rôle, mais simplement comme une entraîneuse à part entière. Je sens que j’ai une histoire unique et que je peux offrir un point de vue et une approche différents. »

Alors qu’elle continue de s’acclimater à ce nouveau rôle, Brown cherche à servir de modèle et de source d’inspiration pour les jeunes cyclistes, comme ce fut le cas pour elle en grandissant. Selon une étude canadienne des Femmes et Sport au Canada, une fille sur trois abandonne le sport avant l’âge de 16 ans. Brown a été témoin de cette statistique et veut aider à apporter des changements en soutenant et en encourageant les filles et les femmes dans le sport.

« Je ne pourrais pas imaginer une vie sans sport. Ça me brise le cœur de savoir que certaines personnes n’ont pas la possibilité d’en faire ou abandonnent prématurément car ça a changé ma vie. En tant qu’athlète et maintenant en tant qu’entraîneuse, c’est ce que je fais et j’adore le cyclisme. »

Malgré le fait que son rôle dans le sport ait changé, son appréciation pour le sport reste le même et elle continue de viser des objectifs ambitieux avec ses athlètes. Son plus beau souvenir à ce jour a été la Coupe du monde sur piste à Milton, où elle a pu voir ses athlètes performer sur la scène mondiale.

« C’était tellement spécial d’être sur place lorsqu’ils ont remporté cette médaille de bronze en janvier dernier à Milton. Il s’agissait d’une équipe NextGen et ils sont allés si vite sur leur propre piste. J’ai eu l’occasion de participer aux Jeux panaméricains à Toronto, et c’est rare d’avoir l’opportunité de courir à domicile et de remporter une médaille. C’était génial de voir les gars vivre cette expérience et de le vivre avec eux en tant qu’entraîneuse. Je sais exactement ce qu’ils ont ressenti lorsqu’ils ont franchi la ligne d’arrivée et qu’ils ont réalisé qu’ils avaient remporté une médaille. »

Brown continue d’espérer que le sport devienne plus diversifié et égalitaire. Elle croit fermement que les femmes ont besoin de plus d’opportunités dans divers rôles, non seulement dans le cyclisme, mais aussi dans le sport en général. « Nous devons avoir plus de femmes dans les postes de direction et qui siègent sur les conseils d’administration des divers clubs et organisations sportifs. »

Elle espère que davantage de femmes continueront de s’impliquer dans le cyclisme et que ce sera éventuellement la norme d’être une femme dans le sport. « C’est difficile d’être une entraîneuse car nous sommes peu nombreuses. J’espère que des personnes comme Jenny et moi-même pourront inspirer d’autres athlètes et entraîneuses dans le futur. »

Contribution spéciale pour la Journée internationale de la femme.

CYCLISME CANADA ACCUEILLE MARK COLLINS SUR SON CONSEIL D’ADMINISTRATION

Ottawa, ON (le 25 février 2021) C’est avec plaisir que Cyclisme Canada accueille Mark Collins à titre de directeur général au sein de son conseil d’administration à la suite d’une élection spéciale le 8 février dernier.

Collins servira un mandat de presque deux ans (se terminant en septembre 2022) et contribuera au conseil en fournissant une une orientation stratégique globale, un leadership et une stabilité à Cyclisme Canada. Comptant plus de 25 ans d’expérience en vente et en marketing, y compris en tant que gestionnaire des partenariats pour Cisco aux Jeux panaméricains et au Tour de l’Alberta, Collins sera un atout majeur dans les domaines de la gouvernance, du développement des affaires et des partenariats stratégiques.

Le rôle du conseil d’administration de Cyclisme Canada est d’établir la mission et l’objectif global de l’organisation et est responsable de nombreuses activités liées à la gouvernance, notamment l’approbation de la nomination du chef de la direction et de l’équipe de haute direction (en plus de leur fournir une direction), l’élaboration et l’adoption de politiques organisationnelles, la surveillance financière et l’approbation du budget annuel.

CYCLISME CANADA LANCE UN NOUVEAU PROGRAMME NATIONAL D’INITIATION AU CYCLISME

Ottawa, ON (le 23 février 2021) À la suite de l’annonce de son nouveau plan stratégique centré sur la communauté, Cyclisme Canada est fier de lancer un programme national d’initiation au cyclisme qui aidera les enfants d’âge scolaire à développer des compétences de base et une sensibilisation à la sécurité tout en s’amusant. Le programme national Embarquez jouera un rôle de premier plan pour inciter plus de Canadiens à faire du vélo de manière sécuritaire et inclusive, entraînant ainsi de nouveaux participants et membres dans les programmes des clubs cyclistes à travers le pays.

Inspiré du programme iRide de Cycling BC, le programme national Embarquez visera à fournir un accès au cyclisme au niveau communautaire, ainsi que par le biais de programmes scolaires. Alors qu’il sera un programme autonome dans certaines provinces, il unifiera les programmes de cyclisme pour les jeunes existants dans d’autres, les deux modèles garantissant des normes de qualité en matière de prestation et de coaching.

Le programme sera initialement lancé en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, au Québec, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Yukon cette année, et vise à s’étendre à d’autres provinces et territoires dans les années à venir. En raison des restrictions actuelles liées à la COVID-19, la programmation sera confirmée ultérieurement.

« La communauté est au centre du plan stratégique de Cyclisme Canada et l’introduction d’un programme national de développement est une initiative fondamentale pour accroître l’inclusion, l’accessibilité et la sécurité tout en aidant à renforcer la capacité des clubs et à trouver de futurs champions, a souligné Mathieu Boucher, chef du développement à Cyclisme Canada. En collaboration avec nos associations provinciales de cyclisme, nous croyons qu’au cours des dix prochaines années, nous enseignerons les techniques de base du cyclisme à plus de 300 000 enfants à travers le pays. »

Afin de recueillir des fonds pour le programme, Cyclisme Canada organisera une sortie virtuelle le 21 mars prochain mettant en vedette l’ambassadeur du programme, Michael Woods. La sortie Embarquez avec Woodsy présentée par Lexus sera ouverte à l’ensemble de la communauté cycliste sur Zwift et s’adressera aux cyclistes de tous âges et de tous niveaux. Lexus Canada fera un don de 1,00 $ (CDN) pour chaque participant qui assiste à l’événement, et les dons individuels sont également encouragés. Plus d’informations relatives à la sortie seront annoncées vendredi.

« Je suis vraiment fier d’être ambassadeur pour Embarquez car c’est une cause qui me tient à cœur, a commenté Woods. Je crois que le vélo est l’un des meilleurs loisirs et moyens de transport et je veux rendre cette activité accessible au plus grand nombre de personnes. Le programme Embarquez partage cette vision et je suis excité de les aider à promouvoir cette cause. »

Pour plus d’informations sur le programme, visitez http://hoponcanada.ca/

LE YOGA POUR DÉVELOPPER VOTRE FORCE

Par Maggie Coles-Lyster, cycliste sur route et sur piste

Il y a dix minutes, je me suis assise pour essayer d’écrire ce blog. Je venais de terminer un entraînement difficile, mon corps était endolori, je manquais sérieusement d’inspiration et j’étais hyperactive à cause du café que je venais de boire. Sans m’autocritiquer ou le remettre à un autre jour, j’ai décidé de d’abord aller sur mon tapis de yoga. Je me suis reposée dans la posture de l’enfant pendant quelques minutes, j’ai fait une série de chat-vache pour soulager la douleur dans le bas de mon dos, puis je me suis allongée pendant 5 minutes et j’ai juste respiré, me concentrant sur ma respiration: inspire sur quatre temps, retiens-le pendant quatre temps, expire sur quatre temps, retiens-le pendant quatre temps. Encore une fois. Comme si par magie la tension dans mon corps a commencé à se détendre, j’ai pu me concentrer et les idées ont commencé à venir. Il y a six ans, avant de commencer le yoga, j’aurais essayé de rester assise à écrire ce blog. Une heure plus tard, j’aurais probablement encore été encore assise ici avec seulement la moitié de ces mots d’écrits, mais me voici, pleine d’idées et d’inspiration à partager avec vous.

J’ai commencé le yoga il y a six ans pour la même raison que la plupart des gens: je ne pouvais pas toucher mes orteils. J’ai eu accès à des cours gratuits à EPIC Yoga and Fitness grâce au programme d’aide aux athlètes et je me suis dit pourquoi ne pas l’essayer! Je pratiquais le yoga uniquement pour les bienfaits physiques, et ma flexibilité, ma mobilité et ma stabilité s’amélioraient considérablement.

Ce fut mon approche jusqu’en 2018, lorsque j’ai subi 3 gros accidents et commotions cérébrales en l’espace de 6 mois. J’étais irritable, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, et j’ai dû arrêter de courir afin de guérir complètement. J’ai trouvé que le yoga était quelque chose que j’étais capable de faire qui me donnait de petits objectifs réalisables vers lesquels je pouvais travailler, tout en m’aidant doucement à réhabiliter mes blessures. À cette époque, j’ai également commencé à travailler avec des psychologues pour surmonter les traumatismes causés par les accidents afin de revenir à l’endroit mental dans lequel je devais être pour m’entraîner et courir. J’ai commencé à réaliser que les exercices qu’ils me donnaient étaient très similaires au travail de respiration et à la méditation que nous faisions au début et à la fin des cours de yoga, et ce travail m’aidait grandement dans mon rétablissement. J’étais stupéfaite par l’impact puissant de la pratique physique, de la respiration et de la méditation et je ne faisais qu’effleurer la surface de tout cela. Je voulais en apprendre plus, et je voulais partager mes découvertes avec d’autres personnes alors je me suis inscrite à une formation de professeur de yoga en 2019. Ce cours a complètement changé mon approche face à la vie, mes performances au travail, dans le sport et à l’école et ce que je ressens à l’entraînement et lors de mes courses. En 2020, j’ai réussi la partie examen de la formation, devenant une enseignante de yoga certifiée, et je ne suis qu’à un cours de terminer mon certificat de professeur de yoga agréé de 200 heures.

D’un point de vue physique, le yoga est une forme d’exercice unique dans la façon dont il fait fonctionner vos systèmes cardiovasculaire, respiratoire, endocrinien, digestif et musculo-squelettique en même temps. Il varie énormément dans les types de yoga que vous pouvez faire, ainsi que dans l’intensité et le niveau, et c’est mon moyen de m’étirer à la fin de la journée, de guérir mes blessures et de traiter mes douleurs ou raideurs. C’est également extrêmement utile pour soulager les crampes, les indigestions ou les ballonnements avant/après l’entraînement ou les courses, un problème que j’ai eu pendant des années.

J’ai remarqué les changements les plus significatifs lorsque j’ai commencé à superposer la méditation et la respiration. Il a été démontré que la méditation a de nombreux effets sur les systèmes physiologiques, notamment une diminution de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle et une augmentation de la tolérance à l’exercice et du contrôle moteur. Au niveau du cerveau, il a été démontré que la méditation renforce le cortex préfrontal, la zone responsable des émotions positives, de la maîtrise de soi et du tempérament. Il est facile de voir la corrélation positive entre les impacts de la méditation et une meilleure récupération après l’entraînement, et une concentration plus accrue lors de courses, au travail et à l’école, en plus d’être généralement plus heureux.

Les effets positifs de la respiration et de la capacité à respirer correctement sont souvent négligés, ce qui, à mon avis, devrait être une plus grande priorité dans l’entraînement de tous les athlètes. Certains avantages clés d’une bonne respiration et des exercices quotidiens comprennent des poumons plus forts, ce qui entraîne une capacité respiratoire accrue, un cœur plus efficace et plus fort, une anxiété réduite et une meilleure alimentation du cerveau.

Comme tout dans la vie, le yoga demande de la pratique. Prendre le temps de faire la pratique physique, la méditation et la respiration pendant 5 minutes chaque jour versus une ou deux fois par semaine pendant une heure vous aidera à vous améliorer beaucoup plus rapidement. Au début, cela peut sembler difficile, mais l’aborder avec le même état d’esprit que l’entraînement peut le transformer en routine et peut-être que quelque chose qui vous aidera à approcher chaque jour en étant la meilleure version de vous-même! Namaste mes amis et bonne pratique!

Photo: Mark Whitehead, Get the Shot Studios

MISES À JOUR DE L’ÉTAT DES ÉVÉNEMENTS 2021

La pandémie liée au virus COVID-19 est une situation qui évolue constamment. Cyclisme Canada continue de surveiller les recommandations des agences de santé nationales et mondiales en ce qui concerne les annulations d’événements.

Nous mettrons continuellement cette page à jour avec l’état des événements à notre calendrier national.

Ressources Supplémentaires

Québec Passeport Vaccinal – Memo (ajouté 08.30.2021)


EN DATE DU 19th April 2025


Événements présentement reportés – ou – annulés:

Cyclisme Canada aimerait profiter de cette occasion pour remercier ses organisateurs locaux et nationaux qui ont continué de faire preuve d’optimisme et de résilience tout au long de cette situation sans précédent.


Les organisateurs qui craignent que leur événement soit affecté devraient communiquer avec leurs associations provinciales ou territoriales, qui sont prêtes à assister dans le processus de report ou d’annulation.

Pour une liste complète des événements au calendrier national et pour des informations spécifiques liées aux événements, consultez notre Calendrier des événements

LA COMMUNAUTÉ AU CENTRE DU PLAN STRATÉGIQUE DE CYCLISME CANADA JUSQU’EN 2030

Ottawa, ON (le 11 février 2021) Cyclisme Canada est heureux de publier officiellement son nouveau plan stratégique décennal jusqu’en 2030. Approuvé officiellement par le conseil d’administration de Cyclisme Canada à la fin de 2020, le plan décrit un parcours audacieux et transformateur pour l’organisation et le sport au Canada au cours de la prochaine décennie.

La stratégie est le produit d’un processus pluriannuel qui comprenait des consultations et des contributions de groupes d’intervenants clés représentant toutes les disciplines et branches de la communauté cycliste canadienne. Plus de 500 personnes de partout au pays ont été invitées à participer au processus, qui a été dirigé par un comité qui comprenait des représentants du conseil d’administration de Cyclisme Canada, du personnel et des partenaires provinciaux.

Le document définit un cadre de haut niveau qui guidera l’orientation de l’organisation au cours de la prochaine décennie, y compris les principaux domaines d’orientation stratégique, les objectifs à long terme et les facteurs clés d’une exécution réussie.

« Nous sommes ravis de partager ce plan et encore plus enthousiastes à l’idée d’aller de l’avant dans nos efforts pour le concrétiser, a commenté Pierre Laflamme, président du conseil d’administration de Cyclisme Canada. Nous croyons qu’il existe un potentiel énorme pour le développement du cyclisme au Canada et nous avons une occasion unique de transformer un sport et d’apporter une contribution importante à la santé et au bien-être de notre pays. »

Au cœur de la stratégie se trouve une focalisation renouvelée et concertée sur la communauté. La priorité absolue de l’association au cours de la prochaine décennie sera le développement collectif et la prestation de programmes, de campagnes et de ressources plus cohérents pour encourager la croissance des participants et l’engagement des membres à travers le pays.

« Notre communauté cycliste est le fondement de notre organisation et de notre sport, a expliqué le directeur exécutif de Cyclisme Canada, Matthew Jeffries. Nous voulons tous voir le sport se développer, et le point de départ pour cela est une communauté cycliste canadienne florissante, engagée et connectée. Nous avons une belle opportunité collective d’en faire plus pour accroître notre pertinence et apporter de la valeur à nos membres à cet égard. »

Cette approche axée sur la communauté sera soutenue et complémentée par des investissements dans 3 domaines supplémentaires d’orientation stratégique – le développement, les événements et les champions courtois.

Un programme de développement pour les enfants aligné à l’échelle nationale est en cours d’élaboration depuis plus d’un an et est déjà en cours d’exécution dans certaines provinces, notamment en Colombie-Britannique, où il existe sous la marque iRide depuis 2013. Le programme national portera la marque « Embarquez » et jouera un rôle de premier plan pour inciter plus de Canadiens à faire du vélo de manière sécuritaire et inclusive, ce qui entraînera ultimement un flux de nouveaux participants et de membres dans les programmes des clubs de cyclisme à travers le pays.

La facilitation et la livraison d’un calendrier cohérent et intégré d’événements cyclistes à travers le pays continuera d’être un domaine d’intérêt majeur pour l’organisation. Des événements excitants et engageants servent de plateformes importantes pour stimuler la sensibilisation au sport, stimuler la croissance des participants et attirer la communauté tout en soutenant les voies de développement des athlètes, entraîneurs et officiels canadiens.

Enfin, l’organisation continuera d’allouer des ressources importantes et de se concentrer sur le développement et la programmation haute performance pour les athlètes et les entraîneurs dans le but de créer plus de « champions courtois » – des athlètes qui réussissent à l’échelle mondiale tout en étant des ambassadeurs vertueux et inspirants pour la communauté canadienne. Un cadre de performance innovant composé de 8 éléments clés est inclus dans le plan dans le but de continuer à accroître la collaboration à travers le système et de favoriser un meilleur équilibre et une meilleure durabilité pour les programmes de développement des athlètes à travers toutes les disciplines cyclistes.

La cohésion et la concentration seront essentielles au succès de l’exécution du plan, en particulier en ce qui concerne plusieurs nouvelles initiatives stratégiques conçues spécifiquement pour améliorer l’intégration, l’expérience des membres et l’engagement communautaire. La nécessité d’une approche plus holistique et unifiée pour mieux bâtir le sport a été l’un des thèmes émergents à toutes les phases du projet.

« C’est un plan excitant et ambitieux qui nécessitera un grand travail d’équipe afin de le réaliser, a souligné Jeffries. Particulièrement dans le monde du sport où nos ressources sont limitées, il est essentiel que nous nous engagions à travailler en étroite collaboration vers nos objectifs communs. Atteindre un succès à la fois holistique et durable est l’objectif ultime et je suis convaincu que nous avons un excellent plan ainsi que les bonnes personnes et partenaires pour y parvenir. »

« Nous tenons à remercier tous nos partenaires provinciaux, athlètes, entraîneurs, employés, officiels, bénévoles et autres intervenants qui ont contribué à l’élaboration de ce plan, a affirmé Laflamme. J’aimerais dire un merci tout particulier à notre équipe de planification stratégique dirigée par Kevin Field pour tout leur travail acharné, leur vision et leur leadership pour mener à bien cette initiative. »

À propos de Cyclisme Canada

Cyclisme Canada est l’organisme régissant le cyclisme de compétition au Canada. Avec la vision de devenir un leader mondial en cyclisme, Cyclisme Canada gère les équipes canadiennes, accueille des événements nationaux et internationaux, et administre les programmes communautaires visant à promouvoir le cyclisme au Canada.

MON PARCOURS

Par Simone Boilard, cycliste sur route et médaillée aux Championnats du Monde Route Junior

Depuis deux ans, disons que je n’ai pas fait parler de moi pour mes résultats sur le vélo. En fait, ces deux années ont été très difficiles pour moi.

Tout a commencé au début 2019 lorsque je n’arrivais plus à pousser sur mon vélo. Au début, ce n’était qu’une sensation de jambes lourdes. Je ne me suis pas trop alarmée, car j’avais de bons résultats et je performais assez bien. Mais, en avril 2019, j’ai eu une contre-performance à une course par étapes en Arkansas; j’avais de la misère à suivre le rythme de course et mes jambes brûlaient anormalement. Je suis revenue à la maison complètement bouleversée. Je suis allée voir un médecin sportif, qui m’a prescrit de me reposer, car j’étais sans doute simplement fatiguée.

Après deux semaines d’inactivité, j’ai essayé de m’entraîner à nouveau. Je me sentais bien et reposée, mais dès que l’effort devenait trop intense, j’avais les mêmes sensations de blocage. C’était difficile d’exprimer cette douleur. Elle n’était ni concrète ni précise. Tout ce que je ressentais, c’était des « jambes lourdes ». Je me suis mise à paniquer. Tous mes gros objectifs de la saison approchaient à grands pas. Un jour, alors que je revenais d’un entraînement que j’avais été incapable de compléter à cause de cette drôle de sensation, j’étais distraite, j’ai brûlé un feu rouge et je me suis fait frapper. J’ai été relativement chanceuse, et je m’en suis sortie avec une commotion mineure. Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase. Je me suis dit : « Ok Simone, soit tu arrêtes de creuser ton trou, soit la prochaine fois ce sera un autobus qui te frappera. »

J’ai donc pris la décision de prendre une pause le temps de guérir ma commotion et d’essayer de comprendre ce qui se passait. En septembre 2019, après m’être posée quelques questions existentielles, j’ai conclu que j’avais sans doute eu les jambes lourdes par fatigue, et que j’étais désormais prête à revenir dans le monde du cyclisme sous de meilleures conditions. Mon copain, Nickolas Zukowsky, a fait part à son entraîneur, Pierre Hutsebaut, de mon désir de revenir au top. Pierre m’a contacté quelques temps après pour m’aider. J’ai tout de suite voulu travailler avec lui. Il avait un super plan de match pour moi : refaire mes bases, retrouver le plaisir sur mon vélo et retrouver un équilibre en allant à l’école en présentiel pour la session d’automne. Après quelques semaines, je me sentais super enthousiaste face à ma préparation. C’était bien de recommencer l’entraînement structuré et d’avoir la tête dans mes cahiers d’école.

En janvier 2020, Pierre a conclu que j’étais prête à recommencer l’entraînement plus intense au niveau professionnel. J’ai fait mes valises, et je suis partie en Arizona pédaler sous la chaleur et rejoindre mon équipe pour entamer la saison 2020. J’avais hâte et je me sentais d’attaque. Malheureusement, dès que les efforts sont devenus plus intenses et soutenus, je me sentais encore bloquée. Cette fois-ci, ce n’était plus une simple sensation, j’avais des points plus concrets au niveau des cuisses. Avec Pierre, on croyait que j’étais courbaturée dû à mon programme de musculation. J’ai continué à m’entraîner et à endurer la douleur jusqu’en mars 2020 où, lors d’une sortie d’endurance dans le Mont Lemmon, j’étais incapable de grimper à faible intensité et je devais prendre des pauses à chaque mile. J’ai appelé Pierre et on a conclu que je devais rentrer à la maison pour investiguer ce problème de jambes avec mon médecin sportif.

De retour à la maison, le COVID-19 a fait trembler le monde. Les hôpitaux et tous les professionnels de la santé étaient débordés et je n’ai pas pu consulter un médecin. J’ai pris mon mal en patience; avec tout ce qui se passait dans le monde, mon problème de jambe à l’effort n’était relativement pas très grave. J’ai continué à m’entraîner ou plutôt à me « maintenir » sans faire d’efforts trop intenses en attendant l’appel du médecin. En mai 2020, mes symptômes étaient de plus en plus précis et intenses, et tous concentrés dans la jambe droite. J’ai fait quelques recherches sur Internet et je suis tombée sur un problème typique, mais peu connu chez les cyclistes : l’endofibrose à l’artère iliaque, qui s’explique par un rétrécissement de l’artère iliaque au niveau du psoas. Cela fait en sorte que le sang passe moins bien dans la jambe et donne une sensation de « jambe morte ». Une cloche a sonné dans ma tête et je me suis dit : « C’est ce que j’ai! ». En attendant de voir un médecin, j’ai ajusté mon entraînement avec mon entraîneur. Heureusement, il n’y a pas vraiment eu de compétitions à cause de la pandémie, donc j’en ai profité pour faire des sorties plus longues et moins intenses.

En septembre 2020, j’ai finalement eu un diagnostic officiel d’endofibrose à l’artère iliaque droite. D’un côté, j’étais infiniment soulagée d’enfin comprendre ce qui se passait dans mon corps, mais d’un autre je me disais : « J’étais où pendant tout ce temps pour ne pas m’en être rendue compte avant? ». Je me demandais aussi : « Qu’en est-il pour ma jambe gauche? », car depuis le début, je ressentais des douleurs aux deux jambes. Encore une inquiétude! J’ai alors contacté la meilleure physiothérapeute selon moi, Julie Gardiner, pour qu’elle m’examine. Après quelques séances, elle a conclu que j’avais une forte tension au niveau thoraco lombaire, qui pouvait expliquer pourquoi je ressentais aussi des symptômes à gauche. Enfin soulagée et éclairée de l’ensemble de mes problèmes, on a pu se créer un plan de match ensemble pour guérir mon endofibrose, mais aussi régler mon problème au dos.

Le 2 décembre dernier, je me suis finalement fait opérer à l’artère iliaque droite à l’hôpital Saint-François d’Assise à Québec. L’équipe de chirurgie vasculaire m’a enlevé près de huit centimètres d’artère.

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes en janvier 2021 et j’ai déjà un mois et demi de fait dans ma réhabilitation. J’ignore combien de temps cela va me prendre pour régler à la fois mon artère droite et mon dos. Par contre, je suis bien motivée à guérir et revenir au top rapidement. J’ai encore de grands objectifs en cyclisme et une énorme flamme en moi.

D’ici là, je souhaite à tous une belle saison 2021. En espérant vous croiser à vélo le plus rapidement possible!

UNE SAISON PAS COMME LES AUTRES: L’ÉQUIPE CANADIENNE CONCLUT LA SAISON DE CYCLO-CROSS

Ostende, Belgique (le 1er février 2021) La saison de cyclo-cross s’est terminée le week-end dernier aux Championnats du monde de cyclo-cross UCI à Ostende, en Belgique, avec les coureuses canadiennes luttant contre le sable, le vent et la pluie.

Avec seulement trois Canadiennes en lice, la championne panaméricaine Maghalie Rochette a été la première à concourir dans la catégorie élite féminine, terminant au 16e rang. Rochette, qui est en Europe depuis octobre, a dû naviguer dans de nouveaux environnements d’entraînement tout au long de la pandémie, en plus de devoir soigner une blessure.

« J’ai terminé 16e aujourd’hui, et ce n’est certainement pas le résultat dont je rêvais, a affirmé Rochette. Je sais que je peux faire mieux… Ma préparation était bonne, mais c’était une course sur sable. Il y avait beaucoup de course à pied et je n’ai pas beaucoup couru depuis que je me suis foulé la cheville il y a quelques semaines. Somme tout, je suis vraiment heureuse surtout parce que je crois avoir été combative pendant toute la course. »

Les athlètes de moins de 23 ans ont dû faire face aux mêmes conditions lors de la deuxième journée de course, alors qu’elles ans ont bravé des températures oscillant à peine au-dessus de zéro. La championne panaméricaine U23 Ruby West et la championne canadienne Sidney McGill ont toutes deux terminé dans le top 30, West se classant 21e et McGill 27e. Bien que la course ait été impitoyable dès le départ avec le mélange de glace et de sable, les Canadiennes ont terminé septième sur les trente nations en lice.

« J’ai eu une course assez difficile, a souligné McGill. Je suis restée coincée très tôt, dès le départ, ce qui m’a poussé à l’arrière du peloton, mais j’ai fait de mon mieux pour progresser. Je pense que le sable était simplement trop difficile, et cela m’a mis dans le rouge. Au moment où je suis revenue de l’arrière, j’étais complètement épuisée. »

Après des week-ends de course consécutifs à la Coupe du monde et aux Championnats du monde, Rochette est fière de terminer la saison et reste motivée par ce s’en vient.

CANDIDATS – PRÉSIDENT DU COMITÉ HAUTE PERFORMANCE

Ottawa, ON (le 25 janvier 2021)  – Cyclisme Canada est à la recherche de candidats pour le poste de président du comité de haute performance.

Le comité de haute performance (CHP) est un comité de bénévoles chargé de conseiller et d’aider le directeur de la haute performance (DHP) de Cyclisme Canada dans le développement, l’examen et l’application de la politique relative aux programmes de haute performance.

Le rôle du président est de collaborer avec le DHP dans la planification et la direction des réunions et des discussions du comité; d’assurer que le DHP prend des décisions dans le cadre de son mandat; et d’assurer que les décisions HPC sont communiquées de manière appropriée.

Tous les membres du CHP doivent avoir une solide connaissance du sport du cyclisme et des compétences et une expérience dans un ou plusieurs des domaines suivants:

  • Entraîner des cyclistes d’élite
  • Entraîner des cyclistes en développement
  • Participer ou diriger une équipe aux championnats du monde et / ou aux grands jeux multisports
  • Gestion de programme
  • Diversité et inclusion dans le sport
  • Science du sport

De plus, le président du CHP doit avoir une expérience antérieure au sein d’un comité de bénévoles et être en mesure de:

  • Diriger une équipe
  • Être impartial et objectif
  • Respecter la confidentialité
  • Médier des conversations du comité
  • Encourager l’engagement des comités
  • Faire preuve de tact
  • Résoudre les différends
  • Déléguer efficacement
  • Organiser et présider des réunions efficaces et productives
  • Communiquer efficacement par écrit et verbalement
  • Naviguer dans la structure et les intervenants de Cyclisme Canada

Le mandat complet du CHP et le rôle du président sont contenus dans la politique de Cyclisme Canada sur les comités opérationnels. Les candidats intéressés doivent communiquer avec le chef de la direction de Cyclisme Canada, Matthew Jeffries  et le directeur de la haute performance Kris Westwood avant le 5 février 2021.