News – Page 42 – Cycling Canada Cyclisme

CYCLISME CANADA ANNONCE LES RÉCIPIENDAIRES DE SES PRIX ANNUELS

Ottawa, ON (le 10 décembre 2020) – C’est avec grand plaisir que Cyclisme Canada annonce les récipiendaires de ses prix annuels 2020, qui ont tous eu des répercussions importantes sur le sport du cyclisme au Canada et dans le monde. Cette année, trois prix ont été décernés: meilleur(e) coureur(se) junior de l’année, meilleure performance en compétition aux championnats du monde et association provinciale de l’année.

« Bien que la saison 2020 n’ait pas été ce à quoi nous nous attendions initialement, nous avons vu de nombreuses performances exceptionnelles d’athlètes canadiens tout au long de l’année », a commenté le directeur exécutif de Cyclisme Canada, Matthew Jeffries. « Nous aimerions également souligner le travail formidable qui a été accompli par tous nos partenaires provinciaux, clubs, organisateurs d’événements et autres intervenants pour réagir et s’adapter de manière cohésive face à un environnement aussi instable. »

Le Prix Russ Copeland pour le(a) meilleur(e) coureur(se) junior de l’année a été décerné à Teigen Pascual de Squamish, en Colombie-Britannique, qui a remporté les trois épreuves de BMX UCI auxquelles elle avait participé au début de la saison. Cyclisme Canada tient également à rendre hommage à tous les cyclistes juniors de deuxième année qui, en raison de la pandémie de COVID-19, n’ont pas eu l’occasion de démontrer leur talent sur la scène internationale cette année.

Le Trophée du président de la meilleure performance en compétition aux championnats du monde a été décerné à la paracycliste C4 et détentrice du record du monde Kate O’Brien. O’Brien a fait ses débuts en paracyclisme aux Championnats du Monde Paracyclisme Piste UCI 2020 à Milton, où elle a établi deux records du monde dans le contre-la-montre sur 200 mètres et le contre-la-montre sur 500 mètres, ce qui lui a valu une médaille d’or.

Enfin, le Prix Torchy Peden de l’association provinciale de l’année a été décerné à la Fédération québécoise des sports cyclistes pour la qualité de ses communications et protocoles liés à la COVID-19, ainsi que sa collaboration et son soutien tout au long du report et de l’annulation de nombreux événements nationaux et internationaux, et pour ses contributions continues aux processus de planification stratégique et de mise en œuvre de Cyclisme Canada.

CYCLISME CANADA S’ASSOCIE AVEC WAHOO FITNESS

Ottawa, ON (le 7 décembre 2020) – C’est avec plaisir que Cyclisme Canada annonce un nouveau partenariat de 2 ans avec l’entreprise de technologie de conditionnement physique Wahoo Fitness. À partir de l’année prochaine, Wahoo fournira des entraîneurs intelligents KICKR et des compteurs de vélo GPS ELEMNT pour les programmes de haute performance de l’équipe nationale et de Cyclisme Canada.

Wahoo sera également très impliqué dans le calendrier des événements virtuels de Cyclisme Canada en fournissant temporairement des entraîneurs intelligents KICKR pour de grandes compétitions virtuelles. Plus d’informations sur ces événements seront annoncées au cours de la nouvelle année.

« Nous sommes ravis d’accueillir Wahoo dans la famille de partenaires de Cyclisme Canada », a souligné Josh Peacock, gestionnaire des événements et des partenariats chez Cyclisme Canada. « Ce partenariat permettra aux athlètes de notre programme de haute performance d’utiliser le meilleur équipement sur le marché provenant d’un véritable leader de l’industrie, qui, nous en sommes convaincus, contribuera au succès du Canada sur la scène internationale. »

« Nous sommes heureux d’annoncer ce partenariat avec Cyclisme Canada », a commenté Colin Eustace, vice-président du marketing mondial chez Wahoo. « Leurs valeurs fondamentales résonnent parfaitement avec celles de Wahoo grâce à leur désir d’aider chaque cycliste à développer son plein potentiel. Le développement des athlètes est quelque chose que Wahoo a toujours pris à cœur; en reconnaissant et en comprenant les besoins de ces athlètes, nous sommes en mesure de leur offrir les dernières innovations pour les aider dans leur cheminement. »

MA ROUTINE QUOTIDIENNE EN TANT QUE PARACYCLISTE

par Joey Desjardins, paracycliste de classe H3 et médaillé en coupe du monde

Permettez-moi de vous emmener dans ma routine quotidienne en tant que paracycliste dans la catégorie masculine H3, alors que je tente de me tailler une place dans l’équipe paralympique pour les Jeux de Tokyo et au-delà.

En 2009, j’ai subi une blessure à la moelle épinière lorsque j’ai eu un accident avec ma moto tout-terrain et me suis sectionné la colonne vertébrale. À partir de là, je suis devenu paralysé de la poitrine aux niveaux T-4-6 et j’ai passé de nombreux mois à l’hôpital à apprendre à vivre ma nouvelle vie. Six mois après ma blessure, j’ai acheté mon premier vélo adapté et cela m’a apporté tellement de bonheur et d’indépendance, quelque chose qui m’a été enlevé après mon accident. Une fois que j’ai découvert que je pouvais forger mon propre chemin et repousser mes propres limites, j’étais accro! J’ai même fait ma première année de compétitions sur ce même vélo, que j’ai appelé le dinosaure (juste pour vous donner une idée).

Que signifie faire partie de la catégorie H3 masculine? Les catégories de vélos à main sont composées de 5 classifications différentes, répartissant chaque catégorie par fonction et niveau de blessure. H3 signifie que vous avez une blessure n’importe où entre les sections 4 à 12 la de colonne thoracique et c’est la plus grande catégorie de tout le paracyclisme.

Après avoir subi une blessure de cette ampleur, vous commencez à penser à ce que vous voulez vraiment dans la vie. L’un était de devenir le meilleur que je puisse être dans le sport et l’autre de devenir père. Je suis très fier de dire que je suis maintenant père de deux filles, âgées de 5 et 2,5 ans. Ma première fille est arrivée peu de temps après avoir commencé à courir au niveau international et je peux vous dire que c’est venu avec de nombreux changements et des adaptations au niveau de ma routine. Chaque année est différente, des premiers stades où on ne dort pas beaucoup (ou à petites intervalles), aux petites rampant dans mon lit la nuit, à maintenant amener l’aîné à l’école et à la regarder grandir et devenir une belle jeune fille, avec la plus jeune qui la suit de près. Ces moments ont été parmi les plus difficiles mais les plus gratifiants de ma vie. Cela m’a appris à m’adapter et à être ouvert au changement, faisant de moi un athlète plus polyvalent.

Ma routine quotidienne à la maison va à peu près comme ça: me réveiller (parce que les filles me l’ont dit), leur préparer le petit-déjeuner tout en essayant de faire le mien. Préparer la table pour le petit-déjeuner, mais avant de pouvoir prendre une bouchée ou une gorgée de café, aller leur chercher quelque chose d’autre à boire (oui, elles sont un peu exigeantes). Une fois que j’ai cette première tasse de café, je fonctionne un peu mieux et je commence à tout préparer pour amener les filles à l’école et à la garderie. Je fais presque tout cela avant 9h00 du matin, puis je commence à planifier mon entraînement pour la journée. Mon entraînement dépasse souvent l’heure du dîner, suivi d’une petite pause lorsque je trouve le temps. Je récupère ensuite les filles de l’école et de la garderie vers 15h30 – 16h00 et les enfants prennent le contrôle, ou essayent du moins! N’oublions pas de mentionner que toutes ces choses sont réalisables grâce à ma femme incroyable. Elle s’assure que j’ai le temps de prioriser mon entraînement tout en étant capable d’accorder du temps à ma famille. Rien de tout cela ne serait possible sans son aide.

Chaque jour, je me réveille avec Tokyo comme objectif. J’ai cet objectif en tête depuis 2016, même si je savais que ça viendrait avec son lot de défis. Si j’allais prouver à moi-même et aux autres que j’étais capable d’être compétitif et être un des meilleurs au monde, j’allais devoir travailler pour cela. Tokyo a toujours été un objectif ambitieux jusqu’à récemment quand j’ai commencé à montrer ce dont j’étais capable sur la scène internationale. J’ai été constamment dans le top 8 aux coupes du monde et dans le top 10 aux championnats du monde au cours des 3 dernières années, ce qui est largement dû au coaching dévoué que j’ai reçu au fil des ans. L’une de mes plus grandes réalisations à ce jour est d’obtenir ma première médaille de bronze lors d’une coupe du monde à Ostende, en Belgique en 2019. Toutes mes réalisations à vélo m’ont maintenant placé 6e sur la liste de l’équipe de Tokyo, qui n’est toujours pas entièrement déterminée en raison de facteurs externes tels que les événements de qualification restants et les points d’équipe.

Ma vie a toujours été d’attendre pour la prochaine opportunité et de trouver de nouvelles façons de m’améliorer. Je me prépare maintenant pour les coupes du monde en 2021, si elles ont lieu, et la prochaine saison à venir en vue de Paris 2024. Ce sera mon objectif ultime, et une médaille aux Jeux paralympiques serait un rêve devenu réalité, mais de réaliser ce rêve n’est pas une tâche facile. Je vais devoir travailler plus fort que jamais et avec un peu de chance, tout est possible.

CYCLISME CANADA EMBAUCHE UN ENTRAÎNEUR DU DÉVELOPPEMENT SUR ROUTE

Ottawa, ON (le 26 novembre 2020) Cyclisme Canada est ravi d’annoncer que Richard Wooles s’est joint à son équipe d’entraîneurs dans un rôle contractuel axé sur les programmes de développement pour les athlètes de route des groupes d’âge U17 à U23. Le but du programme sera de travailler en partenariat avec les associations provinciales, les équipes commerciales, les clubs locaux et autres entraîneurs de Cyclisme Canada afin de fournir à ces athlètes la meilleure avenue possible vers des carrières professionnelles durables dans le sport. Le programme sera livré en étroite collaboration avec le programme NextGen de Cyclisme Canada, qui comprend une programmation harmonisée et intégrée à l’échelle nationale pour 47 athlètes de plusieurs disciplines.

« Je suis reconnaissant de pouvoir une fois de plus aider les coureurs de développement au Canada. Notre but est d’aider chaque jeune athlète qui a pour objectif de faire partie de l’équipe nationale. Nous voulons leur offrir un parcours qui comprend des opportunités d’éducation, de coaching, d’entraînement et de course pour qu’ils atteignent leur plein potentiel sur le vélo et à l’extérieur du vélo. Pour ce faire, nous devons faire en sorte que toutes les parties du système travaillent ensemble et trouver des nouvelles sources de financement », a expliqué Wooles.

« Le fait d’avoir un entraîneur pour diriger nos programmes de développement sur route comble une lacune majeure de notre système », a souligné Kris Westwood, directeur de la haute performance pour Cyclisme Canada. « Richard possède beaucoup d’expérience à l’échelle internationale et dans le système sportif canadien, et il sera en mesure de mettre les choses en branle rapidement. C’est une étape excitante pour nous alors que nous venons de terminer notre revue stratégique et que nous nous efforçons d’augmenter le niveau d’alignement et d’intégration dans nos divers programmes et disciplines. »

Wooles a fait partie de l’équipe d’entraîneurs de la Grande-Bretagne aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 et d’Athènes en 2004 et était l’entraîneur national sur piste du Canada aux Jeux olympiques de 2008 à Beijing et 2012 à Londres. Il vient de rentrer au Canada après avoir travaillé avec des cyclistes sur route au Centre Mondial du Cyclisme UCI à Aigle, en Suisse, de 2018 à 2020.

Si vous souhaitez aider ou partager vos opinions sur l’état actuel du cyclisme sur route, veuillez contacter Richard.

MANIFESTATIONS PERSONNELLES D’INTÉRÊT POUR LES COMITÉS OPÉRATIONNELS DE CYCLISME CANADA

Ottawa, ON (le 18 novembre 2020) – Cyclisme Canada sollicite les manifestations personnelles d’intérêt, ou l’identification de personnes capables, désireuses et motivées de servir l’organisation à titre bénévole au sein pour deux comités opérationnels :

  • Le comité des officiels
  • Le comité des événements

Le mandat détaillé et la matrice des compétences souhaitées pour les membres des comités sont joints. Les personnes intéressées à soumettre leur candidature pour le comité des événements sont priées de remplir le formulaire d’auto-evaluation du canditat et de le soumettre dans leur courriel de déclaration d’intérêt. Le nombre de membres du comité est variable, en fonction de la capacité à trouver un échantillon représentatif de compétences, dans la plage attendue suivante :

  • Officiels : quatre à six
  • Événements : quatre à six

La durée de chaque mandat est de deux ans. Environ la moitié des membres du comité seront choisis chaque année pour assurer la continuité et le renouvellement. Notez qu’il s’agit de la première année de transition entre les membres élus et les membres nommés des comités. Par conséquent, les personnes qui ont été élues pour un mandat de deux ans en octobre 2018, continueront à siéger au sein de leur comité jusqu’à la fin de 2020. Les membres du comité devraient en principe consacrer quelques heures par mois, principalement pour les réunions par téléconférence, avec une ou deux réunions par an en face à face. Les personnes intéressées doivent envoyer un courriel à general@cyclingcanada.ca avec pour objet « Manifestation d’intérêt pour le comité » avant le 4 décembre 2020. L’en-tête du courriel doit indiquer le nom du comité qui les intéresse et peut contenir toute information pertinente à l’appui de la demande. Après la date limite du 4 décembre, le personnel de CC examinera, évaluera et identifiera les personnes idéales pour chacun des comités.

CYCLISME CANADA ANNONCE SA SÉLECTION NEXTGEN POUR LA SAISON 2021

Ottawa, ON (le 18 novembre 2020) Cyclisme Canada est heureux d’annoncer les noms des 47 athlètes qui ont été sélectionnés pour se joindre aux programmes NextGen de BMX, de vélo de montagne, de paracyclisme et de piste pour la saison 2021. Les athlètes sélectionnés travailleront avec les entraîneurs NextGen de Cyclisme Canada, ainsi que des entraîneurs de partout au pays, dont les anciens olympiens Tory Nyhaug, Joe Veloce et Tanya Dubnicoff.

« Je suis emballée par le niveau de talent que nous voyons à travers toutes les disciplines cyclistes en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 », a indiqué Jenny Trew, entraîneure principale NextGen de Cyclisme Canada. « Alors que nous entamons un nouveau cycle olympique avec des programmes NextGen plus développés, nous nous fixons déjà des objectifs considérables dans le but de remporter des médailles à Paris. Nos athlètes, entraîneurs et personnel sont enthousiastes et motivés par les opportunités qui nous attendent. »

En plus de ses programmes NextGen, Cyclisme Canada lancera un nouveau programme d’entraînement pour les athlètes de route, leur offrant la possibilité d’être formés par des entraîneurs de l’équipe nationale. Quatre athlètes entreront dans la version pilote du programme, avec le but d’élargir le programme dans les années à venir.

BMX

James Hedgcock – Ancaster, ON [Entraîneur – Brendan Arnold, Équipe – Milton BMX]
Curtis Krey – Etobicoke, ON [Entraîneur – Brendan Arnold, Équipe – Milton BMX]
Carson Kowaski – Red Deer, AB [Entraîneur – Tory Nyhaug, Équipe – Red Deer BMX]
Riley Lavorato – Lethbridge, AB [Entraîneur – Brendan Arnold, Équipe – Lethbridge BMX]
Teigen Pascual – Squamish, CB [Entraîneure – Arielle Martin, Équipe – Squamish BMX]
Molly Simpson – Red Deer, AB [Entraîneur – Adam Muys, Équipe – Red Deer BMX]
Ryan Tougas – Pitt Meadows, CB [Entraîneur – Adam Muys, Équipe – Ridge Meadows BMX]

Vélo de montagne

Raphaël Auclair – Lac-Beauport, QC [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Pivot Cycles – OTE]
Quinton Disera – Barrie, ON [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Norco Factory Team]
Emilly Johnston – Comox, CB [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Pendrel Racing]
Dylan Kerr – Barrie, ON [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Angry Johnny’s]
Jérémie La Grenade – Gatineau, QC [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Ride with Rendall]
Juliette Tétreault – Val-des-Monts, QC [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Ride with Rendall]
Roxane Vermette – Saint-Ferréol-les-Neiges, QC [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Vélo Club MSA]
Carter Woods – Cumberland, CB [Entraîneur – Jeff Ain, Équipe – Norco Factory Team]

Paracyclisme

Louis-Albert Corriveau-Jolin – Québec, QC [Entraîneur – Eric Van Den Eynde]
Joey Desjardins – Hawkesbury, ON [Entraîneur – Sébastien Travers]
Kara Douville – Calgary, AB [Entraîneur – Phil Abbott]
Matthew Kinnie – Moncton, NB [Entraîneur – Guillaume Plourde]
Michael Shetler – Kirkland, QC [Entraîneur – James Jacek-Côté]
Carla Shibley & Meghan Brown (pilote) – Calgary, AB [Entraîneur – Phil Abbott]
Lowell Taylor & Ed Veal (pilote) – Lethbridge, AB [Entraîneur – Phil Abbott]

Piste – sprint

Jackie Boyle – Toronto, ON [Entraîneur – Dave Jack]
Madison Dempster – Milton, ON [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – Midweek Cycling]
Ryan Dodyk – Edmonton, ON [Entraîneur – Alex Ongaro, Équipe – Juventus Cycling Club]
James Hedgcock – Ancaster, ON [Entraîneur – Brendan Arnold, Équipe – Madonna Wheelers Cycling Club]
Andrew Scott – Oakville, ON [Entraîneur – Joe Veloce]
Gavin Thomas – Calgary, AB [Entraîneure – Tanya Dubnicoff, Équipe – Cyclemeisters/Bow Cycle]

Endurance sur piste masculine

Evan Burtnik – Edmonton, ON [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – XSpeed United]
Chris Ernst – Kitchener, ON [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – XSpeed United]
Amiel Flett-Brown – Vancouver, CB [Entraîneur – Houshang Amiri, Équipe – Red Truck Racing]
Mathias Guillemette – Trois-Rivières, QC [Entraîneur – Pascal Morin, Équipe – XSpeed United]
Jackson Kinniburgh – Calgary, ON [Entraîneure – Tanya Dubnicoff, Équipe – Digital Commerce Bank]
Ethan Ogrodniczuk – Vancouver, CB [Entraîneur – Richard Wooles, Équipe – Glotman Simpson]
Sean Richardson – Vancouver, CB [Entraîneur – Tim Sherstobitoff, Équipe – TAG Cycling]

Endurance sur piste féminine

Erin Attwell – Victoria, CB [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – Cyclery Racing]
Ngaire Barraclough – Edmonton, AB [Entraîneur – Alex Ongaro, Équipe – InstaFund La Prima]
Hayley Basterash – Edmonton, AB [Entraîneur – Kevin Clark]
Miriam Brouwer – Cambridge, ON [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – Cyclery Racing]
Devaney Collier – Edmonton, AB [Entraîneure – Jenny Trew, Équipe – Cyclery Racing]
Adèle Desgagnés – Montréal, QC [Entraîneur – Yannick Bédard, Équipe – Équipe Cycliste Québecor Stingray]
Lily Plante – Sutton, QC [Entraîneur – Yannick Bédard, Équipe – Équipe Cycliste Desjardins-Ford]
Kaitlyn Rauwerda – Hamilton, ON [Entraîneur – Chris Rozdilsky, Équipe – Cyclery Racing]
Callie Swan – Prince George, CB [Entraîneur – Richard Wooles, Équipe – Macogep-Tornatech-Girondins de Bordeaux]
Sarah Van Dam – Victoria, CB [Entraîneur – Richard Wooles, Équipe – Red Truck Racing]
Ruby West – Dundas, ON [Entraîneur – Jeremy Powers, Équipe – Proximus-Alphamotorhomes-Dolticini CT]

COMMENT J’AI APPRIS À ARRÊTER DE M’INQUIÉTER ET À AIMER LA PISTE

par Meghan Brown, pilote en paracyclisme et médaillée d’or des Jeux panaméricains de 2019

C’était le 2 mai 2019. Je suis arrivée au Vélodrome de Calgary et j’ai sauté la clôture pour rejoindre ma coéquipière Carla Shibley et notre entraîneur Phil Abbott qui attendaient au centre de la piste. Je me suis dit qu’heureusement, il n’y avait pas trop de monde autour. Je me suis rendue à la table d’inscription et ma main tremblait alors que j’ai pris un stylo pour écrire mon nom. J’essayais d’agir comme si de rien n’était, mais les pensées se bousculaient dans ma tête. Je repensais à la dernière fois que j’étais au même endroit, quatre ans auparavant et j’en ai eu un frisson. Cette expérience avait pris fin très abruptement : côtes cassées, omoplate fracturée, une légère commotion cérébrale et un stress post-traumatique mineur que j’étais prête à ignorer jusqu’à ce moment. Après cette journée, je m’étais jurée de ne plus rouler sur la piste à nouveau et malgré tout, je me retrouvais là, tentant de me comporter normalement alors qu’au fond, j’étais absolument terrifiée.

Revenons environ une heure plus tard alors que Carla et moi roulions sur la ligne bleue à un rythme détendu, ralentissant après quelques tours avant de foncer sur la ligne de sprint. Nous avons ensuite pris une pause pour discuter avec Phil. Je vous avouerai qu’il est un entraîneur calme et patient. Je me souviens du sentiment atroce d’avoir l’impression d’être prise par la main comme une enfant. « Détends-toi », m’a dit Phil. « Tes tendons ressortent de tes bras. Relaxe un peu! » Puis Carla qui a renchéri en disant : « Tout va bien et je crois en toi! ». J’étais hésitante, mais nous sommes retournées en piste, encore et encore.

Revenons maintenant au 19 octobre 2020. Nous démarrons un camp de cinq jours à la piste de Burnaby en Colombie-Britannique. Cette piste est beaucoup plus courte et plus inclinée que ce à quoi je suis habituée. Nous marchons vers la piste et mon cœur commence à débattre quand je l’aperçois finalement. Carla et moi avons complété quelques tours faciles sur la côte d’azur et je me dis : tant pis, c’est maintenant ou jamais. « Allez fonce! » ai-je crié à Carla et nous étions reparties! L’instinct reprend le contrôle et j’essaie d’ignorer les pentes escarpées et les forces G plus puissantes dans les coins, roulant beaucoup plus vite que nécessaire pour un échauffement. À la fin de la semaine, j’avais le sourire fendu jusqu’aux oreilles après avoir déployé de grands efforts. Je suis repartie de cette expérience avec un désir intense de revivre ce plaisir fou, rapide et intense.

Pouvez-vous me dire ce qui peut bien pousser quelqu’un à faire quelque chose alors que son cerveau et son corps lui crient le contraire? La première raison, et la plus évidente est que je n’avais pas le choix! Après que Carla et moi ayons connu du succès sur la route en début de saison (2019 a été notre première année de compétition ensemble), il y avait une petite possibilité que nous soyons sélectionnées pour participer aux Jeux parapanaméricains à Lima au Pérou. On m’avait dit (assez directement) que je devais surmonter mes craintes sans quoi je ne progresserais jamais assez pour concourir sur la scène internationale. C’est ce qu’on peut appeler un ultimatum! Heureusement, j’étais entourée d’une équipe compétente et patiente de personnes prêtes à m’aider. Mon problème était que j’avais peur de demander de l’aide et j’essayais de ne pas me préoccuper de mon véritable niveau d’effroi. Je n’aime pas afficher ma vulnérabilité et j’hésite à faire confiance aux processus que je ne contrôle pas (comme mon entraîneur personnel Jack Van Dyck pourrait vous confirmer). Surtout, j’étais hésitante à me faire confiance.

Rouler en tandem est une expérience souvent difficile à expliquer. Cependant, une chose est certaine, il faut une dose considérable de confiance des deux athlètes sur le vélo. Pas seulement de la part de Carla (pour des raisons évidentes puisqu’elle ne peut pas voir ce qui se passe), mais je m’appuie aussi sur elle pour maintenir notre fluidité et notre équilibre dans les coins et les descentes et elle doit faire aveuglément confiance à mon jugement quand c’est le temps d’accélérer et de se retenir, et donner un effort total quand je lui demande. Carla avait confiance que j’apprendrais à rouler sur la piste tout en assurant notre sécurité. Bien que j’aie trouvé cette confiance déconcertante compte tenu de mon historique, je ne pouvais pas l’abandonner sans essayer.

La discipline du tandem est unique au sens que je ressens toujours la pression de Carla sur les pédales puisque la force est transférée par la chaine de distribution. Je sais qu’elle est toujours là avec moi. Que ce soit sur une longue randonnée d’endurance ou à notre première Coupe du monde, nous sommes liées. Au-delà de cette connexion physique, nous avons aussi établi une connexion mentale. Nous avons appris à rester positives et à croire l’une à l’autre, même dans nos moments de douleur les plus sombres et ardus et cela a fait ressortir le meilleur dans chacune de nous. Pourquoi souffrir sur une longue randonnée ou foncer dans une course seule, quand vous pouvez le faire avec une amie? Compter sur Carla m’a énormément aidé à surmonter mon anxiété sur la piste.

À ce jour, je suis toujours perplexe que Phil ait amené une équipe de tandem avec une pilote obstinée et anxieuse (qui ne voulait même pas rouler sur la côte d’azur) jusqu’au sommet du podium à Lima, et cela, en si peu de temps. Il a fallu un effort conscient de ma part pour laisser aller et faire confiance que son plan n’allait pas me conduire dans un mur. « Est-ce que je t’ai déjà conduit dans un mur? », me dit toujours Phil à la blague quand je manifeste de l’hésitation. Éternelle sceptique, il m’était particulièrement difficile d’emprunter cette voie. Mon entraîneur personnel Jack a certainement joué un rôle immense à ce chapitre tout comme pour mon conditionnement physique et j’ai lentement, mais sûrement appris à laisser aller et à faire confiance au processus.

Je n’aurais jamais pu faire le chemin d’une cycliste sur route vers mon statut actuel de passionnée autoproclamée de la piste toute seule et je ne peux suffisamment remercier les personnes qui m’ont aidé à y parvenir. Il peut être difficile d’apprendre à laisser aller et à faire confiance aux autres (et à soi), mais comme on dit, il est mieux d’avoir essayé et de rater complètement son coup que de ne jamais essayer du tout. À travers le succès ou l’échec, je sais que Carla protégera toujours mes arrières (littéralement, puisque c’est tout ce qu’elle peut voir!) Cela est en soi la seule récompense dont j’ai besoin.

ESPORTS ET CYCLISME: UN MATCH À L’ÉPREUVE DU TEMPS

Par Josh Peacock, gestionnaire des événements et des partenariats chez Cyclisme Canada

Je ne suis pas si vieux, mais quand j’ai commencé à faire du vélo, « esports » n’était pas un terme largement reconnu, et ma propre expérience avec les jeux vidéo était plus ou moins limitée à Duck Hunt, Super Mario Bros et à gagner des billets en papier à l’arcade locale. Pour plusieurs, les jeux vidéo tels que nous les connaissons aujourd’hui n’étaient même pas inventés au moment où ils se sont assis sur leur premier siège banane (vous savez qui vous êtes!). C’est difficile de déterminer exactement quand tout a commencé, mais il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une industrie en plein essor. Selon un article récent de Reuters, les revenus de l’industrie mondiale de l’esport devraient dépasser 159 milliards de dollars d’ici la fin de 2020, avec des projections de dépasser 200 milliards de dollars d’ici 2023. On prévoit que plus de 2,7 milliards de joueurs auront participé à l’esport d’ici la fin de 2020. Au sein de ces chiffres stupéfiants, le cyclisme virtuel s’est taillé une part assez importante du gâteau. Les chiffres pré-pandémiques pour la plateforme Zwift à eux seuls ont montré 1,6 million d’utilisateurs actifs avec plus de 600 millions de miles virtuels enregistrés, et une évaluation récente de l’entreprise à un peu plus de 1 milliard de dollars.

Alors, qu’est-ce que le cyclisme virtuel et pourquoi est-il si populaire? Le cyclisme virtuel, tout en tombant sous la bannière plus large de l’esport, se distingue de la plupart des autres esports car vous « jouez » réellement en effectuant un véritable effort physique. Pour participer activement à un événement cycliste virtuel, que ce soit une sortie, une course ou un entraînement, vous devez tourner les pédales de votre vélo. Les plateformes virtuelles telles que Zwift, RGT, Fulgaz et Peloton ont « virtualisé » l’activité de longue date du vélo stationnaire en développant des produits sophistiqués qui connectent les consommateurs à des plans d’entraînement, des mondes virtuels et une communauté mondiale – le tout dans le confort de votre maison. Le résultat est une expérience utilisateur avec de nouveaux défis excitants et des opportunités pour rester connecté. En pleine pandémie mondiale, le cyclisme virtuel nous a permis de rouler et de rivaliser avec des milliers de cyclistes et de voyager dans de vastes mondes virtuels sans craindre de rompre le protocole de distanciation physique ou même de quitter nos salons. Bien que les communautés virtuelles du cyclisme existent depuis plusieurs années, cette discipline du cyclisme est certainement encore « nouvelle » par rapport au sport lui-même et nous continuons à découvrir son vaste potentiel. Au cours de la dernière année, j’ai eu la chance de plonger tête première dans le monde du cyclisme virtuel et de me familiariser avec les différentes plateformes et les communautés qui se sont développées à l’intérieur de celles-ci. De dire que j’ai beaucoup appris est un euphémisme, mais voici quelques-uns des principaux points à retenir.

Le cyclisme virtuel aide à bâtir une véritable communauté

Quand j’ai commencé à rouler et à courir, la plus grosse déception chaque année était lorsque la neige commençait à tomber et que le temps était devenu juste assez froid pour que ce soit douloureux de rouler à l’extérieur. La plupart du temps, cela voulait dire qu’il était temps de ranger mon vélo et de dire adieux à mes copains de vélo jusqu’au printemps. Depuis, beaucoup de choses ont changé. Parallèlement aux développements excitants de l’industrie tels que le fatbike, qui permet de mieux rouler à l’extérieur pendant toute l’année, les gens ont également commencé à mieux apprécier l’idée de rouler à l’intérieur, suscitée par les progrès des entraîneurs intelligents et des plateformes de cyclisme virtuelles. Les courses locales, les clubs et les rencontres ont commencé à apparaître sur des plateformes telles que Zwift, et avec l’avènement d’applications comme Discord, il était maintenant possible de parler avec vos amis en temps réel. Tout à coup, vous pouviez planifier des sorties de groupe avec tous vos copains d’été aussi souvent, sinon plus souvent, que vous le faisiez pendant l’été.

De plus, vous aviez l’occasion de vous connecter avec d’autres coureurs provenant d’un peu partout dans le monde. Depuis ma propre incursion dans le cyclisme virtuel, j’ai développé des amitiés avec des coureurs du monde entier à la suite d’un sprint ou d’une sortie de groupe, maintenues par des sorties régulières pour nous garder motivés. L’aspect de développement communautaire des plateformes de cyclisme virtuel est, selon moi, l’une des valeurs ajoutées les plus importantes dans tout cela. Les plateformes virtuelles nous ont permis de rester en contact et de continuer à nous mettre au défi dans un tout nouveau monde connecté, allégeant l’effort de faire du vélo stationnaire. Avec le bon équipement, une connexion Internet stable et un abonnement à la (aux) plateforme(s) de leur choix, les utilisateurs peuvent se connecter à une communauté aux vues similaires construite autour d’un objectif commun d’améliorer la santé et la forme physique tout en maintenant un certain niveau de plaisir.

L’esport comme complément au « sport traditionnel »

Très souvent, je lis des fils de conversation qui critiquent l’esport comme favorisant un style de vie plus sédentaire, encourageant la paresse et distrayant les gens de l’importance de l’activité physique. Dans certains cas, ces arguments peuvent avoir du mérite, mais nous devons garder une vue d’ensemble. L’esport peut être un complément au sport traditionnel, et de nombreuses organisations sportives trouvent des moyens uniques de l’intégrer dans leur programmation.

Depuis la montée fulgurante de l’industrie de l’esport dans le monde, j’ai vu de nombreuses organisations sportives traditionnelles utiliser l’esport comme moyen d’être plus engagées avec leurs communautés, et même de les développer. Un bon exemple est la récente initiative Hoops at Home de Basketball Canada qui a mis en relation les fans et les consommateurs de sports électroniques avec des athlètes vedettes tels que Chris Boucher et Aaliyah Edwards afin d’amasser des fonds pour leur fondation caritative. Il n’est pas rare non plus de voir des ligues sportives traditionnelles utiliser l’esport comme un moyen de garder la communauté connectée pendant l’intersaison grâce à des ligues, des événements et des tournois esport internes. Une étude pré-pandémique a démontré que 4,4 millions de Canadiens ont suivi le sport électronique au cours de la dernière année; 57% de la génération Z, 43% des milléniaux et 31% de la génération X. Les plus jeunes consomment activement les sports électroniques, et les administrateurs sportifs traditionnels devraient examiner de près les moyens de saisir cette opportunité afin de croître leur engagement et de demeurer pertinents. Les initiatives esport telles que celles mentionnées ci-dessus ont fourni aux organisations sportives traditionnelles un public élargi avec lequel interagir, offrant de nouvelles opportunités de promouvoir leurs initiatives plus larges, menant peut-être même à une participation accrue « sur le terrain ».

Du côté du cyclisme virtuel, si vous avez déjà participé à un événement et que vous deviez nettoyer la flaque de sueur qui en résulte, vous saurez aussi bien que moi que le mot sédentaire n’a pas sa place. Ce nouveau domaine du cyclisme sert non seulement de complément à l’entraînement des coureurs, mais il encourage aussi un tout nouveau groupe de personnes à se lancer dans ce sport. Il est tout à fait raisonnable de supposer que la même personne qui a acheté un vélo Peloton pour faire de l’exercice en hiver ou pour économiser de l’argent sur un abonnement à une salle de sport pourrait très bien être intéressée par l’achat d’un vélo traditionnel pour faire du vélo à l’extérieur. J’ai moi-même vu cela se produire et nous devrions nous attendre à en voir davantage.

Un tout nouvel égaliseur

Du point de vue de la fédération nationale de cyclisme, une chose qui est devenue très claire est le potentiel d’égalisation que possède le cyclisme virtuel. Au fil des ans, les athlètes nord-américains qui concourent au plus haut niveau du cyclisme se sont habitués à faire le pèlerinage annuel de l’autre côté de l’océan afin d’accéder au plus haut niveau d’entraînement et de compétition. Bien que ces efforts puissent absolument engendrer de meilleures performances dans le monde virtuel, nous constatons que ce n’est plus forcément un prérequis. Le cyclisme virtuel a une dynamique de haute performance en soi, et il n’est pas nécessairement limité géographiquement par l’accès à une compétition de haut niveau. Le résultat est un terrain de jeu plus diversifié en ce qui concerne les événements de course virtuels de haut niveau tels que le Tour de France virtuel et les prochains Championnats du Monde Cyclisme Esport UCI.

Nous avons vu, et nous continuerons de voir, des performances de classe mondiale d’athlètes non associés à des équipes traditionnelles de haut niveau, ne provenant pas de « nations cyclistes » traditionnellement fortes et parfois même pas issues du monde du cyclisme. Les spécialistes du cyclisme virtuel commencent à se forger un nom, et ils ne sont pas toujours les noms traditionnels que nous connaissons déjà. Du point de vue de l’organisation d’événements, le cyclisme virtuel a considérablement réduit la capacité requise pour organiser des événements à grande échelle avec des éléments tels que la capacité d’arbitrage locale, l’accès aux fermetures de routes, le soutien financier et même le climat local hors de l’équation. Avec le bon équipement, un certain savoir-faire en marketing et une solide connaissance de la plateforme/communauté de choix, un organisateur de n’importe où dans le monde peut organiser un événement cycliste virtuel compétitif.

Au cœur du cyclisme virtuel se trouve l’essence du cyclisme intérieur – un moyen de développer la forme physique dans le confort de sa maison. Alors que cette nouvelle discipline passionnante continue de se développer, le cyclisme virtuel se construit rapidement une identité qui va bien au-delà des circonstances qui ont attiré beaucoup de gens vers le cyclisme intérieur en premier lieu. Dans un laps de temps relativement court, le cyclisme virtuel a progressé au point de devenir une discipline nettement reconnaissable du cyclisme, un peu comme le vélo de route, le vélo de montagne ou le BMX.

Alors que nous continuons à affronter la tempête COVID-19, le cyclisme virtuel a été un outil inestimable pour garder notre communauté connectée et nous permettre de rouler et de rivaliser les uns avec les autres sans avoir besoin de voyager ou d’être en contact physique. Cela dit, penser que la popularité continue du cyclisme virtuel ou de l’esport dans son ensemble est conditionnée à une pandémie mondiale serait de faire l’autruche. Le cyclisme virtuel existait bien avant la pandémie et continuera d’exister bien au-delà de celle-ci, mais avec un nouvel élan de participants. Nous voyons l’industrie développer des équipements spécialisés, les fédérations nomment des équipes nationales, et les Monsieur et Madame Tout-le-monde se mettre au vélo dans le confort de leur foyer. Nous sommes également confrontés à de nouveaux défis tels que le dopage technologique – un terme qui était complétement méconnu il y a seulement quelques années. Hélas, avec la croissance vient inévitablement des défis, mais je reste convaincu que le monde du cyclisme sera à la hauteur et adoptera cette nouvelle façon de participer à notre passe-temps favori. Possiblement le résultat le plus excitant est que le cyclisme virtuel a fait des choses incroyables pour attirer de nouvelles personnes dans la communauté cycliste dans son ensemble. Le résultat final: plus de gens à vélo – un résultat qui nous plaît tous.

CYCLISME CANADA ACCROÎT LES POSSIBILITÉS DE CYCLISME VIRTUEL

Ottawa, Ontario (le 28 octobre 2020) Alors que les fédérations nationales autour du monde continuent de se préparer en vue de l’édition inaugurale des Championnats du Monde Cyclisme Esport UCI les 8 et 9 décembre prochains, Cyclisme Canada est heureux d’annoncer l’expansion de son calendrier virtuel multiplateforme en vue de la saison hivernale 2020-2021.

« Le cyclisme virtuel est une discipline palpitante de notre sport qui garde notre communauté branchée dans un monde virtuel à longueur d’année, affirme Josh Peacock, gestionnaire des événements et des partenariats à Cyclisme Canada. Nous sommes emballés de jouer un rôle dans la croissance de la discipline au Canada tout en maintenant un lien avec notre communauté grandissante du cyclisme. »

Les événements virtuels de Cyclisme Canada démarreront le 2 novembre sur la plateforme Zwift avec le lancement de la série de sorties de groupe virtuelles « Mise en forme hebdomadaire » et la « Série de courses du mercredi soir ». Ces deux initiatives figureront au calendrier des événements publics de Zwift, ouverts à tous les abonnés Zwift.

Sorties de mise en forme hebdomadaires

Chaque lundi et mardi à 20:05 h (HE), Cyclisme Canada organisera des sorties de groupe virtuelles de 45 minutes ouvertes aux adeptes de tous les niveaux d’aptitude sur une rotation de parcours. Les sorties du lundi seront mixtes tandis que celles du mardi seront réservées aux femmes. Les parcours varieront d’une semaine à l’autre afin de fournir un mélange diversifié d’occasions d’entraînement aux abonnés Zwift de tous les horizons. Ces rencontres de mise en forme hebdomadaires seront composées de sorties sociales de rythme moyen (2,0 – 2,5 w/kg) menées par les meilleurs entraîneurs et athlètes au pays. Les abonnés Zwift peuvent s’attendre à y trouver une atmosphère communautaire amusante et interactive avec des efforts réguliers visant à bâtir la condition physique des participants. La série de mise en forme hebdomadaire servira aussi de préparation à la Série de courses du mercredi soir, offerte sur le même parcours que la randonnée hebdomadaire de la veille (ou de l’avant-veille).

Série de courses du mercredi soir

Chaque mercredi à 20:05 h (HE), Cyclisme Canada tiendra une course publique ouverte aux participants de tous les niveaux sur les mêmes parcours que les sorties de mise en forme hebdomadaires. Tous les participants trouveront leur compte dans cette série tout en explorant tous les coins du monde virtuel de Zwift. Les abonnés auront l’occasion de s’inscrire dans une des cinq catégories reposant sur la puissance, notamment une catégorie propre aux femmes. Cette série ne comprendra aucun classement et aucun point n’y sera attribué. Cependant, elle a pour but d’offrir un défi hebdomadaire amusant à tous les abonnés Zwift, peu importe leur niveau d’aptitude.

Pour une liste complète d’événements de Cyclisme Canada sur Zwift, notamment pour consulter la carte des parcours, veuillez cliquer ici. Inscrivez-vous pour y participer en téléchargeant l’application d’accompagnement de la plateforme Zwift ou cliquez ici pour consulter la liste complète d’événements Zwift.

Série canadienne de cyclisme junior virtuel

La Série canadienne de cyclisme junior virtuel, qui a connu beaucoup de succès au printemps et à l’été 2020, sera de retour offrant une occasion emballante de courses virtuelles et ciblant les athlètes de développement de catégories junior et moins de 17 ans. Introduite en 2020 au calendrier national, la série a attiré un nombre impressionnant de participants parmi les meilleurs athlètes de développement au pays et compte bâtir sur cette vague avec un retour au calendrier au début de 2021. Les détails concernant la série et les dates exactes seront confirmés dans les mois à venir.

Parcours du calendrier national offerts en mode virtuel

Cyclisme Canada offrira une nouveauté en 2021 de concert avec les divers organisateurs d’événements du calendrier national et la plateforme de cyclisme virtuel Fulgaz afin de produire un aperçu de parcours des événements qui seront disputés en 2021. Sur cette plateforme, les athlètes et les cyclistes récréatifs auront l’occasion de profiter d’un aperçu des véritables parcours de courses proposés en 2021, grâce aux enregistrements vidéo réels et aux données d’élévation de chaque site.

Série nationale de courses virtuelles

Afin de répondre aux besoins du niveau le plus élevé de compétitions virtuelles, Cyclisme Canada en partenariat avec Broadcast Services International produira sa première Série nationale de courses virtuelles en 2021. La série inaugurale comprendra un élément de diffusion en direct et devrait démarrer en mars 2021.

Championnats du Monde Cyclisme Esport UCI – Épreuves d’entraînement Zwift de Cyclisme Canada

Les abonnés Zwift auront l’occasion de se joindre à l’équipe nationale esport de Cyclisme Canada en préparation pour l’édition inaugurale des Championnats du Monde Cyclisme Esport UCI. Cyclisme Canada organisera trois courses publiques sur Zwift, les 14, 21 et 28 novembre, mettant en vedette des membres de l’équipe canadienne. Tout comme avec la Série de courses du mercredi soir, des catégories seront offertes pour tous les niveaux d’aptitude, notamment une catégorie propre aux femmes.

Assurez-vous de consulter la page des événements du site Web de Cyclisme Canada et les comptes de médias sociaux de Cyclisme Canada pour tous les détails sur ces événements qui seront régulièrement mis à jour.

CYCLISME CANADA ANNONCE SA SÉLECTION POUR LES PREMIERS CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISME ESPORT UCI

Ottawa, Ontario (le 19 octobre 2020) Les premiers Championnats du Monde Cyclisme Esport UCI auront lieu les 8 et 9 décembre prochains et mettront en vedette un total de sept athlètes canadiens de diverses disciplines cyclistes. Le Canada s’est vu attribuer un quota de trois femmes et trois hommes et une inscription wildcard en fonction du classement Route UCI, du nombre de coureurs inscrits dans le groupe cible et du nombre de coureurs éligibles sur la plateforme Zwift.

L’équipe féminine sera composée de la médaillée olympique de cyclisme sur piste Georgia Simmerling, de la triathlète professionnelle Angela Naeth et d’Olivia Baril, qui a terminé parmi les 10 premières du concours de la Zwift Academy en 2019.

Du côté des hommes, les cyclistes professionnels sur route Jordan Cheyne (Elevate – Webiplex Pro Cycling), Pier-André Côté (Rally UHC Cycling) et Charles-Étienne Chrétien (Aevolo) seront accompagnés par Lionel Sanders, un des meilleurs triathlètes de longue distance au monde. Sanders a reçu une inscription wildcard par Zwift, augmentant le quota du Canada à quatre.

«Nous avons une équipe très forte et expérimentée et je suis excité de les voir performer aux premiers Mondiaux Esport UCI», a commenté Kris Westwood, directeur de la haute performance chez Cyclisme Canada. «Le sport virtuel représente une excellente opportunité car il permet à notre communauté de rester connectée, peu importe la géographie et le climat. C’est particulièrement important en ce moment avec la pandémie mondiale qui nous affecte tous. D’ailleurs, Cyclisme Canada annoncera sous peu un calendrier complet d’événements nationaux virtuels qui auront lieu cet automne et cet hiver.

Les deux courses se dérouleront sur le parcours Watopia sur Zwift, chaque coureur effectuant 5 tours de la Watopia Hilly Reverse pour une distance totale de 52,4 kilomètres. Les membres de Zwift pourront se joindre à l’équipe nationale lors de trois courses d’entraînement en vue de la compétition.

Équipe féminine

Olivia Baril – Rouyn-Noranda, QC
Angela Naeth – Prince George, CB
Georgia Simmerling – Vancouver, CB

Équipe masculine

Jordan Cheyne – Big White, CB
Charles-Étienne Chrétien – Amos, QC
Pier-André Côté – Lévis, QC
Lionel Sanders – Windsor, ON