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CYCLISME CANADA NOMME LA PLUS IMPORTANTE ÉQUIPE DE CYCLISME SUR PISTE DE L’HISTOIRE OLYMPIQUE CANADIENNE

Ottawa, ON (le 29 juillet 2020) – Le comité olympique canadien et Cyclisme Canada ont dévoilé mercredi le nom de neuf femmes et huit hommes qui représenteront le Canada dans les épreuves de cyclisme sur route et de cyclisme sur piste aux Jeux olympiques de Tokyo, au Japon à l’été 2021.

Les épreuves de piste démarreront le 2 août au Vélodrome d’Izu, situé à 120 km au sud-ouest de Tokyo. Au cours des sept jours de compétition, les Canadiens participeront à huit des douze épreuves au programme, notamment au sprint, au keirin et à la poursuite par équipes chez les hommes et chez les femmes, à l’épreuve féminine de l’omnium et à l’épreuve masculine du madison. Cette dernière épreuve effectue un retour au programme olympique pour la première fois depuis les Jeux de Beijing en 2008.

Le groupe féminin de poursuite par équipes a établi une tradition de performances qui l’a conduite sur le podium depuis l’arrivée de l’épreuve au programme des Jeux de Londres en 2012. Le Canada avait alors décroché le bronze dans une épreuve disputée par des équipes de trois cyclistes. En 2016, Jasmin Duehring était de retour pour conduire l’équipe à une autre médaille de bronze dans un nouveau format à quatre cyclistes, battant la Nouvelle-Zélande en finale. Trois des quatre finalistes de Rio étaient de retour au sein de la formation la saison dernière pour monter sur le podium de chaque étape de la Coupe du monde auxquelles l’équipe a participé avant d’atteindre la finale des Championnats du Monde dUCI où elle a abaissé le record canadien établi aux Jeux olympiques précédents.

L’équipe sera menée par la double médaillée olympique Duehring, qui tentera de conduire l’équipe vers un troisième podium olympique consécutif. Elle sera accompagnée de ses coéquipières de Rio 2016 Allison Beveridge et Georgia Simmerling, une Olympienne d’été et d’hiver. Annie Foreman-Mackey et Ariane Bonhomme participeront à leurs premiers Jeux olympiques. Ces cinq femmes participeront à l’épreuve de poursuite par équipes tandis qu’Allison Beveridge participera aussi à l’omnium.

« Je suis honorée d’avoir été sélectionnée pour représenter Équipe Canada aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. Pour tout athlète, l’occasion de représenter son pays sur la ligne de départ d’une épreuve olympique est la réalisation d’un rêve et même après deux participations aux Jeux, je ne tiens pas cette nomination pour acquise, affirme Duehring. Qui dit expérience, dit aussi plus grande responsabilité et je sais que mes coéquipières et moi affronterons notre plus grand défi l’été prochain. Non seulement nos concurrentes sont plus fortes que jamais, mais la préparation ne sera certainement pas celle que nous prévoyions. Cela dit, j’espère offrir une plus grande attention et un niveau accru de ténacité à l’équipe alors que nous tentons de poursuivre sur notre lancée et de bâtir sur le rythme de la dernière saison, et cela jusqu’au début des Jeux. »

Chez les hommes, l’équipe beaucoup plus jeune de poursuite par équipes a démontré d’immenses progrès, terminant la saison parmi les 10 meilleures au monde pour décrocher une place canadienne aux Jeux olympiques pour la première fois en plus de 30 ans. Depuis l’établissement du programme masculin en 2014, l’équipe a remporté des médailles en Coupe du monde, aux Jeux panaméricains, aux Jeux du Commonwealth et aux Championnats panaméricains. Le groupe s’est constamment amélioré, retranchant plus de 24 secondes au record canadien en seulement six ans, passant sous les quatre minutes en 2016 et sous les 3:50 minutes en 2020.

L’équipe pour Tokyo sera composée de Derek Gee, Jay Lamoureux et Michael Foley, ainsi que l’Olympien de deux Jeux en patinage de vitesse Vincent de Haître qui se joint à la formation après avoir participé aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang en 2018. Les quatre athlètes participeront à la poursuite par équipe alors que Gee et Foley seront aussi en lice à l’épreuve du madison.

« Après avoir participé aux Jeux olympiques d’hiver de 2018, j’ai exprimé mon intention de m’engager à temps complet au cyclisme avec l’objectif de me qualifier pour les Jeux de 2020, raconte de Haître. Deux ans plus tard, j’ai participé à mes premiers Championnats du monde de cyclisme sur piste comme membre de l’équipe d’endurance sur piste et je détiens le record canadien au kilo et à la poursuite par équipes. Les dernières années ont certainement mis mes aptitudes à l’épreuve comme athlète, mais je suis plus concentré que jamais et j’ai hâte de participer aux Jeux olympiques d’été et d’hiver à seulement six mois d’écart. »

Outre ses réalisations dans les épreuves d’endurance sur piste, le Canada a aussi produit de nombreux sprinteurs dominants au fil des années, notamment la médaillée d’or olympique Lori-Ann Muenzer et Curt Harnett, le cycliste olympique le plus décoré de l’histoire du pays.

Cette année ne fait pas exception, alors que les prodiges cyclistes Kelsey Mitchell et Lauriane Genest représenteront le Canada dans les épreuves de sprint et de keirin. Mitchell, qui a été découverte en 2017 dans le cadre du programme Camp des recrues RBC, s’est rapidement fait connaître en montant sur le podium des Jeux panaméricains de 2019, avant de décrocher quatre médailles de Coupe du monde à sa première saison sur le circuit international de courses. Genest a aussi connu une percée cette saison, battant certaines des meilleures sprinteuses au monde. Chez les hommes, elles seront rejointes par le vétéran Hugo Barrette et le champion canadien Nick Wammes.

« En 2017, j’ai participé au Camp des recrues RBC, qui représentait ma dernière tentative de poursuivre mon rêve de participer aux Jeux olympiques, a déclaré Mitchell, qui a récemment repris l’entraînement au Centre national de cyclisme Mattamy. Comme ancienne joueuse de soccer, je désirais donner une dernière occasion au sport de haute performance avant de passer à autre chose. Près de trois ans plus tard, j’ai officiellement décroché une place pour participer aux Jeux olympiques sur la piste. Un rêve que je chéris depuis si longtemps va finalement se réaliser l’année prochaine! Même si j’étais d’abord triste par le report des Jeux, j’ai décidé de voir cette situation comme une bénédiction, puisque j’ai une année de plus pour être plus forte, pour être encore meilleure sur le vélo et de me développer davantage comme athlète. Mon rêve initial était de participer aux Jeux olympiques, mais je rêve maintenant de remporter une médaille pour le Canada! »

Les courses sur route, s’étendant sur 137 km chez les femmes et sur 234 km chez les hommes, seront les épreuves les plus longues des Jeux olympiques. Les deux courses démarreront au parc Musashinonomori, situé au nord-ouest de Tokyo et prendront fin sur le Circuit international de Fuji aux abords du légendaire mont Fuji. La course sur route masculine sera la première épreuve médaillée, le 24 juillet suivie par la course sur route féminine et les épreuves contre-la-montre individuelles au Circuit international de Fuji, les 25 et 28 juillet.

Michel Woods sera le chef de file de l’équipe nationale masculine. Membre de l’équipe EF Education First Pro Cycling, il sera accompagné par Hugo Houle de Team Astana, ainsi que par un troisième cycliste dont l’identité reste à confirmer. Si Woods a démarré son parcours professionnel en cyclisme sur le tard, il s’est établi parmi les meilleurs grimpeurs sur le circuit WorldTour de l’UCI, remportant une étape de l’édition 2018 de la Vuelta ciclista a España et il a pris le troisième rang aux Championnats du Monde Route UCI la même année. Houle, qui est connu comme un des meilleurs coureurs de soutien au monde, aidera Woods dans la course sur route et participera aussi à l’épreuve du contre-la-montre.

L’équipe féminine sera menée par les championnes canadiennes Leah Kirchmann de Team Sunweb et Karol-Ann Canuel de Boels-Dolmans Cycling Team. Kirchmann, qui devrait reprendre la compétition au mois d’août est actuellement classée parmi les 10 meilleures au monde et est montée sur de nombreux podiums au cours de sa carrière, notamment celui de La Course, une épreuve féminine organisée par le Tour de France, du Grand Prix Cycliste de Gatineau et de plusieurs autres. Canuel est mieux connue pour son expertise au contre-la-montre, ayant remporté plusieurs médailles dans des courses individuelles et par équipes au contre-la-montre et prenant le quatrième rang des Championnats du monde de 2014. Les deux athlètes participeront à la course sur route et au contre-la-montre individuel.

« Depuis le dévoilement du parcours olympique pour les Jeux de 2020, j’ai tracé un grand X sur mon calendrier et bien que ce X ait dû être déplacé, mon objectif de participation aux Jeux olympiques reste le même, raconte Woods. La participation aux Jeux de Rio 2016 était la réalisation d’un rêve, mais je n’ai pas pu offrir ma meilleure performance en raison d’une blessure. Depuis, j’ai démontré que je suis capable de rivaliser avec les meilleurs cyclistes au monde et de les vaincre et j’espère faire de même à Tokyo sur un parcours qui convient vraiment à mes habiletés. »

Le dernier athlète pour la course sur route masculine et les remplaçants qui ne feront pas le voyage seront sélectionnés en mai 2021 tandis que les athlètes masculins et féminines pour les épreuves de vélo de montagne et de BMX seront choisis d’ici juin 2021.

Le cyclisme sur route et le cyclisme sur piste font partie du programme olympique depuis la naissance du Mouvement olympique moderne en 1896, même si les épreuves féminines sur route n’ont pas rejoint le programme avant 1984 et que les épreuves sur pistes chez les femmes ont été ajoutées en 1988. L’épreuve féminine de poursuite par équipes a fait son entrée au programme olympique en 2012, créant une équité pour la première fois entre le nombre d’épreuves masculines et féminines.

Voici la liste des athlètes nommés au sein de l’équipe :

Épreuves féminines d’endurance sur piste

Allison Beveridge (Calgary, AB) – Poursuite par équipes, Omnium

Ariane Bonhomme (Gatineau, QC) – Poursuite par équipes

Jasmin Duehring (Coquitlam, C.-B.) – Poursuite par équipes

Annie Foreman-Mackey (Kingston, ON) – Poursuite par équipes

Georgia Simmerling (Vancouver, C.-B.) – Poursuite par équipes

Épreuves masculines d’endurance sur piste

Vincent de Haître (Cumberland, ON) – Poursuite par équipes

Michael Foley (Milton, ON) – Poursuite par équipes, Madison

Derek Gee (Osgoode, ON) – Poursuite par équipes, Madison

Jay Lamoureux (Victoria, C.-B.) – Poursuite par équipes

Adam Jamieson (Horseshoe Valley, ON) – Réserviste qui ne fera pas le voyage

Épreuves féminines sur piste

Lauriane Genest (Lévis, QC) – Sprint, Keirin

Kelsey Mitchell (Sherwood Park, AB) – Sprint, Keirin

Sarah Orban (Calgary, AB) – Réserviste qui ne fera pas le voyage

Épreuves masculines sur piste

Hugo Barrette (Îles-de-la-Madeleine, QC) – Sprint, Keirin

Nick Wammes (Bothwell, ON – Sprint, Keirin

Épreuves féminines sur route

Karol-Ann Canuel (Amos, QC) – Course sur route, Contre-la-montre

Leah Kirchmann (Winnipeg, MB) – Course sur route, Contre-la-montre

Alison Jackson (Vermilion, AB) – Réserviste qui ne fera pas le voyage

Sara Poidevin (Canmore, AB) – Réserviste qui ne fera pas le voyage

Épreuves masculines sur route

Hugo Houle (Sainte-Perpétue, QC) – Course sur route, Contre-la-montre

Mike Woods (Ottawa, ON) – Course sur route

Les athlètes canadiens de cyclisme sur piste ont repris l’entraînement pendant la pandémie dans le respect de directives strictes visant à protéger la santé des athlètes et du personnel. Ces directives élaborées en collaboration avec À nous le podium, le réseau des instituts du sport du Canada et les gestionnaires des installations peuvent être consultées en cliquant ici.

 

Avant d’être nommés au sein d’Équipe Canada, tous les athlètes sous soumis à l’approbation du comité de sélection de l’équipe du comité olympique canadien après avoir reçu les nominations de tous les organismes nationaux de sport.

L’ENTRAÎNEMENT EN FORCE PEUT-IL INFLUENCER LA TECHNIQUE DE PÉDALAGE DES CYCLISTES?

Par Stephen McMullan, entraîneur de musculation et de conditionnement physique à l’Institut canadien du sport de l’Ontario et avec le programme national canadien de cyclisme sur piste

Dans de nombreux sports, la technique est étroitement liée à la performance et le cyclisme n’y fait pas exception. L’amélioration de l’interaction entre le cycliste et son vélo joue un rôle significatif et il existe plusieurs façons d’améliorer cette relation. L’habileté de pédaler implique une extension et une flexion coordonnées des articulations de la hanche, du genou et de la cheville. Ces mouvements articulaires permettent une production de couple efficace pendant le coup de pédale afin de vaincre la résistance du vélo. Le couple est le terme utilisé pour décrire la force de rotation appliquée à la pédale par le pied.

Le pédalage peut être décomposé en deux phases principales. Les 180 premiers degrés du coup de pédale sont connus comme la phase propulsive qui se produit de 12 heures à 6 heures de la manivelle, suivie par la phase de récupération qui est le deuxième 180 degrés du coup de pédale, qui se produit de 6 heures à 12 heures. Le couple maximal se produisant pendant la phase propulsive, cette action de poussée vers le bas est un domaine important pour les performances cyclistes.

Nous savons tous que l’entraînement en force est une modalité largement utilisée par les cyclistes, mais la question demeure, quel effet l’entraînement en force peut-il avoir sur la technique de pédalage? RØnnestad et ses collègues du Collège universitaire de Lillehammer en Norvège ont effectué une étude de 25 semaines sur les effets de l’entraînement combiné de force et d’endurance. Une comparaison a été faite avec un groupe s’entraînement uniquement en endurance. L’étude a été réalisée pendant la basse saison et la pré-saison du calendrier sur route élite.

L’entraînement en endurance pour les deux groupes impliquait de passer du temps à faire du vélo dans différentes zones de fréquence cardiaque (FC) (60-100%FCmax). Il n’y avait pas de différence significative dans l’intensité et le volume d’entraînement entre les groupes, bien que le groupe d’entraînement d’endurance ait passé un peu plus de temps dans les zones de FC inférieures (60-83%HRmax), équilibrant le volume d’entraînement musculaire supplémentaire du groupe d’entraînement combiné. L’une des variables analysées comprenait l’angle de la manivelle où le couple maximal se produit. Mesuré avant et après le plan d’entraînement de 25 semaines, l’angle de couple maximal a été enregistré pendant une période de 3 minutes lors de l’établissement du profil sanguin d’acide lactique. L’intensité de cette période d’essai correspondait à une puissance développée moyenne de 4,3 watts par kilogramme de poids corporel. L’entraînement combiné en force et en endurance a considérablement amélioré l’angle de couple maximal de 3,5%, ce qui indique que le couple maximal s’est produit plus tôt [-3 degrés] dans le coup de pédale. En comparaison, aucun changement n’est survenu pour l’entraînement uniquement en endurance.

RØnnestad et ses collègues ont en outre démontré une relation entre les changements de l’angle de couple maximal et l’amélioration de la puissance développée lors des performances au contre-la-montre. Ainsi, il a été démontré que la production maximale de couple survenant plus tôt lors du coup de pédale a considérablement influencé l’augmentation de la puissance moyenne au cours d’un contre-la-montre de 40 minutes. Le groupe d’entraînement combiné a augmenté sa force maximale de 20% en 25 semaines d’entraînement. Tel que prévu, la force maximale du groupe d’endurance n’a pas changé. La seule différence d’entraînement significative entre les groupes était l’inclusion de l’entraînement en force, deux fois par semaine.

En l’absence d’exercices de pédalage spécifique au cyclisme, l’entraînement en force peut influencer positivement la technique de pédalage. Des niveaux de force plus élevés améliorent la vitesse à laquelle le couple est appliqué à la pédale, réduisant le temps nécessaire pour atteindre le couple maximal requis pour maintenir une puissance moyenne élevée. Ces adaptations de technique de pédalage mènent à une phase propulsive plus efficace et peuvent permettre au cycliste d’avoir un avantage au moment le plus important de la course.

CHAMPIONNATS CANADIENS DE BMX 2020 ANNULÉS

Ottawa, ON (24 juillet 2020) – Alors que l’année 2020 continue de progresser, Cyclisme Canada et nos associations cyclistes provinciales et territoriales continuent de prendre des décisions dans l’intérêt d’assurer un environnement sportif sécuritaire pour nos membres et participants à tous les niveaux et dans toutes les régions du pays. Au cours des derniers mois, Cyclisme Canada a pris la décision d’annuler ou de reporter plusieurs événements du calendrier national 2020 en raison de l’évolution continue des lignes directrices de santé publique.

En collaboration avec l’Alberta Bicycle Association, Cyclisme Canada a pris la difficile décision d’annuler les Championnats canadiens de BMX, initialement prévus du 5 au 6 septembre 2020. Cyclisme Canada continuera d’évaluer la faisabilité des événements demeurants au calendrier national et communiquera tout changement six semaines avant la date prévue de l’événement.

En plus de cette annulation, les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, initialement prévus les 11 et 13 septembre, ont pris la décision d’annuler leur édition 2020. Une mise à jour sur le statut des Championnats canadiens sur route 2020 sera faite vendredi prochain, le 31 juillet.

Pour une liste à jour des événements annulés ou reportés au calendrier national, veuillez consulter la liste des événements sur le site Web de Cyclisme Canada. Pour plus d’information concernant les recommandations de Cyclisme Canada, veuillez consulter notre foire aux questions COVID-19.

DE KELOWNA À VICTORIA ET UN RECORD «D’EVERESTING»

Par Jacob Rubuliak, champion canadien junior au CLM et membre de l’équipe Giant Canada

La pandémie de COVID-19 a été loin d’être idéale pour la plupart des gens en 2020. Les voyages, les courses et la vie normale ont été mis sur pause au cours des derniers mois sans qu’on ait de date fixe quant à son retour. Au début, c’était très difficile pour moi mentalement et j’ai été extrêmement déçu du report de la saison. J’ai dû changer ma façon de penser, les objectifs que je m’étais fixés pour la saison et je devais penser à de nouvelles activités à faire.

J’ai décidé de faire des choses que je ne ferais pas normalement pendant la saison de course afin de trouver de nouvelles sources de motivation. J’ai fait quelques voyages sac à dos avec mon vélo et j’ai vraiment aimé le fait de rouler sans véritable objectif, de simplement quitter la maison avec de la nourriture, du matériel et trouver de nouveaux endroits que je n’explorerais pas normalement. J’ai également modifié mon plan d’entraînement en ajoutant quelques jours de chasse aux segments sur Strava. Cela m’a permis de continuer à rouler intensément, tout en incorporant un aspect amusant et en me motivant de manière différente. La prochaine étape était les sorties longue distance. J’ai commencé par quelques sorties de 200 km, puis j’ai monté jusqu’à 300 km. Ces sorties n’étaient pas prévues à l’avance, je commençais tout simplement à rouler; si je me sentais bien, je roulais aussi longtemps que je le voulais et si je me sentais moins bien, je faisais une balade plus facile. J’ai vraiment apprécié le fait d’avoir un horaire d’entraînement plus flexible et je suis reconnaissant à mon entraîneur Richard Wooles (Peak and Valley Coaching) de l’avoir adapté à la situation.

Ma journée la plus grosse et la plus difficile à ce jour a été une balade de 500 km de Kelowna à Victoria, avec plus de 5000m de dénivelé, 170 km de gravier et des conditions froides et pluvieuses pendant près de la moitié du trajet. Tout a commencé lorsque mon amie Riley Pickrell m’a demandé en plaisantant si je voulais le ramener chez lui à Victoria. Sans hésitation, j’ai accepté de me mettre dans une situation inconfortable, car je savais que ça ferait de moi un meilleur coureur éventuellement. Cette aventure a été l’une de mes randonnées les plus amusantes à vie et j’aurai des histoires à raconter pour le reste de ma vie. Rouler sur des routes secondaires en Colombie-Britannique au milieu de la nuit sans voir de voiture pendant plus de 5 heures et descendre des routes de gravier à 55-60 km/h avec seulement un petit cône de lumière pour nous guider ont été des expériences folles. Remarque: si un orignal commence à vous poursuivre sur une route forestière à 2h du matin, sprintez! Il suffit de battre le coureur le plus lent… malheureusement pour moi, je sprintais contre Riley.

Ensuite, j’ai attaqué l’Everest. Ce défi me trottait dans la tête depuis quelques semaines et plus il devenait populaire pendant la pandémie, plus ma motivation pour le faire augmentait. Lorsque les conditions météorologiques sont devenues quelque peu idéales, j’ai fixé la date et l’endroit : Knox Mountain à Kelowna, en Colombie-Britannique. Je voulais non seulement terminer l’Everest, mais je voulais aussi tenter de battre le record canadien. Je savais que ce serait l’une de mes journées les plus difficiles en selle alors je me suis préparé du mieux que j’ai pu; la veille, j’ai préparé un contenant de barres CLIF prédécoupées, plus de 15 bouteilles, du coke, du Red Bull et des gels. Mon vélo était prêt pour le défi, avec des pièces de rechange prêtes à partir sur le bord de la route. Lorsque j’ai démarré mon ordinateur à 7 heures du matin ce matin-là, j’étais déterminé à tout donner et je n’étais pas stressé de savoir si j’allais battre ou non le record.

Je suivais mon rythme pré-planifié depuis le début, mais je savais que ce serait difficile de le maintenir et j’ai pris le risque. Je suis resté fidèle à mon plan nutritionnel aussi longtemps que j’ai pu (⅓ Barre CLIF par tour + liquide) et je n’ai que légèrement ralenti dans les 10-12 derniers tours. Les 3-5 derniers tours étaient presque au maximum et c’était le plus gros effort solo de ma jeune carrière. Au final, j’ai relevé le défi en 9 heures 33 minutes, battant le record canadien par près d’une heure. Je suis vraiment fier de ce que j’ai accompli ce jour-là, qui n’aurait pas été possible sans mes parents, mes frères, Giant Bicycles Canada, Cyclepath Kelowna, et mon équipe de soutien à Knox ce jour-là.

Je voudrais encourager tous les coureurs, des pros WorldTour aux débutants, à vous mettre au défi pendant cette période. C’est une nouvelle opportunité de grandir en tant que cycliste et en tant que personne. Poussez vos limites et créez de précieux souvenirs. Ne vous inquiétez pas des résultats, c’est le temps de rouler pour le plaisir – alors sortez et roulez!

CYCLISME CANADA FINANCERA LE DÉVELOPPEMENT DU PARACYCLISME AU PAYS

Ottawa, ON (le 15 juillet 2020) – Cyclisme Canada est ravi d’annoncer le lancement de son nouveau financement pour le développement du paracyclisme, une initiative nationale dont le but est de soutenir les para-athlètes. Visant à fournir les ressources nécessaires aux clubs de cyclisme et aux organisations sportives provinciales pour développer et recruter des para-athlètes, les programmes admissibles recevront des subventions allant de 5 000$ à 15 000$ chacune.

Le financement et l’assistance technique de Cyclisme Canada seront fournis aux programmes qui cherchent à développer et à recruter des para-athlètes par le biais de deux types d’ententes. Le premier sera axé sur l’introduction à la compétition pour les athlètes et sur la contribution à l’atteinte des quotas d’athlètes pour les Jeux d’été du Canada en 2025, tandis que le deuxième type d’entente sera axé sur les activités de recrutement.

«Dans le contexte national actuel et afin de favoriser un avenir durable, le programme paracyclisme de Cyclisme Canada est heureux d’ouvrir les demandes de subventions de développement à travers le pays», a souligné l’entraîneur de paracyclisme NextGen (Est) de Cyclisme Canada, Guillaume Plourde. «L’objectif principal est de construire un solide réseau de ressources fiables qui aidera à maintenir un bassin de talents sain pour le paracyclisme, couvrant stratégiquement le vaste territoire de notre grand pays. Les organismes financés devront travailler en étroite collaboration avec Cyclisme Canada afin d’assurer la continuité de leurs projets respectifs à l’avenir, dans le but de toujours trouver de nouveaux talents en paracyclisme.»

Les programmes admissibles comprennent les organisations sportives provinciales, les clubs de cyclisme et les organisations para-sportives. Sous réserve d’évaluations annuelles, les candidats pourraient bénéficier d’un financement et d’une assistance d’une à plusieurs années. Le financement sera disponible pour les programmes existants et émergents.

Toutes les organisations sont priées de soumettre leur demande via le formulaire en ligne de demande de financement pour le développement du paracyclisme et de lire attentivement les lignes directrices pour le financement du développement du paracyclisme. La date limite pour postuler en ligne est le 1er octobre 2020.

COMPÉTENCES CYCLISTES DE BASE QUI MÈNENT AU SUCCÈS

Par Adam Muys, entraîneur-chef du programme de BMX avec Cyclisme Canada

En ce moment, il est peut-être difficile de sortir et d’aller rouler comme vous le feriez normalement à cette période de l’année. Néanmoins, c’est une excellente occasion de revoir vos habitudes par rapport à l’entraînement régulier, aux balades ou aux courses que vous faites normalement et d’explorer et d’essayer quelque chose de différent. Nous nous concentrons souvent sur la prochaine course ou le prochain objectif d’entraînement et oublions certaines des compétences de base qui mènent au succès.

Nous parlons souvent de l’importance de développer des bases solides et un moyen simple de développer ces compétences de base est de travailler sur celles-ci dans un petit espace confiné. En utilisant le Futsal comme exemple pour le développement des compétences pour le football, la même chose peut être faite sur un vélo. Si vous n’êtes pas familier avec Fustal, il s’agit d’un match de football joué sur un petit terrain avec un accent particulier sur les compétences de passe, de dribble et de contrôle. Dans la zone confinée, les joueurs touchent tous davantage au ballon et doivent se concentrer sur le contrôle.

Avant votre prochaine balade ou tout simplement pour vous amuser, trouvez un espace; ce pourrait être une allée, un stationnement vide ou un endroit sécuritaire dans la rue. Placez des cônes et construisez votre propre parcours. Vous n’avez pas de cônes? Vous pouvez faire preuve de créativité avec des bouteilles d’eau, des bâtons, des gants ou des boîtes de conserve. Cela peut être un moyen facile de travailler sur les principes fondamentaux du cyclisme qui peuvent limiter vos balades. Les principes fondamentaux comprennent les virages, le sprint, les bunny ups, les manuals et les wheelies (roue arrière). Il est recommandé de le faire sur des pédales plates (non clippées), mais ce n’est pas obligatoire. Les bunny ups doivent toujours être faites avec des pédales plates, quel que soit le vélo que vous utilisiez.

La configuration peut varier d’une seule ligne de cônes où vous passez de l’intérieur à l’extérieur, à un parcours complexe qui comprend des figures 8, des sections de sprint, des skinnies ou des obstacles où vous devez faire un bunny up. Les possibilités sont infinies. Vous pouvez créer des parcours semblables à celles du Ninja Warrior pour ajouter un élément plus compétitif.

Exemples d’exercices:

– Passez de l’intérieur à l’extérieur des cônes sur une ou deux roues

– Figure 8, tournant subitement et accélérant hors des coins

– Sprints d’accélération entre les cônes, vous pouvez ensuite ajouter un virage rapide suivi d’un autre sprint

– Placez les cônes à des intervalles de 2m, puis voyez combien de cônes vous pouvez sauter par-dessus (ramenons le wheelie!)

– Essayez de faire un wheelie pendant 3 coups de pédale à partir d’un départ arrêté

Combinez 3 ou 4 exercices pour créer un cours passionnant. Vous pouvez le faire seul ou entre amis ou vous pouvez même impliquer toute la famille!

C’est incroyable à quel point vous pouvez vous amuser dans un petit espace.

Astuces rapides:

Manual: déplacez votre poids vers le bas et vers l’arrière, comme un L. Cela aidera à soulever votre roue et vous amènera vers le bas pour garder votre roue vers le haut. Cyclisme Canada a une vidéo explicative sur sa page Facebook pour vous guider.

Bunny up: faites exploser le sol loin de vous (pensez à la façon dont vous sautez du sol avec vos pieds), puis amenez le vélo vers le haut sans tirer. Je répète… cela DOIT être fait sans clips. Vous ne tricherez qu’en amenant le vélo vers le haut avec vos clips et votre hauteur maximale ne sera que d’environ 6”. Si vous le faites correctement, vous pouvez facilement sauter beaucoup plus haut.

Bonne chance et n’oubliez pas de vous amuser!

NOMINATIONS OUVERTES POUR DES POSTES AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE CYCLISME CANADA

Ottawa, ON (le 2 juillet 2020) – C’est avec plaisir que Cyclisme Canada annonce l’ouverture du processus annuel de mise en candidature pour les postes au sein de son conseil d’administration. Le conseil d’administration de Cyclisme Canada est élu par les membres de Cyclisme Canada (associations provinciales et territoriales de cyclisme) et est composé de 6 postes de directeur général, d’un représentant des athlètes de l’équipe nationale, ainsi que du poste de président.

Le rôle du conseil d’administration de Cyclisme Canada est de fournir l’orientation stratégique globale, le leadership et la stabilité dont l’organisation a besoin. Le conseil établit la mission et les objectifs généraux de l’organisation et il est responsable d’un certain nombre d’activités clés liées à la gouvernance, y compris l’approbation de la nomination du PDG et de l’équipe de direction (et de leur fournir la direction nécessaire), le développement et l’adoption de politiques organisationnelles, la surveillance financière et l’approbation du budget annuel.

Les membres du conseil se réunissent par téléconférence une fois par mois, se rencontrent en personne deux fois par an et devraient également participer régulièrement aux comités du conseil.

Cyclisme Canada veut bâtir sur l’expertise de son conseil d’administration actuel et cherche à inclure une gamme de voix et de compétences qui permettront la croissance et le développement de notre organisation et de notre sport au Canada. Pour les prochaines élections en septembre 2020, le comité des candidatures accordera la priorité aux ensembles de compétences et aux considérations décrites ci-dessous:

  • Diversité et inclusion
  • Représentation géographique
  • Expertise financière
  • Expérience en collecte de fonds
  • Expertise en gouvernance
  • Expertise juridique
  • Expérience au sein d’un conseil d’administration ou d’un organisme sans but lucratif
  • Expérience et connaissances spécifiques aux ONS et aux sports

En 2020, trois (3) postes de directeur général sont ouverts à la nomination. Les élections au conseil auront lieu lors de l’assemblée annuelle de Cyclisme Canada qui se tiendra par téléconférence le 15 septembre 2020. Les mises en candidature pour les trois postes du conseil se termineront un mois avant la date de l’assemblée annuelle (soit le 14 août 2020).

Remarque – chaque année, le conseil d’administration de Cyclisme Canada peut, par résolution et à sa discrétion, nommer un (1) directeur après l’assemblée annuelle de l’organisation. Un administrateur nommé aura un mandat d’un (1) an. Ce poste est actuellement occupé par Curt Harnett.

Pour plus de détails, veuillez consulter formulaire de mise en candidature et la politique de mise en candidature de Cyclisme Canada.

Note : Le masculin est utilisé pour alléger le texte, et ce, sans préjudice pour la forme féminine.

POSITION DE CYCLISME CANADA SUR LES ACTIVITÉS DE L’ÉQUIPE NATIONALE EN 2020

Contexte

La pandémie de COVID-19 est une crise sanitaire mondiale sans précédent qui a entraîné des restrictions sur les voyages, les affaires, les contacts sociaux et les rassemblements de masse, y compris les événements sportifs.

Le cyclisme international est en pause depuis le 13 mars 2020. L’UCI a annoncé que les grandes compétitions internationales reprendront dès le 1er août 2020. Néanmoins, l’UCI a sagement décidé que pratiquement aucun événement ayant lieu en 2020 ne comptera pour la qualification pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo.

En même temps, les taux d’infection à travers le monde continuent d’augmenter, avec plus de 10 millions de cas confirmés et plus de 500 000 décès. Alors que les taux d’infection dans certaines régions se sont stabilisés ou ont chuté, le nombre de cas dans l’ensemble continue d’augmenter et il y a eu une résurgence de la pandémie dans certaines régions à mesure que les restrictions sont levées. Les experts en santé ont averti qu’une deuxième vague de la pandémie est probable, voire inévitable, car nous n’avons pas atteint l’immunité collective; un vaccin n’a pas encore été développé; et de nombreuses juridictions n’ont pas réussi à mettre en œuvre des mesures adéquates de test et de recherche des contacts.

On ne sait pas comment cela affectera la reprise de la saison cycliste internationale. Les restrictions de voyage et de rassemblement social varient considérablement non seulement d’un pays à l’autre, mais d’une région à l’autre. Il est probable que de nombreuses mesures de ce type resteront en vigueur pendant des mois, voire plus longtemps encore. Même si les Canadiens peuvent voyager dans d’autres pays, les voyages eux-mêmes comportent un risque sanitaire important; toute mesure de quarantaine en vigueur pour les visiteurs étrangers entravera la capacité des athlètes à se préparer pour la compétition; et une assurance peut être difficile, voire impossible à obtenir.

Le conseil que nous avons reçu des organisations multisports canadiennes est que les athlètes devraient éviter de se préparer pour des performances de haut niveau lors de gros événements internationaux cette année. Il serait irresponsable de la part de Cyclisme Canada de prendre une position qui encourage ou qui met de la pression directement ou indirectement sur les athlètes pour qu’ils agissent autrement.

Compte tenu de l’ampleur de cette crise, de l’incertitude des prochains mois et de la responsabilité de Cyclisme Canada de s’occuper du bien-être de ses athlètes et de son personnel, nous estimons qu’il est important d’apporter une certaine certitude et de réduire la pression sur les athlètes et le personnel concernant leurs déplacements en adoptant une position claire et ferme sur la programmation de l’équipe nationale.

Programmation de l’équipe nationale

Cyclisme Canada adopte une approche prudente et pragmatique du retour à l’entraînement et à la compétition, avec la sécurité des athlètes et du personnel comme principe sous-jacent.

Le plus grand risque concerne les voyages dans d’autres pays. Il existe des risques d’exposition au COVID-19 pendant les voyages et il est difficile de prévoir les conditions dans les pays où se déroulent les compétitions. De plus, il existe des obstacles logistiques qui comprennent:

  • fermetures de frontières;
  • la nécessité éventuelle de se mettre en quarantaine à l’étranger et à son retour au Canada;
  • la difficulté de trouver un logement;
  • la difficulté d’obtenir une assurance;
  • le potentiel de retard de voyage si l’un de nos participants contracte le COVID-19; et
  • la possibilité de ne pas pouvoir rentrer chez soi en cas de deuxième vague de pandémie.

Ces risques doivent être comparés à l’importance relative des compétitions. L’UCI a clairement indiqué que pratiquement aucune compétition qui se déroulera d’ici à la fin 2020 ne comptera pour la qualification pour Tokyo 2020 (autre que les Championnats du monde de BMX, qui auront probablement lieu à la fin décembre). Ainsi, il y a moins de pression immédiate d’envoyer des athlètes à l’étranger.

Cyclisme Canada a également décidé qu’aucun événement ayant lieu d’ici à la fin de l’année 2020 ne sera pris en considération pour la sélection olympique ou paralympique, afin de s’assurer que nous n’augmentons pas la pression pour les athlètes de voyager à l’étranger.

Une autre considération importante pour les athlètes canadiens participant à des compétitions internationales est d’obtenir des résultats pour les brevets. Cyclisme Canada a consulté Sport Canada et a confirmé qu’aucun résultat après le 3 mars 2020 ne sera pris en considération pour les nominations aux brevets pour 2021.

Nous devons également être conscients de l’importance des épreuves juniors pour le développement des athlètes émergents ainsi que d’offrir une exposition à la compétition internationale. Cependant, nous ne pensons pas que ces objectifs l’emportent sur les risques pour la santé d’envoyer de jeunes athlètes à l’étranger, en particulier compte tenu de la responsabilité accrue que Cyclisme Canada a envers les mineurs en sa garde.

Enfin, Cyclisme Canada exige généralement des athlètes qu’ils participent à des championnats canadiens afin de maintenir leur admissibilité à la sélection de l’équipe nationale et aux brevets. Nous espérons organiser des championnats canadiens cette année, mais afin de ne pas inciter/forcer les gens à voyager, l’exigence pour les athlètes d’assister à ces événements sera suspendue pour 2020.

Compte tenu de tout cela, Cyclisme Canada adopte la position suivante concernant la programmation de l’équipe nationale:

  • Cyclisme Canada ne mènera aucun projet d’équipe nationale à l’extérieur du Canada avant le 1er janvier 2021.
  • Les seules exceptions peuvent être les Championnats du monde élite et U23 (voir ci-dessous). Une décision concernant la participation aux mondiaux sera prise vers le 15 juillet.
  • Une décision concernant les projets après le 1er janvier 2021 sera prise en septembre ou dès que des informations supplémentaires seront disponibles.
  • Pour le reste de 2020, la reprise de la programmation de l’équipe nationale sera échelonnée comme suit:
    • Phase 1 (en cours) – Les athlètes suivent les plans d’entraînement à domicile tout en respectant les directives locales de santé publique.
    • Phase 2 (partiellement en cours) – Reprise de l’entraînement organisé pour les programmes basés dans les installations de l’équipe nationale (ex. piste et BMX) selon des directives strictes de retour à l’entraînement élaborées en partenariat avec les installations et les Instituts de sport canadiens.
    • Phase 3 (partiellement en cours) – Organisation de camps d’entraînement au Canada.
    • Phase 4 (en attente) – Compétitions au Canada, sans obligation d’assister aux championnats canadiens.
  • Compte tenu de la gamme de directives des autorités sanitaires locales et des exigences et objectifs variables pour chaque programme, ces plans seront élaborés pour chaque programme et ajustés au fur et à mesure que les conditions évoluent.
  • Aucun aspect de la programmation de l’équipe nationale ne sera obligatoire pour le reste de 2020. Cette position officielle a la priorité sur les autres politiques ou accords en place.

Participation aux mondiaux

Cyclisme Canada peut inscrire des athlètes élite et U23 aux Championnats du monde suivants si les conditions le permettent:

  • Championnats du Monde Route UCI 2020 (Aigle-Martigny, SUI, 20-27 septembre)
  • Championnats du Monde de vélo de montagne UCI XCO et DHI 2020 (Leogang, AUT, 5-11 octobre)

Cyclisme Canada inscrira seulement les athlètes qui sont déjà en Europe dans le cadre de leur programme de compétition avec des équipes inscrites auprès de l’UCI, et cela ne sera fait que s’il est possible pour le personnel de voyager en toute sécurité du Canada, ou pour le personnel basé en Europe de travailler pour Cyclisme Canada.

Cyclisme Canada n’inscrira en aucun cas des juniors aux Championnats du monde route ou de vélo de montagne.

Pour les Championnats du Monde BMX UCI 2020 (Houston, États-Unis, dates à déterminer), Cyclisme Canada évaluera la situation lorsque plus d’informations seront disponibles.

Situation évolutive

La pandémie demeure imprévisible et Cyclisme Canada continue de surveiller la situation mondiale. Nous nous réservons le droit de modifier notre approche du programme de l’équipe nationale au cours des prochains mois, tout en respectant la position décrite ci-dessus.

PRÉPAREZ-VOUS POUR LE NOUVEAU LOOK DU CYCLISME

Par Kris Westwood, directeur de la haute performance chez Cyclisme Canada

Les derniers mois ont présenté des défis uniques qui ne peuvent pas être comparés à aucune autre situation que nous avons connue jusqu’à présent. Malgré toute cette incertitude, il y a lieu d’être optimiste avec la réouverture d’installations, le retour des athlètes à l’entraînement et le retour des compétitions dès le 1er août. Quand les courses de vélo reprendront, ce sera très différent de ce à quoi nous sommes habitués.

Malgré le fait que certains pays tels que la Slovénie déclarent que le COVID-19 n’existe plus à l’intérieur de leurs frontières et laissent les événements se dérouler normalement, le reste du monde est beaucoup plus prudent.

Ceci a été souligné vendredi lorsque l’UCI a annoncé ses directives pour la reprise des courses sur route, préparées par un groupe d’experts cyclistes et médicaux (ils publieront bientôt des directives similaires pour le VTT et le BMX).

Si vous avez lu nos documents traitant du retour au sport pendant la pandémie, une grande partie de ce document vous semblera familier: il décrit l’évaluation des risques par rapport à l’atténuation de ceux-ci pour déterminer si la compétition doit se poursuivre. Ce qui est nouveau, ce sont les mesures que les équipes et les organisateurs doivent mettre en œuvre pour reprendre les compétitions.

Le concept clé est les «bulles» – pas celles de la chanson de Don Ho, mais un concept familier si vous avez déjà assisté à des Jeux Olympiques où les «bulles de sécurité» sont un gros sujet de conversation. Le transport officiel des Jeux est informellement appelé de «bulle à bulle» – il vous permet de passer de la bulle de sécurité du village à la bulle de sécurité du site sans avoir à passer par le dépistage à chaque extrémité.

L’approche UCI est basée sur des bulles de santé: chaque équipe doit créer une bulle d’athlètes et de personnel soigneusement sélectionnés et isolés du reste de la population. Lors des événements, ces bulles d’équipe fusionnent pour devenir une «bulle de peloton», isolée des organisateurs, des médias, des VIP et des fans lors de l’inscription, pendant la course, dans les zones de ravitaillement, lors de la remise des prix, à l’antidopage et à l’hôtel.

Tout cela repose sur une surveillance médicale continue; le partage d’informations confidentielles sur la santé entre les équipes, les organisateurs et l’UCI, l’accès fréquent et fiable aux tests, ainsi que des plans d’urgence pour gérer les cas positifs. Ceci implique un gros investissement en temps et en argent qui ne peut être atteint qu’aux échelons supérieurs du sport, où le temps de télévision contribue à rendre la contribution des partenaires viable.

Le concept global est similaire à ce que font d’autres sports professionnels, y compris la Formule Un et la LNH, bien que ces derniers ont eu plusieurs cas confirmés de COVID-19, ce qui a forcé le Lightning de Tampa Bay à fermer ses installations.

Les choses au niveau national seront très différentes. Il n’y a aucun moyen pour un organisateur de championnat national de s’assurer que chaque participant a été testé et a été isolé du reste de la société pendant la durée appropriée, et les tests COVID-19 ne sont pas disponibles en dehors du système de santé publique, donc ils ne peuvent pas être accélérés.

Sans bulle de santé viable, les formats des événements devront être modifiés pour permettre une plus grande distanciation sociale. Les Championnats canadiens sur route, par exemple, pourraient n’être qu’un contre-la-montre individuel. Les épreuves de vélo de montagne pourraient commencer par vagues de 10 athlètes ou moins. Les courses de BMX pourraient avoir seulement quatre coureurs au lieu de huit à la grille de départ, etc.

Certains de ces concepts sont déjà testés pour voir s’ils sont viables, donc nous serons prêts à les utiliser lorsque nous aurons le feu vert de la part des autorités sanitaires.

Entre-temps, Cyclisme Canada a publié cette mise à jour sur l’état des événements nationaux le 19 juin dernier.

LA PLEINE CONSCIENCE ALIMENTAIRE POUR LA SANTÉ ET LA PERFORMANCE

Par Nicole Springle, nutritionniste sportive principale et diététiste professionnelle à l’Institut canadien du sport Ontario

Comme beaucoup de gens, vous avez peut-être commencé à intégrer des pratiques de pleine conscience à la boucle de rétroaction (souvent négative) qui traverse vos pensées. Combien de fois avez-vous pris une pause pour prendre conscience de la façon dont cette voix vous parle lorsque vous mangez, que vous décidez quoi manger, ou pour reconnaître comment vous mangez? En tant que diététiste sportive, mon travail consiste à enseigner aux athlètes les principes de l’alimentation dans le but d’optimiser leur santé et leurs performances, mais je crois qu’il appartient à chaque individu de mettre ces concepts en pratique d’une manière qui fonctionne pour lui ou elle. La science n’est qu’une partie de l’équation, le reste implique de comprendre ce qui fonctionne le mieux pour votre corps, au bon moment, de la bonne manière… et c’est là qu’intervient une alimentation consciente.

Alors, qu’est-ce que la pleine conscience alimentaire? Il suffit d’appliquer les concepts de pleine conscience (conscience du moment présent, sans jugement) à nos habitudes alimentaires. Cela implique d’être conscient des influences physiques et psychologiques qui affectent comment et pourquoi nous mangeons.

Comprendre les signaux naturels du corps, comme la faim et la satiété, peut être difficile lorsque nous mangeons constamment sur le pouce ou lorsque nos signaux ont tendance à être plus psychologiques que physiques (peut-être que le signal initial qui vous incite à manger a plus à voir avec votre humeur qu’avec un pincement dans votre estomac). Lorsque vous faites une activité physique, il est important de savoir ce dont votre corps a besoin pour se nourrir efficacement et aussi d’honorer votre sagesse intérieure et d’écouter ce qui fonctionne le mieux pour vous!

Si le concept de la pleine conscience alimentaire est nouveau pour vous ou si vous n’avez tout simplement pas trouvé de moyen de le mettre en pratique, voici quelques conseils pour vous aider à démarrer:

  1. Syntonisez vos signaux de faim et de satiété. Nous pouvons penser que cela est naturel, mais tout le monde est un peu différent, et comprendre vos signaux personnels demande de la conscience et de la patience. Pour certains, il peut s’agir de sensations physiques plus traditionnelles, comme une sensation de faim et possiblement une baisse d’énergie, tandis que d’autres peuvent ne pas ressentir de sensations physiques avant d’être affamés et gagneraient à prêter attention à des indices plus subtils comme des changements dans leur humeur ou dans leur niveau de concentration. Il en va de même pour les indices de satiété, qui sont souvent plus difficiles à cerner. Certains sentiront naturellement quand ils sont pleins, tandis que pour d’autres, il faudra un certain temps pour comprendre la différence subtile entre se sentir satisfait et la sensation d’être trop plein. Dans ce cas, expérimenter avec le rythme de l’alimentation, faire une pause avant que vous vous sentiez plein et attendre 20 minutes pour évaluer si la sensation a changé ou même boire un verre d’eau avant de vous resservir peut être utile pour être plus à l’écoute de votre corps.
  2. Sachez quand écouter vos signaux et quand ne pas le faire! Parfois, nos signaux de faim sont affectés par l’activité physique ou des changements dans notre état émotionnel. Des entraînements longs et intenses ou le fait de passer trop de temps sans manger peuvent brouiller vos signaux de faim et réduire votre appétit, tout comme le stress, la tristesse, la dépression, l’anxiété ou d’autres extrêmes de notre santé émotionnelle. Cependant, cela ne signifie pas que votre corps ne bénéficierait pas réellement de la nourriture pendant ces périodes, donc comprendre quand ignorer vos signaux naturels pour répondre à votre santé de base ou aux besoins de performance souhaités peut être tout aussi précieux que d’apprendre à respecter ces signaux. Cela s’applique également aux sensations de faim qui, dans certains cas, peuvent être davantage motivées par les émotions que par un réel besoin physique de nourriture. De la même manière que vous devez apprendre à identifier vos propres sensations physiques liées à la faim, il est important de prêter attention aux signaux qui se rapportent davantage à la faim «émotionnelle», tels que l’ennui, la colère, le stress ou, à l’inverse, la joie et la célébration, afin que vous puissiez faire la différence et répondre en conséquence.
  3. Sortez du pilote automatique. Avant de manger, demandez-vous pourquoi vous mangez. Avez-vous faim ou avez-vous d’autres raisons émotionnelles de chercher de la nourriture (par exemple, ennui, envies, solitude, etc.)? Il est important ici de voir cela dans une optique sans jugement. Tout le monde mange parfois pour des raisons qui ne sont pas liées à la faim physique – cela ne veut pas dire que c’est mal – cela signifie que vous êtes humain! Utilisez ces instances comme un moment de curiosité et de sensibilisation pour vous aider à identifier vos tendances. Cela peut vous donner des indices sur les choix que vous faites qui pourraient favoriser ce comportement, comme ne pas assez manger à l’heure du repas ou laisser trop de temps entre vos repas et vos collations. Cela peut également vous aider à identifier un déclencheur émotionnel qui vous amène à faire certains choix et peut vous permettre d’identifier la cause réelle du problème.
  4. Mangez consciemment et savourez votre nourriture. Lorsque vous mangez, prenez la décision de manger. Mangez tout simplement, sans regarder vos réseaux sociaux, la télévision ou sans exécuter 10 tâches différentes. Faites le choix de vous asseoir et de ralentir. Essayez de goûter votre nourriture, d’apprécier les aliments, de prendre du temps entre vos bouchées (vous pouvez même essayer de poser vos ustensiles pendant que vous mâchez – un véritable test de patience); tout ce qui peut vous aider à prendre votre temps et à être présent. Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pourrez écouter vos signaux et être conscient de votre corps et des choix que vous faites.

Comprendre comment, quand et pourquoi vous mangez contribuera à bâtir une relation positive et saine avec la nourriture. La santé et les performances ne sont pas mutuellement exclusifs. La mise en pratique de certains de ces conseils vous aidera à manger pour votre santé et votre plaisir et vous permettra de bien vous nourrir tout en prêtant attention aux besoins nutritionnels qui vous aident à bien performer.